Femme ou Fillette en souffrance

parce qu'on CROIT l'enterrer.
Alors que ces faits de la vie d'une femme, que vous citez, convoque les affects éprouvés dans l'enfance. Or les affects ne sont pas ..affectés! par le temps: ils sont "anhistoriques". Enfouis, on croit leur avoir réglé leur compte et lors d'expériences importantes, ils ressurgissent avec une acuité, une présence qui déstabilisent. Ma patientèle est emplie de ces femmes (souvent vers la quarantaine, lorsqu'approche l'âge de la castration majeure de la femme: lorsqu'elle ne peut plus enfanter) qui souffrent de n'avoir pu dire leur souffrance à l'âge tendre.

"quelles attitudes adopter ?"
une des rares qui soulagent et peut-être guérissent à mes yeux c'est déposer ces ressentis et ces mouvements du corps ET de l'âme en un lieu et face à une personne à qui vous aurez confié la charge de vous entendre et de commencer à vous aider à mettre du sens à ...ce qui n'en a guère! Freud rencontrait déjà cette souffrance et à commencé à y remédier dès 1890. Çà a donné naissance à la psychanalyse. Et des millions de personnes depuis ont pu voir leur vie transformée.

"trop d'anxiété peut être qui provoque des troubles"
Il suffit d'inverser les parties de votre phrase.
On ne consulte pas juste parce qu'on a des images, des souvenirs vagues qui viennent; on consulte parce qu'on est mal dans sa peau, on ne supporte pas son corps, on a des gestes, des conduites obsessionnelles, on se considère comme une merde, on a des phobies (ascenseur, remonte-pente, foule dans grandes surfaces, peut d'étouffer...)des blocages sexuels, des maladies récurrentes qui emm.. votre médecin parce qu'il ne trouve rien...etc.