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Pause dans couple et réation

#1  29390

lulumoi
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Pause dans couple et réation

Bonjour,

Je suis avec mon copain depuis 4 ans et demi.

Lorsque nous avons commencé à sortir ensemble, mes amis m'ont tourné le dos. Ils n'ont pas apprécié qu'il y ait quelqu'un dans ma vie, car de ce fait on se voyait moins.

J'en ai beaucoup souffert et j'ai tenu mon copain pour responsable.
Du coup, s'il veut voir ses amis je le menace de la rupture, ou alors je le boude, ou je lui fais des crises de jalousie.

J'ai toujours été bien avec lui. Même quand on ne faisait rien de spécial, j'étais bien, je ne m'ennuyais pas. Ca me fait beaucoup de bien car je suis toujours seule, n'ai pas de passion, de projets...

Je suis tombée amoureuse de lui. Je le savais car j'avais des papillons dans le ventre quand je pensais à lui.

Un jour une de mes dernières amis et sortie avec un de ses amis. Ca m'a rendue très triste car je pense que son ami me plaisait, mais attention, je ne voulais pas sortir avec lui.
J'ai été très mal pendant longtemps, j'ai remis notre couple en cause, l'amour que je lui portais, je n'avais plus de "papillons" dans le ventre en pensant à lui. Mais quand j'imaginais ne plus sortir avec lui, j'avais mal au ventre. Quand je sortais, que je m’amusais, et qu'il n'était pas là il me manquait. Et, parfois, comme ça, sans raison, je savais que je l’aimais. C’était un sentiment et non une sensation physique.
Je savais donc que je l'aimais.

Il m'a demandé de vivre avec lui. Mais j'ai peur de me tromper de personne. Alors j'ai refusé : je ne suis pas prête. Peut-être ai-je peur de m’engager (mes parents ont divorcés quand j’étais enfant, et je pense l’avoir mal vécu).

Puis, il a eu un travail avec un emploi du temps assez prenant. Il était toujours fatigué, rentrait tard. Et moi qui étais seule toute la journée, ça me rendait malade. Je ne supportais pas ça.
Puis, il a commencé à retaper des apparts, pour le vendre, sur son temps libre.
Mais, ça n'a jamais vraiment empiété sur les moments où on se voyait. Mais, ça m'embêtait.

Au début, on se parlait tout le temps : tel, sms, msn. Puis ça s'est réduit : normal au fil du temps la relation évolue, on n'est plus au début fusionnel. La seule chose qu'on n'a pas vraiment stopper, c'est se parler par téléphone. Il m'appelle tous les soirs, mais des fois on n'a rien à se dire.

Il y a un mois, je suis partie en vacances sans lui. Il ne m'a pas manqué. J'ai trouvé ça bizarre mais me suis dit que c'était car j'étais très occupé.
En rentrant, j'ai eu l'impression qu'il ne m'aimait plus. Je me suis rendue compte qu'il était toujours fatigué, jamais motivé à sortir, qu'à chaque fois qu'on faisait quelque chose d'exceptionnel, il ramenait sa mère, sa sœur et son oncle. Comme s'il ne voulait pas être seul avec moi. Les gestes tendres se sont également atténués. Il ne me parlait presque plus. Quand j'imagine ne plus être avec lui, je n'ai plus mal au ventre. Quand son emploi du temps est très embêtant, je ne crie plus. Je suis lassée.
Je lui ai fait part de mes craintes : qu'il ne m'aime plus, qu'on s'éloigne. J'en ai pleuré beaucoup. Mais selon lui tout allez bien. On s'aimait. Il m'avait juste délaissé à cause de l'appart qu'il retapait.
Puis 10 jours après (ce samedi 25 septembre 2010), je vais chez lui. Je lui fait des reproches (comme d'habitude, car je suis assez embêtante, je pinaille sur tout), mais pas pires que d'habitude et il me lâche : "tu as raison, on ne s'entent plus. J'ai changé. Ca m'embête. Je me pose des questions sur moi, sur nous. Je ne sais plus. Il faut savoir pourquoi ça ne va pas, et décider ce qu'on fait".
Je tente de le faire s'expliquer sur les propos qu'il tient mais il ne dit rien.
Je prends les affaires que j'ai chez lui, pose les clés de son appart sur la table, et m'en vais, en pleurant un peu.
Il n'a pas réagit, pas pleuré. Avant quand on était en crise, il m'appelait tout le temps, m'envoyait des sms, n'allait pas travailler le lendemain. Mais cette fois-ci c'est différent. Rien de tout ça.
Donc ce samedi, je m'occupe. Donc n'y pense pas trop, et je ne savais pas si on était encore ensemble. Ce qui explique que je n’étais pas ravagée par le chagrin, même si j’étais très triste.

Le lendemain (dimanche), je l'appelle. On a une conversation. Je lui réexplique ce que j'ai. Et lui pose des questions sur ses propos de la veille.
Il a changé car il veut d'autres choses, mais il ne sait pas quoi. Il ne sait plus s'il veut continuer avec moi car il m'aime mais on se fait mutuellement du mal. Je sais que je l'étouffe en le privant de vivre sa vie. Je me demande même si son projet de retaper des apparts, ce n’est pas un exutoire à son manque de vie sociale, que je lui impose. Et moi, je ne supporte plus qu'il ne soit pas présent pour moi. Mais pourtant il l'est. Mais il m'en faut plus. Avant notre "pause", quand on se voyait c'était tendu car je me posais des questions. Je ne voulais plus faire d'efforts à lui parler car il n'en faisait pas non plus. Mais je me suis dit que si je commençais comme ça on allait droit à la catastrophe. Donc j'ai refait des efforts. Je lui reparlais normalement, mais pas lui. J'allais lui faire des câlins, des bisous, mais j'avais l'impression qu'il me rejetait.
Il veut du temps pour faire le point. Il dit que je lui ai transmis mon problème d'amis, qu'il n'a plus envie de voir les gens, de faire ses loisirs. Je l'en ai trop privé.
Il dit qu'il m'imagine seule dans ma chambre à m'ennuyer, et que c'est de sa faute, qu'il a détruit ma vie, car je n'ai plus d'amis.
Il pense que si je m'étais fait de nouveaux amis, j'aurai rompu il y a longtemps. Mais je ne suis pas d'accord car l'année dernière, je voyais souvent du monde, et quand j'étais avec, il me manquait.
Il dit qu’il voit que je suis de plus en plus triste, que je ne supporte plus ce qui se passe. C’est vrai que je ne supporte plus cette situation, mais je n’ai pas l’impression d’être de plus en plus triste.

Le jour où nous nous sommes expliqués au téléphone (dimanche), j'ai beaucoup pleuré.
Mais depuis, je vais assez bien. Je ne suis pas très triste, je ne pleure pas beaucoup. Je suis un peu stressée : car j’ai un peu mal au ventre. Je n’ai pas perdu l’appétit, même si la fréquence de mes repas est plus grande en ce moment. Des fois j'ai envie de pleurer mais ça ne sort pas. Des fois j'ai l'impression que je me force à pleurer.
Il ne me manque pas. Pourtant, je suis bien avec lui. Il est la personne la plus importante pour moi. Il m'aime, il est attentif, attentionné, gentil, compréhensif, fidèle, il me soutien. J'aime ses câlins, ses bisous. Et il y a 2 semaines environ, j’ai eu ce sentiment furtif d’amour pour lui.
Alors je me suis dis, le dimanche, c'est lui que je veux et personne d'autre. Donc ça allait mieux.
Je pensais que c'était pour ça que je n'étais pas très mal. Car je savais que c'était lui que je voulais. Et que rien n'est perdu puisque nous sommes plus ou moins en pause. Je suis même prête à lâcher du lest niveau amis, sorties, loisirs, à faire des efforts pour sauver mon couple. Je vais même aller voir un psy pour régler mes problèmes perso, car je sais qu’ils sont en partie responsables de la situation.
Mais, ensuite je me suis demandée si ce n'est pas par habitude que je veux rester avec lui ? Ne serait-ce pas un ami, plutôt qu'un amour ? (En tout cas, le célibat ne fait pas peur). Ou alors peut-être que j'espère qu'il redevienne comme avant, retrouver des sentiments perdus (je m'attache peut-être à un passé révolu, qui ne reviendra jamais) ?
Puis je me suis dis, s'il ne me manque pas, que je ne pleure presque pas, c'est car je ne l'aime plus. Ou alors c'est car je n'ai pas encore réalisé la situation. Ou alors c'est que je sentais que la rupture allait arriver, et que je m'y suis déjà préparée.
Je me dis aussi que les sentiments peuvent vite renaître. Et d'un autre côté, je me dis qu'on est peut-être arrivés à un point de non-retour. Peut-être aussi que j’ai peur de voir la vérité en face.

D’habitude quand je suis triste, je pleure tout le temps, je ne dors pas bien, je rêve de ce qui me fait du mal, j’ai mal au ventre, je n’ai plus faim, manger me donne envie de vomir, je n’arrive pas à me concentrer, à me distraire. Mais là je n’ai que 2 de ces symptômes de manière très : les pleurs et la boule au ventre.
Je me dis que ce n’est pas normal. Moi qui pleure toujours pour rien, qui ne voit que le côté négatif des choses, pourquoi je ne suis presque pas mal ? Je devrais être très mal face à cette situation si importante. Même la perte de mes amis, quand je me suis mise en couple, a été beaucoup plus forte que cette « pause » avec mon copain. Ce n’est pas normal.
En plus, c’est mon premier vrai petit copain. Le premier que j’aime, le premier avec qui je reste si longtemps. Avant lui je n’ai eu qu’un copain et ça a duré un mois et demi avant qu’il ne rompe. Et là j’étais vraiment mal alors que je ne l’aimais pas. Je pleurais dès que je voyais quelque chose qui me faisait penser à lui. Je ne comprends pas pourquoi j’ai été plus triste à cause de cette rupture avec mon ex, qu’avec celle d’avec mon copain.

Je me dis aussi que si je me pose des questions, c’est que je ne l’aime plus. L’amour devrait être une évidence non ?

En tout cas ce qui est sûr c’est qu’on ne peut plus continuer à vivre ainsi.

Je n'arrive pas à voir clair dans mes sentiments. Ils sont trop contradictoires, trop confus.

Qu'en pensez-vous ?

Merci

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#2  35669

Re: Pause dans couple et réation

Bonjour,

Au vu du dernier mail, il serait bon que vous vous autorisez à travailler un jour avec un thérapeute sur vos attentes face à vos désirs, sur ce qu'est un couple pour vous, sur votre confiance en vous et en l'autre et enfin sur votre jouissance et son acceptation.

Vous avez le droit d'être aimée, de vivre pleinement votre amour et de jouir pleinement des meilleurs instants. "L'autre" a également ces droits et l'un n'empêche pas l'autre même individuellement.

Bonne continuation.


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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