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question de relativité

#1  4721

passiflore20
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question de relativité

Bonjour,

Je vis à l'étranger depuis le mois de septembre, dans un pays en voie de développement.
J'ai (cru) observer que certains événements qui, en France, provoqueraient des traumatismes, dépressions... paraissent ici tellement anodins et normaux que les gens ne paraissent pas en souffrir.
En effet, la séparation des parents par exemple n'a pas l'air de fragiliser les enfants comme c'est le cas en France, les décès semblent moins choquer les proches...
Par ailleurs, je n'ai pas encore entendu parler de dépression dans ce pays.

Cela me pousse un peu à penser que nous nous fabriquons en quelque sorte nous maladies. Par exemple, peut-être que le fait de savoir que le divorce des parents traumatise les enfants peut rendre un enfant plus réceptif à ses réactions et ce qui passerait inaperçu devient, quand on se focalise dessus, une véritable montagne.

Qu'en pensez-vous ?

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#2  4724

Re: question de relativité

J'en pense que l'individu est indissociable des univers socioculturel, évènementiel, familial, traditionnel, ... dans lequel il nait et évolue, les deux ( l'individu et "ses univers" s'interférant, se construisant, s'influençant se "culturant", l'un - l'autre.

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#3  4984

Re: question de relativité

Bonjour Passiflore,
dans quelle région du monde êtes vous?
ce qui se nomme dépression chez nous est bien souvent appelé "fatalité" chez d'autres, la mort fait partie de la vie, l'enfant de 13 ans qui tue à coup de kalachnikov n'y voit rien d'anormal, le paysan péruvien fuira sa vie en machouyant de la coka à longueur de journée, le père de cette petite fille est parti en abandonnant la famille.. oui mais il aurait pu mourrir d'un coup de machette pendant le dernier conflit etnique.. Notre culture nous autorise d'être mal, de le verbaliser, de se soigner, dans combien d'endroit de la planète doit 'on se taire et subir? 
Chez nous un homme qui viole un enfant va en prison, chez d'autres il continu à faire parti du village! Il y a des pays ou vendre sa fille à des bordeliers est "monnaie" courante, qui va afficher sa tristesse?
Etes vous bien sure que nous "fabriquions" ces maladies ?


Thérapeute

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#4  5357

passiflore20
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Re: question de relativité

Bonjour,

Je pense juste que certaines "maladies psy" viennent, en gros, de nos pensées.
Quand on est déprimés, c'est qu'on a des pensées négatives sur tout, ce qui fait qu'on se sent triste, mou et toutes les manifestations physiques ou physiologiques qui s'en suivent.
Or je crois d'une part que nos pensées sont largement influencées par notre environnement social, et d'autre part qu'on peut les contrôler. Ce qui signifie qu'on peut agir sur certaines de ses maladies, en relativisant, en dédramatisant...

Je ne pensais pas réellement à ces choses extrêmes que vous évoquez, néanmoins ça s'y applique aussi.
Je veux juste dire que si un même événement est dévastateur pour les uns et pas pour les autres, ça signifie que la réaction n'est pas une fatalité et qu'on peut donc la changer.

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