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Douleur physique ... soulagement psychique.

#1  19749

absolu
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Douleur physique ... soulagement psychique.

36 ans
Je me considère dépressif depuis l'age de 15 ans.
Mes troubles sont des troubles paniques et, lorsqu'ils sont réfrénés par les médicaments, dépressifs (envie de rien, de mourir, etc...)
Je suis depuis 7 ans sous antidépresseur (deroxat, 60 mg par jour maintenant) + anxio (6 xanax) et neuroleptiques la nuit.
Enfant, j'ai été anorexique de 1 à 13 ans. Je me levais toutes les nuits en état de somnambulisme, et tournoyais sur moi-même en vomissant.
Ado plutôt renfermé, cherchant des solutions dans les freud, yung, lacan et autres.
Adulte je suis.
J'ai commencé une psychothérapie de soutien à consonance analytique après un premier clash, licenciement ds ma première boite avec 10 autres personnes dont je me sentais responsable, et dont j'étais responsable en partie.
Mieux.
Départ sur paris, puis recrise ds une autre boite me faisant repartir vers les médicaments et une véritable analyse. A laquelle j'ai mis un terme, l'analyste ne respectant pas les règles (horaires décalés à la dernière minute, etc, du fait qu'il était aussi généraliste).
Troisième clash il y a 1 an et demi. Mon grand-père (père adoré de substitution) prend son fusil et se suicide. 2 mois après mon arrière grand-mère se fracasse le crâne dans la cuisine. 2 mois suivent et ma grand-mère meurt dans d'atroces souffrances à l'hôpital.
Remédication, et début d'une analyse il y a 1 an avec un bon.
Pour autant, le fantôme de mon grand-père suicidé me hante (pas le premier suicide ds la famille, son beau-père s'était aussi suicidé). Résultat, je me mets à boire en plus des psychotropes. L'alcool était au début destiné (par moi) à amplifier les effets calmants des médocs, alors que je réalise maintenant que je suis rentré dans une phase d'autodestruction. Je bois, bois bois jusqu'à me forcer à vomir, et je sens un soulagement dans la souffrance du vomissement ou des effets secondaires de l'alcool.
Bien entendu je continue mon analyse, mais comme tout analysant le sait, le temps de l'analyse n'a rien à voir avec l'horloge atomique. Alors je sais, la culpabilité des survivants suit le deuil d'un suicidé. Mais comment puis-je arriver à évacuer ce fantôme, comment puis-je arrêter de me faire du mal ? La question primordiale étant : quand la douleur physique devient soulagement psychique, quelle sortie possible ?

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#2  19794

Re: Douleur physique ... soulagement psychique.

bonsoir,
vous parlez de faire un analyse avec un bon.. bonne nouvelle , lui avez vous "donnez" ces infos :

a écrit:

j'ai été anorexique de 1 à 13 ans.

et

a écrit:

Je bois, bois bois jusqu'à me forcer à vomir, et je sens un soulagement dans la souffrance du vomissement

?? une certaine similitude, non !?

a écrit:

Alors je sais, la culpabilité des survivants suit le deuil d'un suicidé.

.. je crains que vous ne confondiez avec la "survivance" à un accident ou une seule personne a survécue alors que tous les  autres sont décédés..

a écrit:

Mon grand-père (père adoré de substitution)

qu'est 'il de votre vrai père?


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#3  19797

absolu
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Re: Douleur physique ... soulagement psychique.

Bonjour, et merci pour la réponse.
Oui à la première question puisque faire une analyse consiste à tout dire.
Je suis d'accord sur la similitude entre  mon anorexie d'enfant et les vomissements : je retrouve mes angoisses d'enfant, ensuite, le travail analytique doit trouver les raisons mais il faut parfois du temps.
Je ne confonds pas, l'information me vient de mon psychanalyste : vivre le décès d'une personne proche génère une culpabilité chez le survivant, voire rappelle un fantasme de mort sur le proche qui elle même génère une culpabilité. La culpabilité elle génère chez moi des crises d'angoisses et de panique.
Réellement son son beau-père, psychologiquement : celui qui lui a "volé" son rôle de père vis à vis de moi.

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#4  25764

Re: Douleur physique ... soulagement psychique.

a écrit:

rappelle un fantasme de mort sur le proche

ou bien souvent entretient le fantasme du non vécu, du non dit.. et c'est souvent la période la plus dure dans le passage et l'acceptation du deuil.


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