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zahra · 25197

Mon fils a 19 ans. Il a refait sa première année de fac, sciences exact et il passe en deuxième avec des modules en dettes et des résultats pas très brillants, bien qu'il ai d'excellentes capacités. La raison, la flemme et les jeux vidéo en ligne. Mon mari dramatise et le conflit est à son paroxysme. J'ai eu une discussion avec mon fils, qui m'a assuré qu'il en avait tiré les leçons et j'ai constaté de visu le changement d'attitude. Il a sérieusement l'intention de travailler et de se rattrapper cette année. Mais qon père ne lui fait pas confiance et le lui montre. Il le dénigre, le dévalorise et le harcèle. J'ai peur que cette attitue nuise à ses bonnes résolutions. Le fossé se creuse entre mon fils et son père. Ils ne se supportent plus et sont très hostiles l'un envers l'autre. C'st un véritable enfer pour moi. Pour mon mari, seul les résultats scolaires comptent et le mettent très en colère. Moi je pense que mon fils a besoin de faire son expérience, qu'il se cherche et qu'il est encore jeune. Nous devons l'aider à apprendre de ces erreurs et se tracer sa propre voie. Mais comment discuter avec mon mari et surtout comment protéger mon fils contre des séquelles possibles. Je pense plus à préserver la relatipon père enfant pour la vie. je pense à plus tard et je ne veux pas me retrouver dans une situation où mon fils ne nous adressera même plus la parole une fois actif. Je ne m'iquiète pas pour son avenir matériel. Je veux préserver l'affectif.Je sais que mon mari regrettera amèrement cette attitude s'il y a une rupture définitive. Je souhaite agir avant qu'il ne soit trop tard.

Entre mon fils et moi, le courant passe mieux et nous communiquons plus ou moins normalement.
le conflit est entre mon mari et moi qui m'accuse de saquer son autorité et me reproche l'echec de notre fils.

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Christelle Moreau · 25266

Bonjour,

qu'est ce qui vous fait penser cela :

a écrit:
une situation où mon fils ne nous adressera même plus la parole une fois actif.

Que se passe t il de si irrémédiable pour que vous craigniez cette rupture ?
L'avez vous déjà rencontrée ?

Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.

M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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zahra · 25280

Bonjour
Merci de réagir à mon message
En fait, actuellement mon mari refuse d'adresser la parole à notre fils (même pas bonjour), et je vois que mon fils en souffre.

En plus, mon mari m'en veux de ne pas le suivre dans sa "punition".

La situation peut facilement s'inverser une fois que mon fils sera complètement autonome.

Que dois je faire pour réatblir le dialogue et la communication entre eux?

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Christelle Moreau · 25281

Bonjour,

votre mari exerce ce que l'on appel un chantage affectif sur votre enfant. Il joue avec son sentiment de culpabilité. Il serait bon qu'il cesse ce chantage car il ne mène pas là où l'oppresseur désir que son sujet aille.
Car il s'agit bien de désir et de violence contenue. Comment faire accepter impérativement aux autres que l'on a raison, sans faire preuve de violence : en jouant de et avec leur amour et en les faisant culpabiliser d'agir à l'encontre de soi...
Voici comment fonctionne le tyran affectif. Et il semblerait que votre mari "subisse" et "impose" sa propre violence aux autres de cette façon de peur qu'elle ne paraisse autrement.

Dans un premier temps, il est important que VOUS ne participiez pas à cette tyrannie.

Votre fils n'est pas un "objet" que l'on utilise et rejète lorsqu'il n'est plus conforme à son bon plaisir. Vous avez raison de vous opposer à ce chantage et je vous encourage très vivement à perdurer dans ce sens. Ainsi, vous allez vous protéger, mais aussi le protéger de son père et de la douleur qu'il met en place.

Alors, bien sur, il ne s'agit pas de le couver, mais de lui rappeler en tous sens , avec vos mots,
-qu'il est important qu'il se fasse, lui même.
-que chaque échec peut être un tremplin vers la réussite si on l'analyse, le comprend et s'en sert pour rebondir.
-Qu'il a en main son avenir et que son avenir LE regarde et le concerne directement.
-Que votre désir de l'accompagner à surmonter ses erreurs est sain et bon, qu'il est le même que lorsque vous l'avez autoriser à marcher, si il tombait , je suis certaine que vous ne vous mettiez pas en colère...Ni son père d'ailleurs.
-Que dans chaque action qu'il entreprend , il se construit petit à petit
-qu'il a le droit à l'erreur et que cela n'enlève en rien l'amour que vous avez pour lui.
De lui redonner sa place d'enfant , de fils, et conserver la vôtre de mère accompagnante vers l'autonomie.

Dans un second temps, il est effectivement possible qu'il ai besoin que vous ou d'un professionnel ( car vous ne pouvez pas être tout pour lui et qu'il faut savoir aussi se protéger et protéger son couple ) pour le protéger de la colère qu'il est susceptible de développer envers son père.

Vous avez raison de vous inquiéter de cet acte posé, votre fils est en danger, car il subit une pression qu'il n'est pas acceptable de subir , tout simplement.

En ce qui vous concerne, je vous invite à être vigilante sur le mode de fonctionnement de votre mari, afin de détecter un éventuel chantage affectif vous concernant. En d'autres termes, je vous invite à vous protéger aussi avant que cela ne vous atteigne/touche.

Le concernant, il serait bon que votre mari consulte, car le chantage affectif est une substitution, un palliatif d'agir de la violence non dites.
Sa colère est intérieure, il serait bon qu'il l'exprime autrement.

Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.

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zahra · 25292

Merci infiniment pour votre réponse. Je vois plus claire en cette situation. Je craignais d'avoir tort. je suis rassurée aussi bien pour mon attitude que celle de mon mari. J'ai fini par penser qu'il haïssait son propre fils. Je situe mieux le problème.

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