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A deux doigts d'en sortir

#1  20099

Titelle NZ
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A deux doigts d'en sortir

Voilà, je souffre de TCA depuis une quinzaine d'années maintenant.
J'ai commencé par une anorexie mentale à ma quinziaime année amorcée par un petit régime, rien qui ne semblait affolant. Très vite, le contexte difficile de mon entourage (père maniaco dépréssif en crise) à soulever quelques questions à mon sujet chez le généraliste. Effectivement, je vivait les dents serrées (aujourd'hui 28 ans, il ne m'en reste pas beaucoup). J'ai très vite été prise en charge. Biensûr, les premières années et les seules d'anorexie complétement innutiles car je vivait dans un leur total. Puis mon poid inssuffisant à nécessité l'hospitalisation. C'est le début de ma psychanalyse avec le Dr. Gallinon et aussi le début de la boulimie. Aprés je vous pase les détails, je présente tous les symptômes du bonne boulimique vomisseuses avec des crises variant de 1 à 5 fois par jour. Bien entendue quantité colossale et vomissements spontannés.

Mais si je vous écrit c'est parceque Oui, Bou.. je le suis encore mais il y a une raison.
Je vit, bien défois j'ai pu me dire bon il est temps d'en finir. Libérer tous le monde moi ma famille tous ceux qui m'aime mais non, parceque jutement ils m'aiment. Alor je subissait ma vie, la maintenant en equilibre que pour eux, très triste!

Aujourd'hui, je suis toujours en situation d'équilibre mais pour moi. Il serait bien entendu trop long de raconter mon bonhome de chemin. Mais tout les soirs je sort du boulôt et je fonce faire la tournée des commerces alimentaires.

Je vit en nouvelle zélande depuis 4 mois maintenant. Plus de Psy, nouveau language, je parlais pas un mot d'anglais à mon arrivé, nouveau pays... Les premiers mois furent un veritable cauchemards dégringolade vers l'enfer et de nouveau, je vais mieux, moral OK, santé je m'en sort pas trop mal quand je fais pas de crise je mange quasi comme tout un chacun (ou plutôt si je ne dérappe pas pendant le repas, celui-ci est sauvé) et mon poid semble stable (j'ai beaucoup maigri à mon arrivée: crises démesurés) mais voila je fonce encore et sans envie chez les commerçants.

J'aime la vie, et souvent j'aime ma vie, comment puis-je intercepté ce si petit moment.

Est-ce encore possible après tant de temps?

Je pourrait et voudrait en dire d'avantages sur mon parcour mais le texte me semble déjà si long, c'est la première fois que je participe à un forum.

Merci de votre attention

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#2  20131

Re: A deux doigts d'en sortir

Bonjour Titelle,

a écrit:

je vivait dans un leur total

En effet...

a écrit:

mais il y a une raison. Je vit

Quel rapport avez vous avec le sexe, le vôtre et celui des autres ?
Quel rapport avez vous avec l'amour, vous-même et les autres ?
Vous a t on "reproché" un jour d'être née  ?


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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#3  20162

Titelle NZ
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Re: A deux doigts d'en sortir

Bonsoir Chritelle

Je ne sais pas vraiment organiser ces nouvelles informations, je vais garder la chronologie des évennements.

Sexualité enfantile: Peut-être normale.

J'ai dormi jusqu'à l'age de seize ans (à lire entre guillemets) avec ma mère. Mes parents faisait chambre à part depuis mon jeune age (4, 5 ou 6 ans). Au début j'adorait dormir avec ma mère, en plus je bénéficiée de m'endormir devant la  télé.
Pendant très longtemps, je faisait des rêves "érotiques" pour m'endormir, "des" parceque ce rêve présenté des variantes mais il restait toujours imaginé sur une même trame. Princesse enlevée, elle subissait certains sevices mais aussi une très forte resitance puis le méchant prince s'y interessait, il l'amadouère (avec une relation de force voir viol, asey flou) jusqu'à qu'elle se laisse faire (en gros, c'était la princesse des chevalier du zodiaque ce retrouvant un peu dans la peau d'angélique si vous connaissait). Je crois que le sentiment d'amour n'etait pas vraiment présent.

J'ai mit beaucoup de temp avant de pouvoir en parler, biensur un fort sentiment de honte.

Premier amour: Très fort

Je devait être en cinquième. Au début voilà, petite amourette et puis je me suis interessé a un autre garçon, le premier en question à pleuré devant moi. Alors que nôtre relation prenait fin je me suis mise à l'aimer plus fort que tout. Et puis l'histoire à duré 3 ans pleine d'interuption mais un peu comme si je lui appartenait, il était tout pour moi mon père, ce fameux prince parcequ'il me titillé souvent et moi je jouait la resistance, ça m'amuait et en plus je restait dans la normale inculqué: "c'est impensable qu'une jeune fille ait des relations sexuelles trop jeune"

Le soir de mes quinze ans, sortie autorisée, une copine dormait à la maison donc nous étions en bas dans ma chambre (en dessous de celle de ma mère qui dort généralement à poings fermés et celle de mon père complètement "sédatisé"), des copains (a savoir toujours la même bande depuis des années) nous ont donc rejoint puis tous le monde c'est sauf mon ptt copain et moi, nous faisions les andouilles rien de bien affollant sauf que nous étions ur mon lit. Eh là, ma mère ouvre la porte. En une fraction de seconde elle est devenu histèrique. Calmemant elle a demandé à tous de rentrer chez soi et refermé la porte, lorsque je suis sortit de la chambre. Elle était en larme et m'a dit: "Comment peux-tu, mais tu n'as qu'as le mettre dans ton lit, mais ce n'est pas vrai, tu es une garce?"

Je crois que ce oir là et ces mots en particulier resteront graver même si aujourd'hui il ne font plus mal. (Je suis super sensible au verbal)

Bon pour en finir avec lui, l'histoire est allé en s'estompant, l'histoire mais pas mon amour, je m'était jurer que se serait lui le premier. J'était fermé à toute autres invitation, je me considéré comme non diponible.
Un soir de fête de quartier, voilà que nous nous cherchions de nouveau, ça n'as pas loupé. Ce fut parfaitement horrible, j'amais je n'avait vraiment eu le sentiment d'être une garce, vite une douche en larmes, en larmes, tout le savon ne suffisait pas à nettoyer ma bétise. (A savoir, j'avait 17 ans et déjà malade).

Au final, je ne l'ai pas revu pendant plus d'un an ça m'était impossible, mais je l'aimait toujours. Nous sommes devenu amis, et longtemps après (Quand la machine infernale à pris le sens inverse, celui de la vie, environ vers 21 ans) amant à nos heures perdus. Aujourd'hui, toujours en relation mais l'histoire est bien réglé d'autant plus qu'il est en ménage avec ma petite cousine eh oui!!

Les hommes: Je les détestés

Je ne supporté pas les regards des hommes sur moi, tel des requins, qui te rappellent que tu existes. En fait j'était tellement en haine de moi même mais peut-être pas seulement, l'amant de ma mère passé son temps à me reluqué et il me dégouté (je vous rassure, la mauvaise aventure pour confirmé que ce n'était pas qu'une impresion est bien arrivée).
Après, j'ai joué pendant très longtemps, non seulement avec les hommes mais aussi avec ma mère. Eux, je leur laissait faire leur plan drague et se sentir monté en puissance et au dernier moment, je diparait et les laisse seuls dans leur merde et ma mère je lui racontait les pires cochonneries que je n'ai biensûr jamais été capable de faire. Puis cela m'a passé.

Aujoud'hui: Je sais pas trop. Je reste très sensible aux émotions, Je n'est pas beaucoup d'aventures mais au moins maintenant cela m'arrive. En général, c'est toujours pour tenter quelque chose de serieux mais il y à toujours une fin et c'est toujours terrible. Attention, je m'attache effectivement très vite mais lorsqu'il y à vraiment un bon felling. Le "je suis avec lui pour ne pas être seule" je peux pas.
Et en revanche, sexuellement "wha la tache!". Je suis un peu bloqué je n'ose jamais rien faire, incapable de prendre des initiatives. En fait, je suis incapable de faire un plan séduction, je ne "m'autaurise" toujours pas le droit de prendre ce plaisir.

En gros c'est tellement moin desobligeant de se retrouver la gueules au dessus des chiotte à gerber en toute puissance, c'est dingue!!!

L'Amour de soi: Une somme de petit déclics

95 est donc une année charnière, je ne supporte plus ma mère (elle est énorme et boulimique) quand je la regardait manger, de si grosses platrés, je me disait "elle mange pour moi, et puis je supporté plus l'entendre parler à mon père comme une merde, déjà qu'il me faisait terriblement honte, mais bon il y était pas pour grand chose le pauvre et en plus de ça, ma soeur vient de se marrier, donc plus à la maison.
Ok, je dit stop, je veux aller en internat, ma mère un peu désemparé mai tout compte fait personne à la maison pour justifié de son va et vient, trop bien, si bien que le vendredi elle me ramasser à la sorti des cours me déposait à la maison: "Et surtout pas de sortit, tu surveille Papa (Alcholo par dessus, je vous explique pas avec les cachetons). Je rentrais dans la cuisine je trouvait les conserve vide de ses différents repas de la semaine, son bol de café au lait avec les quinze gouters qu'il avait du tchintché... et le toilettes parceque elle elle le surveiller vachement vous imaginer pendant la semaine, tu parles. Bref je la detesté.
... Biensûr le WE est arrivé où j'ai répondu "oui, oui t'inquiette je bouge pas". Quand je suis rentrer à 09h du mat de chez une voisine avec qui nous avions regardé la télé la veille j'ai trouvé mon père étalé par terre. He bien là, je le croyait délivré de son enfer, merci mon dieu, a la fois si malheureuse et soulagé. Merci mon dieu, aujourd'hui, c'est peu être le plu heureux, il mène toujours sa vit rythmé par les cafés au lait, mais rien ne l'atteint. Ce sont des infirmière qui s'en occupe et c'est bien mieux.

Bref voilà mes repères ma mère, mon père, voilà le tableau avec ça t'as vraiment envie d'en voir beaucoup plus, par dessus ça, je suis l'enfant honteuse de juger ses propres parents. Attention, la dégringuolade est enclenché, l'année d'après ma meilleure amie décède, elle, elle croquait la vit alors que moi je prier tous les soir pour mourrir pendant la nuit. Je ne peut plus monter à cheval complètement bloqué (c'était mon seul échapatoire). L'histoire avec mon beau père, mon père qui est restait perché je sais pas combien de temps, plus aucune clinique ne le voulait, il l'on même viré de Marchand. Attouchements par un toubib à la con.

Mes déclics sont intervenus lors d'hospitalisations (il y en a eu pluieurs) et pour les lecteurs en difficulté, n'hesitez à travailler avec les infirmiers, ils sont d'un soutient énormes. Bon, je suis désolé mai c'est trop long!!

Juste, oui, même si j'ai souvent tendance à l'oublier, j'ai un amour propre et j'en profite pour faire un clein d'oeiul à Estrelliya, je suis quelqu'un de bien, je suis pleine de petits défauts pas méchants et marrants, je suis pas mal foutu parceque j'ai retrouvé un poid normal (j'ai pris 15 killo), je livre mes combats, je travaille. Je peu être fière (ce n'est pas vraiment ma mentalité) parceque je joue du piano, d'accord je ne suis pas virtuose mais c'est déjà pas mal de savoir jouer d'un instrument, j'ai repris mes études à 24 ans et aujourd'hui j'ai un super diplôme alors c'est vrai c'est pas un parcour classique dit normal. Chaque jour est fait pour t'enrichir et même la maladie, c'est une sacrée leçon de vie. Alors tu vis avec, de toute manière, pour le moment elle est là, peut-être que c'est grâce à elle que je me delecte de petits plaisirs que d'autre ne voit même pas.

Oui je sais quand je me lis, moi aussi je me demande si je suis malade et pourtant oui.

Désolé pour la longueur mais le sujet est trop important.

Merci encore

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#4  20197

Re: A deux doigts d'en sortir

a écrit:

A deux doigts d'en sortir

ET

a écrit:

je me demande si je suis malade et pourtant oui.

Cela serait dommage d'en rester à deux doigts... qu'en pensez vous ? Vous êtes sur la bonne voie, reste à s'autoriser le reste...


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