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Maîtresse sans le savoir

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phebe000
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Maîtresse sans le savoir

Je n'en peu plus, j'arrive pas à m'en sortir !

Il y a 2 ans de cela, je suis tombée amoureuse d'un collègue de travail. Je me suis vite aperçu que je ne le laissais pas indifférente mais, je le savais en concubinage avec 2 enfants de 7 et 15 ans. Ce qui n'était pas mon cas, puisque j'étais mère célibataire d'une petite de 2 ans. J'étais seule, car je suis fâchée avec mes propres parents. J'ai aujourd'hui 32 ans, il en a 46.

Nous avons donc discuté de nos sentiments pour décider qu'il n'y aurait rien que de l'amitié. Il m'a dit aussi qu'il était divorcé d'un précédant mariage et qu'il avait 2 autres enfants de 23 et 27 ans ! Et qu'il ne voyait plus depuis un divorce tumultueux avec son ex femme. Elle lui en aurait privé de visite et de garde.

Et puis bien sûr, un jour il m'a "sauté dessus" et nous avons eu une liaison. Au bout de 4 jours, je ne lui ai dit que je ne pouvais pas aller plus loin. Que je ne pouvais être la maitresse de personne, que je l'aimais trop que je ne pouvais le partager. Il m'a dit qu'il comprenait et qu'il m'aimait aussi comme un fou et qu'il quitté sa femme.

Au bout d'un mois et demi, il m'a dit que c'était fait. Qu'il voulait vivre chez moi. J'ai refusé en disant que pour lui, se serait mieux qu'il est son propre appartement et recevoir ces enfants chez lui puisque je leur était inconnue.

Il m'en a voulu puis, m'a dit que j'avais raison. Les weeckend arrivaient et, il est devenu in-joignable. Je restais seule dans mon studio de 21m² à tourner en rond sans comprendre et malheureuse comme une pierre.

Quand je le revoyais au travail, il me disait que s'il se comportait comme cela c'était de ma faute car, je ne le prenais pas avec lui !
Toute la semaine, les après-midi, les nuits en semaine il était chez moi.
Je le nourrissait, le chauffait, avec 1000€ par mois et ma petite fille. Je lui ai demandé de m'aider financièrement alors il revenait chez moi avec son sandwich pour ne plus dire que je dépense de l'argent pour lui.
Ca m'a déçue et énervée mais, j'ai fait avec.

Au bout de 3 mois, nous avons fait un enfant. Quand je suis tombée enceinte, son comportement n'avait pas changé (in-joignable les weeck et très radin). Mais le mien oui. Je lui ai demandé de venir habiter chez moi, je ne voulais pas vivre une grossesse seule (l'ayant déjà vécu pour ma 1ère fille). Et puis je ne savais pas où exactement il vivait. Il me disait un coup chez sa cousine, un coup chez sa soeur, il ne m'a jamais présenter personne de son entourage, sauf ces collègues de travail.

J'ai eu un énorme doute quand il m'a dit que oui, il viendrait, mais il avait toujours de nouvelles excuses en réserve. Je lui ai dit que j'allais avorter que c'était trop bizarre ces arguments et que je ne le sentais pas.

Il se mettait à pleurer, m'a supplié de ne pas faire çà, que c'était compliqué avec ces enfants et qu'il y avait des problèmes. Son ex femme -entre autre- prise de remords l'avait joint pour lui donner les coordonnées de ces 2 premiers grands enfants pour qu'il renoue le contacte.

Je n'ai pas avorté. Je l'aimais. J'avais confiance et j'espérais que tous s'arrange pour nous. Et j'ai vécu l'horreur d'une grossesse seule. 9 mois où il ne m'a jamais aidé. Je travaillais, j'avais ma petite fille de 2 ans à m'occuper, le ménage, les courses, la cuisine pour lui, tous. J'ai fait tout toute seule. Financièrement il ne m'aider toujours pas et je l'avais sans arrêt chez moi !

Et son téléphone était coupé de plus en plus. Je l'ai menacer pour savoir, pour comprendre, je pleurais, je criais, je l'injuriais en message sur son répondeur, en texto et même en mail ! A 6mois de grossesse, il me frappe au visage devant ma petite fille. Mais je ne renonce pas à un espoir.

Et je m'éffondre et j'espère et je ne comprend rien. Je devient grosse 90 kg, je ne m'entretiens plus, ni la maison, je fume. J'ai bu pendant ma grossesse aussi, j'ai essayé de me tuer : je voulais mourir. Rien n'apaisait ma souffrance. J'étais épuisé, il venait chez moi, j'étais malade et il voulait toujours et encore plus de relations sexuelles avec moi alors que je vivais l'enfer. Je pouvais plus dormir.

Et puis j'ai accouché de ma seconde fille. Elle était en très bonne santé. Il m'a dit qu'il viendrait habiter chez moi. Il ne l'a pas fait.
J'ai pallié aux frais d'un nouveau né, ma fille, moi et lui a mon croché pendant 2 mois. Il ne m'a jamais donné d'argent pour les couches, le lait, les soins. Et dans 21m² sans chambre pour mes filles.

Et j'ai pêtais un plomb. Un soir, son tél éteins je n'avais pas ma 1ere fille, j'ai mis le bébé dans ma voiture et je suis partie au Quick où je savais qu'il allait mangé.
Il m'a vu il est venu vers moi et je lui ai mis le bébé dans les bras. Et je suis partie.

Je me suis dit : il va réagir. Et s'il ne régit pas je sauve au moins ma 1ère fille et moi car je sombrais. Et Oh oui il a réagit mais çà était pire que tout. Il était fou de rage et a coupé son téléphone.

J'ai repris le travail. Je le voyais plus rarement chez moi car on s'engeulait tout le temps. Il ne me laissait plus voir ma fille. Elle était sois disant chez sa soeur, sa cousine, un peu comme lui. Et téléphone éteins, bien sûr, sans nouvelle de mon bébé.

Au travail j'ai appris qu'il racontait à tous le monde que j'étais une cinglée, impulsive, qui était violente et alcoolique ( c'est vrai que ces coups j'essayais de lui rendre et des fois j'y arrivais). Et, il venait fréquemment avec mon bébé leur montrer comme elle était belle ! Et qu'il était obliger de l'assumait seul à 45 ans car je n'en voulait pas.

J'ai eu honte d'aller travailler. On me regardait. Qu'en j'entrais dans une pièce les autres se taisaient.  J'avais des envies de meurtres, des crises de haine et de pleurs envers lui et je comprenais toujours rien. Je culpabilisais, je m'en voulais puis je me disais que c'était çà faute. Ca a duré 2 mois.

J'ai craqué à nouveau. Dans la même journée, je donne ma démission à mon patron, mets mon studio en vente et je prends un avocat pour la garde de ma fille et je vais au médecin.

Il m'arrête pour dépression et me colle sous zoloft, somnifère et calmants.
Mon studio c'est vendu en 2 mois et j'ai acheté un T1 avec une chambre pour mes 2 filles. Mon patron m'a convoquait, il était au courant des bruis de couloir et a mis ma lettre de démission à la poubelle, Dieu merci.

Il me harcelait, me téléphonait, m'insultait, pleurait, me suivait partout. J'ai déposé plainte pour harcellement et fait des mains courantes pour dire que je ne voyais pas ma fille. Tous les policier mon regardait comme un monstre. Personne ne comprenait pourquoi je ne m'étais pas "réveillée" avant. Je sortais des commissariat humiliée.

Je le voyais toujours et il ne se doutait de rien pour le procès que j'avais engagé.
Et puis un jour il reçoit un courrier AR de mon avocat par les huissiers car, ne sachant où il vivait se sont les huissiers qui s'en sont chargés.

Il a était fou de rage, j'ai essayé de le calmer, lui dire que c'était sa faute car, je ne voyais plus ma fille, que j'avais besoin d'elle et elle de moi, sans parler de sa soeur !
Il ne voulait rien entendre, j'avais jeter une pierre dans la marre et les ondes se sont repercutées jusqu'à moi. Sur un double que mon avocat me remet, je vois enfin une adresse à laquelle les huissiers lui ont écrit : sa concubine !

Il était de + en + absent. Tél éteins. Il nie, il dit que je suis folle. Qu'il y a un renvoie de courrier ! Un soir, je me saoûle pour me donner du courage, je prend des calmants et j'appelle un ami. Direction ? En voiture à l'adresse indiquait puis celle de sa soeur. Personne chez sa soeur. Sa voiture est devant l'immeuble de sa concubine.
Ils vivent dans une citée où il est difficile d'y vivre sans se faire agresser, dealer, racaille mon coeur se sert pour mon bébé.

Qu'est ce que je fais ? Je file droit à l'immeuble et je sonne à l'interphone. On ne me répond pas, un chien se met à aboyer. Je met un coup de pied dans la porte, persuadée qu'elle serait fermée mais elle s'ouvre. Personne ne descend alors je recule et regarde au balcon à l'étage : sa fille de 15 ans hurle en pleurant : qu'est ce qu'elle veut, elle ?!

Et là, je lui crie : voir ma fille !
Et je regarde l'étendoir de leur balcon : du linge de bébé qui sèche.
Mais, ma fille ne porte pas de petite salopette bleu, et je comprends qu'il n'a JAMAIS QUITTE SA FEMME ET QUAND PLUS IL A EU UN AUTRE ENFANT AVEC ELLE, UN FILS. Il avait caché ma fille chez sa soeur pour ne pas que sa concubine le sache au début. Puis il lui a dit à tous que j'étais folle et que je ne voulais plus m'occuper de ma fille.

Que j'étais une istérique dangereuse. Alors que c'était lui le pire manipulateur que le monde ai jamais porté.

Le procès pour la garde de ma fille était pour le lendemain et je suis allée voir mon médecin une nouvelle fois. Je lui ai tout raconté : il m'a mis en maladie, encore. J'étais en état de choc. Il m'a dit qu'il savait tout. Un jour sans nouvelle de ma fille j'avais décidée d'écrire au cabinet de pédiatre où je savais qu'il l'enmené. Je voulais un double du dossier et il l'on transmit à mon généraliste.

Celui-ci a discuté avec eux et lui ont dit que physiquement mon bébé allait très bien mais que psychologiquement il s'inquiétait de la situation car l'autre n'avait pas quitté sa compagne !

Je rentre chez moi, je suis un zombi. Et mon avocat m'appelle. Il me dit que son avocate demande un accord à l'amiable : chose que je ne voulait pas.
Je me dispute avec mon avocat. Il me dit : Madame, ce monsieur à des mails qu'il a gardé quand vous étiez enceinte, en disant que vous vouliez mourir et que vous buviez, que vous ne vouliez pas de cette enfant !
Il a fait régulièrement des mains courantes depuis le début dans plusieurs commissariats pour dire que vous n'appeliez jamais pour voir votre fille et que vous l'avez abandonné à l'âge de 2 mois et que c'est vous qui le harcelait en venant chez sa femme ! Que vous avez dégradé la porte de l'immeuble !
Il dit que vous avez touché la CAF pour ce bébé alors que c'est lui qui a tout les frais !

Au comble de l'horreur qui n'en finissait plus j'ai dit à mon avocat qu'il aille se faire voir. Qu'il était bidon ! Que justement si j'avais touché la CAF et qu'il me réclamait cet argent çà prouvé qu'il ne me laissait pas voir mon bébé et m'en occuper !
Que s'il avait assuré ces arrières dés ma grossesse c'était qu'il me manipulait et qu'il y avait encore plus à défendre que la garde de mon enfant.

Il m'a dit : mais la loi, madame... J'ai raccroché juste après lui avoir dit de tout laisser tomber. Le procès a été annulé : retour case départ.

J'avais plus de solution. J'ai rangé mon appart à fond. J'ai pris un bain. J'ai mis de la musique douce et j'ai pris alors tous les médicaments prescrits pour ma dépression avec de l'alcool. J'ai écrit une lettre pour mes filles et mes parents et j'ai... vomi.
Dans le lavabos, je me rappel avoir réccupéré les gellules non digérées et les avoir rinçées sous l'eau pour les ravaler. Ce que j'ai fait.

Mais je ne suis pas morte bien entendu j'ai juste dormi pendant 2 jours. Le 3ème sans nouvelle de moi il tape à ma porte. On pleur, on s'engueule et sa continue. Il me promet monts et merveilles et je n'ai que lui.

Il me dit que l'autre enfant c'est un piège de sa femme. Il n'en voulait pas. Qu'il est peut être même pas de lui.
Que c'est arrivé qu'une seule fois et qu'elle est tombée enceinte. Que c'est de ma faute aussi, il l'a fait pour se venger car je ne voulais pas le prendre chez moi. Il n'a pas de limite dans le mensonge mais il est fort car moi je suis faible.

Il me dit que sa femme était au courant de mon existence et qu'elle a fait çà pour le bloquer. Mais mon enfant ne l'a pas bloqué, c'est ce que je vois, moi.
Je lui dit t'es un menteur, manipulateur, lâche, égoïste, cruel, sans scrupule, un profiteur, un radin !
Il part et je ne vois pas qu'il emporte ma lettre : il en fait des photocopie pour prouver que je suis dépressive, instable pour mes enfants.

Je déprime totalement. Ma première fille ne m'aime pas, elle ne voit que par son père où elle est l'enfant roi.
Moi je suis la dépressive, acariate, tellement malheureuse.

Je reprend le travail. Je hurle a qui veut l'entendre, là-bas, toute la vérité pour qu'enfin l'étiquette qu'il m'a collait se lève. Grâce à moi, il est liscencié. Je ne le vois plus au travail, cela me fait souffler et en même temps çà me met le cafard : je l'aime encore.

Voilà :
J'ai donc était sa maîtresse sans le savoir, pendant 2 ans. Comment il faisait ? Au travail, il se déplaçait pendant ces heures de travail pour mener sa double vie. Il avait un poste prédisposé pour partir avec des véhicule de fonction, je précise.
Quand la direction l'a fait suivre, il l'on viré. Il volait aussi. Il était meublé dernier cri chez sa compagne et voiture neuve tous les 3 ans.

Aujourd'hui, je suis seule. Dans mon T1. Sans famille, sans amis, sans mes filles, sans rien. La justice m'a tournée le dos, je pesais 53 kg la semaine dernière en 2 semaine, j'en ai repris 5kg : je fais de la boulime, je pense. Je prend des laxatif après m'avoir empiffré.

Je bois, je fume, je ne dors plus et je ne prend plus aucun médicament pour la dépression. Je ne fais plus le ménage, je me lave plus. Mon appartement est un squat et j'ai plus d'argent. J'ai plus le courage de me tuer. Je veux rien faire. Je reste enfermer. J'ai honte. Je voudrais ne plus être visible. Je souffre, Mon Dieu, je souffre tellement !  Je pense à lui, ce qu'il m'a fait, je lui téléphone toujours mais, son tél est éteins, comme d'habitude.

Sa compagne a déménagé, je ne sais plus où ils sont. Je sais pas où ma fille est.
Il fait une formation pour conduire des camions. J'ai appelé toute sa famille pour appeler au secour, personne ne fait rien. On me raccroche au nez, ils changent de numéros, c'est tout.

Je sais plus quoi faire, ni comment m'en sortir, je me demande comment çà va finir ? Je ressace tous les réveillons Noël et jour de l'an, st valentin, anniversaire de mes filles, fête des mères, où des pères que j'ai pas pu fêter et je crève de chagrin, parce qu'il m'a trahie et me prive de mon enfant pour crédibiliser ses excuses.

Je me dis que si j'avais un détonateur de la bombe nucléaire : je ferais explosé la terre entière.

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