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Campagne d'info sur la dépression

#1  1876

Campagne d'info sur la dépression

Bonjour à vous.
Comment percevez vous la campagne d'information TV et radio sur la dépression?


Thérapeute

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#2  1878

Re: Campagne d'info sur la dépression

C'est tout simplement abominable.
Après nous avoir servit la possibilité d'une possible détection précoce des troubles du comportement chez l'enfant de moins de 3 ans à l'école maternelle, puisque sans aucun doute "innés" et héréditaires, on essaye de nous faire avaler que la dépression est une maladie également "innée et héréditaire"entre autres.

Je me demande ...quand on sortira un vaccin contre la bêtise, si ces même personnes oseront s'en servir... j'en doute, de peur de ne plus être eux-même...

Il serait utile si toute fois vous en trouvez de vous procurer "le Nouvel Ane".
Les détracteurs ont eu le temps de se pencher sur ce scandale d'échelle nationale et on suffisement peaufiné leur réflexion pour que je n'ai plus grand chose à rajouter si ce n'est qu'il absolument s'informer afin de comprendre là où les politiques essayent de nous emmener.

L'avant dernier Nouvel Ane était paru suite à l'amendement Accoyer et cela en urgence.

Aujourd'hui, on assiste encore à une acuité, nous sommes vraiment en état de crise et c'est ce genre d'action qui le prouve !


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau
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#3  1879

Re: Campagne d'info sur la dépression

Bonjour Christelle, nous n'avons pas vu la même! Je la trouve plutôt bien faite? Il n'est question que des symptomes et de mise en face de réalité.


Thérapeute

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#4  1882

Re: Campagne d'info sur la dépression

Les lacaniens face à la déprime a titré Libération ce lundi 5 novembre 2007

La France se lance bruyamment dans une campagne pour dépister la dépression – les Etats-Unis ont déjà leur journée nationale de dépistage, National Depression Screening Day – dans la foulée du nouveau D-Day européen : depuis quatre ans, le 9 octobre, cinq pays, dont la France, célèbrent la journée européenne de la dépression (European Depression Day). Les lacaniens de l’Ecole de la cause freudienne consacrent le dernier numéro de leur revue le Nouvel Ane au phénomène avec en couverture une photo d’un Nicolas Sarkozy au sourire crispé dont les commentateurs annoncent que «l’exercice du pouvoir devrait l’emporter sur la déprime» (après son divorce). Les lacaniens analysent donc les dessous de la campagne contre la dépression, les nouvelles utopies sociales autoritaires, l’utilisation de l’antidépresseur comme médicament générique de symptômes les plus divers. Selon eux, la brochure, «La dépression chez l’adulte : en savoir plus pour en sortir», éditée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), entretient le mirage que «tout peut être médicalisé et guéri : la douleur d’exister, la souffrance morale, jusqu’au deuil…».

La revue publie des témoignages des deux côtés – du patient et de l’analyste – sur cette maladie, mais ajoute : «C’est une maladie de la vérité. Entre le deuil et la mélancolie, Sigmund Freud ne l’approche pas autrement lorsqu’il s’étonne qu’il faille tant de tourments pour accéder aux secrets de cette humeur funeste et lucide…»

Le Nouvel Ane, numéro 7, octobre 2007. http://www.forumpsy.org

Peut-être n'avez vous pas téléchargé la brochure et étaye très explicitement que seul les médecins justement et les psychiatres sont vraiment aptes à traiter cette maladie qui ne se soigne qu'avec un soutient médicalisé donc chimique !

On peut la télécharger ici :
http://www.info-depression.fr/dist/_doc … LIVRET.pdf
site de propagande , rien de plus pour la médicalisation obligatoire.


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#5  1892

Re: Campagne d'info sur la dépression

René Fiori a dit…

    Deux semaines, quinze jours,…360 heures

    Evidemment, dans le volumineux DSM dont une part non négligeable de célébrité est due à sa mise en forme de la clinique, ceci afin de la rendre propice à son appropriation par le marché du Mental, ce détail est passé inaperçu.
    La brochure « La dépression –En savoir plus pour en sortir », y remédie en mettant bien en évidence ce qui était là une « coupure épistémologique », de plus. Car c’est bien là la durée au bout de laquelle, la déprime devient dépression, et que la personne bascule dans la maladie- (p7-9-15-26-27-), « le fonctionnement du cerveau est atteint », il y a « anomalie dans la fabrication » des « neuromédiateurs » (p22). Leur restauration est indispensable et c’est la fonction des anti-dépresseurs. Mais « on sait aujourd’hui que la psychothérapie entraîne elle aussi ce type d’amélioration biologique (sic) si le dérèglement initial est modéré. Il y là semble t il dans cette nouvelle acception du terme « biologique », une glissade remarquable, à moins que ce ne soit dans le terme « psychothérapie » ?
    Cette brochure veut être un auto-guidage dans le maquis de la dépression. A telle enseigne que l’une de ses indications est de ne pas confondre : « troubles anxieux » et « dépression » (p10). Car, soyons méthodiques : il s’agit ici de la campagne contre la dépression et non contre les troubles anxieux. Ce qui d’ailleurs laisse augurer du thème de la prochaine.
    Une fois donc le cap de la quinzaine franchi, la dépression ne met pas pour autant bas le masque. S’agit-il d’une dépression, d’une dépression chronique, d’une dysthymie, de troubles bi-polaires avec tous ses échos aux régions les plus froides… C’est ici qu’intervient le « professionnel de santé ». Ce bréviaire du Diagnostic an Statistical Manual concernant la dépression reste muet sur la psychanalyse et les psychanalystes. Les patentes pour ce commerce sont attribuées aux médecins généralistes, aux psychiatres, aux psychologues. Nous dirons qu’il y a là en quelque sorte comme un subreptice transfert de compétences. A propos, saviez-vous qu’aux Etats-Unis, certains psychologues peuvent ordonner des médicaments ? Dés lors que ce transfert est accepté, il n’y a pas de raison pour que cela s’arrête dans la chaîne des acteurs qui travaillent dans les institutions de soins.
    Le seul transfert qui vaille, est pourtant d’un tout autre ordre. C’est celui qui rend possible au sujet la mobilisation de son désir pour déchiffrer ce qui le fait souffrir. Au vu du comité scientifique de « France dépression », on s’aperçoit que cet avis ne fait pas même l’unanimité chez les psychanalystes. C’est là l’effet du contre-transfert.

Réaction de Monsieur René FIORI
http://forumpsy.blogspot.com/2007/10/la … u-feu.html


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#6  1894

Re: Campagne d'info sur la dépression

Puis une autre réaction qui se veut toute aussi excellente de Dominique Holvoet :
http://forumpsy.blogspot.com/2007/11/so … z-pas.html

DEPRESSION : NE SUIVEZ PAS LE GUIDE !

Le Guide La Dépression sera diffusé à un million d’exemplaires par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) dans le cadre de sa « Campagne dépression ». Il insiste sur le caractère spécifique de la souffrance que génère la dépression. C’est une « souffrance morale permanente, plus insupportable que tout autre souffrance déjà endurée », avec « l’impression d’être coupé de son entourage ». Il s’agit là de ce que la psychiatrie a isolé à la fin du XIXe siècle sous le nom de « douleur morale » : ce symptôme caractérise l’épisode mélancolique, pathologie très grave comportant un risque suicidaire majeur.

Le Guide rappelle à plusieurs reprises que cette pathologie est à distinguer de « la déprime » ordinaire. Cette distinction demeure toutefois de pure forme, puisqu’elle s’avère sans conséquence au plan thérapeutique. Au fil du Guide, la « déprime » se voit subrepticement convertie en « état dépressif caractérisé d’intensité légère ou modérée », autrement dit en une sorte de forme mineure de mélancolie, requérant la même « stratégie thérapeutique » que la forme grave. Même procédé à l’œuvre s’agissant de la tristesse liée au deuil : le Guide stipule qu’en cas de persistance de cette tristesse « au-delà de deux mois », une prise en charge médicale est « absolument nécessaire ». Il suffirait donc de deux mois pour que la tristesse normale du deuil soit justiciable du même traitement que la douleur morale de la mélancolie.

Savamment mis au point par des experts en communication, un tel message procède de l’amalgame et de la confusion. Les modulations de la souffrance psychique sont sorties du contexte dans lequel elles surviennent, et se trouvent toutes subsumées sous la rubrique de « la maladie ». Résultat prévisible : l’augmentation des prescriptions d’antidépresseurs en France.

L’INPES diffuse pourtant à l’attention des professionnels de santé la recommandation sur l’usage des antidépresseurs formulée en octobre 2006 par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSAPPS). Or, l’examen comparatif des données figurant dans le Guide et de celles qui figurent dans cette recommandation révèle une discordance certaine.

Le Guide indique à la page 38 : « Il existe différents degrés d’intensité dans les dépressions. Toutes les dépressions ne nécessitent pas de traitement par médicaments antidépresseurs ». Soit, mais lesquelles ? C’est ce que le Guide laisse dans le flou. La seule mention d’une forme de dépression qui pourrait ne pas relever d’un traitement antidépresseur figure entre parenthèses à la page 35 : à la page 35 : la psychothérapie « peut être utilisée seule (dans le cas d’épisodes dépressifs d’intensité légère) ». Or, le Guide, à la page 19, comporte une large description de la « dysthymie ». Ce trouble, caractérisé par la persistance au long cours d’une symptomatologie d’allure dépressive (généralement corrélée à une personnalité névrotique), n’est pas, selon l’AFSAPPS, une indication des antidépresseurs : ils sont classiquement inefficaces dans ce cas. Le Guide se garde de le mentionner.

Ce n’est pas tout. Le Guide fait l’impasse sur un autre type de trouble dépressif : le trouble de l’adaptation avec humeur dépressive. On situe dans cette catégorie les réactions dépressives transitoires à des événements difficiles ou à des situations stressantes. Ce type de trouble est très fréquemment rencontré en pratique de ville, et c’est la plupart du temps une réaction psychologique normale. Ne pas en parler a pour effet de faire croire que cela aussi relève de la « maladie dépressive ». À la page 59, on lit notamment que « le travail lui-même peut parfois avoir une influence néfaste sur la dépression (par exemple dans le cas d’un harcèlement ou d’activités particulièrement stressantes) ». Le harcèlement ou le stress au travail sont donc présentés ici comme facteurs aggravants de « la maladie » et non pas comme possibles causes déclenchantes d’une souffrance psychique. Certes, il arrive que de telles situations provoquent chez certains sujets un authentique épisode dépressif à caractère mélancolique, qui nécessite alors un traitement antidépresseur. Toutefois, dans l’immense majorité des cas, ce n’est heureusement pas le cas : il suffit que change la situation génératrice de souffrance pour que les symptômes s’amendent. C’est pourquoi l’AFSSAPS précise que ce type de trouble ne constitue pas une indication du traitement antidépresseur.

S’agissant des traitements médicamenteux requis dans les états dépressifs graves, le Guide diffuse une information incomplète. En effet, à la question « Peut-on associer d’autres médicaments aux antidépresseurs ? », le Guide répond : « Pour soulager rapidement l’angoisse, le médecin peut prescrire en début de traitement un médicament anxiolytique («tranquillisant ») (…). Parfois, en fonction du type de dépression, d’autres médicaments pourront être prescrits, notamment des stabilisateurs de l’humeur. » Or, dans les formes graves de dépression, associer un anxiolytique à un antidépresseur constitue une prescription inadaptée ; elle est même dangereuse lorsqu’il s’agit d’une forme anxieuse de mélancolie (la mélancolie anxieuse est la forme clinique la plus hautement suicidogène). Les stabilisateurs de l’humeur, quant à eux, n’ont aucun effet thérapeutique à court terme dans les formes sévères de dépression, leur indication relevant d’une stratégie thérapeutique à long terme à visée préventive. Dans les dépressions graves (épisodes dépressifs majeurs avec caractéristiques psychotiques, formes sévères de dépression, même en l’absence de caractéristiques psychotiques lorsque l’anxiété est invalidante et le risque suicidaire élevé), il convient d’associer à l’antidépresseur un antipsychotique ou un neuroleptique sédatif.

On rappellera à ce propos la survenue de complications graves de la chimiothérapie antidépressive en monothérapie dans certaines de formes de dépression du sujet jeune. Constaté aux USA en 2003, à la suite d’une enquête de la FDA, le fait a conduit la France à décider de réserver au spécialiste la prescription d’antidépresseur aux adolescents. Cette limitation concerne les sujets âgés de moins de 16 ans ; mais en fait, ces formes de dépression sont susceptibles de survenir au-delà de cet âge, et nécessitent alors les mêmes précautions.

D’une façon générale, quand on confronte ce Guide aux « recommandations de bonne pratique » en vigueur pour la prescription des antidépresseurs, on s’aperçoit que la Campagne Dépression de l’INPES, réalisée pourtant « avec le concours de l’AFSAPPS et de la HAS (Haute Autorité de Santé) », procède d’un artifice, qui consiste en ceci : monter en épingle l’état dépressif grave pour susciter chez des personnes souffrant de troubles dépressifs mineurs le désir d’avoir recours à des soins médicaux. Dans le même temps, le Guide fait l’impasse sur la nature exacte des traitements médicamenteux que requièrent précisément les dépressions sévères. La rhétorique de cette Campagne est donc parfaitement irresponsable. On peut en redouter les retombées, tant au plan économique (inflation de prescriptions inutiles) qu’au plan de la sécurité sanitaire (banalisation des pathologies graves).

Il serait vain de miser sur l’évaluation des pratiques professionnelles des praticiens pour endiguer ces conséquences néfastes. En effet, à rebours des orientations du Plan ministériel Santé Mentale 2005-2010, la Haute Autorité de Santé a décidé de ne pas inclure dans le champ de l’évaluation de la prise en charge des épisodes dépressifs « la qualité des prescriptions médicamenteuses », notamment en médecine générale. Motif invoqué : « Trop contraignant ».

Nous sommes en présence d’un scandale national.
Publié par Dominique Holvoet


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#7  1956

Re: Campagne d'info sur la dépression

LE NOUVEL ÂNE  nous informe que Sophie Bialek et Pierre Sidon sont passé à FRANCE CULTURE le Vendredi 9 novembre pour parler.

Jacques Munier les a reçu à son émission  “A PLUS D’UN TITRE”  de 15H à 16 H.

La version mp3 de leur passage à France Culture est installée sur la page web : http://elucidation.free.fr/LNAFC.mp3

Bonne écoute.


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#8  2357

Re: Campagne d'info sur la dépression

« Tout le monde passe par des états d’humeur dépressifs »

Jacques-Alain Miller, psychanalyste et directeur de la revue « Le Nouvel Ane ».

« “Vous avez des hauts et des bas ? Alors, vous êtes bipolaire. C’est une maladie, vous en avez pour la vie, ce n’est pas grave, c’est comme le mal de dos, ça se soigne, il y a des pilules juste pour ça.” Voilà ce qu’on entend de plus en plus souvent chez son médecin. A la radio, à la télé, dans un guide qui sera tiré à 1 million d’exemplaires, une propagande massive déferle. Les campagnes anti-dépression, c’est un danger public. Le devoir des psychanalystes, c’est d’alerter l’Etat, les médias et tout un chacun. Dans le monde entier, une partie de la bureaucratie sanitaire a entrepris de médicaliser la tristesse, et de faire vendre à tout-va les antidépresseurs, des médicaments parfois utiles, mais d’usage délicat, que seuls des spécialistes devraient pouvoir prescrire. Euphorie obligatoire. Les pilules du bonheur ! Comme dans les romans de science-fiction. Un coup de pompe, et hop, on en prend pour la vie. On a pourtant démontré scientifiquement – mais oui ! – qu’avoir des moments de tristesse est parfaitement normal. 95 % des gens connaissent chaque année une moyenne de six baisses de l’humeur ou de l’estime de soi. Les 5 % restants ont bien de la chance. Mais sont-ils normaux ?

Les états d’humeur dépressifs existent chez tout le monde. Si on pose là-dessus un diagnostic clinique de dépression, autant dire que la dépression est la maladie du genre humain. C’est bien possible, mais alors, comment en guérir sans faire disparaître l’homme, et la femme par-dessus le marché ? Certains rêvent d’ailleurs de nous ôter toute aspérité, que la biotechnologie permettra demain de nous débarrasser de la sexualité, de la dépression... Tous unisexe, un sourire figé sur le visage. Et, surtout, qu’on ne se parle plus, ça ne fait que des malentendus. Les hauts fonctionnaires enfiévrés par la chasse mondiale à la dépression ne savent pas ce qu’ils font. Leur discours cherche à s’insinuer au tréfonds de chacun, et à recouvrir de sa bave nos émotions les plus intimes. Non, pas ça ! C’est l’horreur. En plus, ils haïssent la psychanalyse, c’est logique : ils rêvent de nous éradiquer en même temps que la dépression. Eh bien, on va voir ce qu’on va voir ! »


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#9  2771

Re: Campagne d'info sur la dépression

Réaction des psychothérapeutes de la FF2P :

CAMPAGNE NATIONALE CONTRE LA DÉPRESSION

Notre Fédération a exprimé à l’INPES ses plus vives réserves sur le fait que, sur la brochure largement diffusée par le ministère, les seuls professionnels indiqués pour traiter la dépression par la psychothérapie étaient les médecins et les psychologues et non les psychothérapeutes proprement dits.
On craint une augmentation des prescriptions de psychotropes – que la France consomme déjà trois fois plus que les pays voisins.


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#10  2812

Re: Campagne d'info sur la dépression

A lire :
La lutte contre la dépression rallume la guerre des psys

Julia Pascual a écrit:

De prime abord, l'initiative du gouvernement a l'air consensuelle. Mais pour beaucoup de "psy", il est impossible de concevoir la dépression comme une maladie, ce qui encourage l'usage de traitements médicamenteux tout en jetant le discrédit sur des pratiques telles que la "psychothérapie".


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