maman désemparée!

Bonsoir.

J'ai un fils qui a eu 23 mois le 05 dernier, il se prénomme Killien.
Depuis sa naissance il n'a jamais fait ce qu'on appelle une nuit de sommeil correcte.
Dès sa première nuit, il était victime de coliques du nourrisson, souvent malade bronchite, angine, etc..
Maintenant nous avons institué un processus avant d'aller au lit puisque Killien peut très bien être couché à 20h30 pour finalement s’endormir qu'à 22h30-23h, et ce sans problème, il finit par trouver le sommeil jusqu'à environ 1h30 où il peut rester éveillé jusqu'à 3h30-4 h et pendant ce temps, il me regarde, veut jouer bref, n’a plus sommeil… Et, si je ne suis pas près de lui (l’éloignement, j'ai déjà tenté de faire assez souvent pendant plus de 3/4 d'heure) il continue à pleurer jusqu'à se faire vomir!!!!
J'avoue que parfois par le fait d'être extrêmement fatiguée, je le fesse et lui dit que je ne vais pas rester à le regarder chercher son sommeil et, par ces paroles, les chutes du Niagara de mon fils reprennent...
Je suis la seule à pouvoir le coucher étant donné que mon homme est chauffeur routier international donc absent du lundi au vendredi soir voire samedi matin.
Je me suis occupée de mon fils de ce fait seule jusqu'à ses 3 mois et demi (reprise de mon travail) et je dois avouer non avec une certaine culpabilité… parfois mon fils "dort" chez mes parents qui le garde déjà la journée et, pour m'aider à me reposer afin d'être fraîche et dispo au travail.
Néanmoins, il ne dort pas plus chez mes parents et passe son temps à faire tourner ces derniers en bourrique puisqu'il passe de la chambre de ma mère à l'étage au rez-de-chaussée pour dormir près de papy (mon père dort dans une autre pièce que ma mère pour raison de syndrome d'apnée du sommeil appareillé et trop bruyant) Je tiens à préciser que mon fils a donc deux lits pour lui un à l'étage et l'autre en bas, qu'il dort seul dans son lit mais dans la même pièce que l'un de mes parents) et bien sûr, se réveille aussi souvent qu'à la maison.

J'ai consulté un ostéopathe ainsi qu'un homéopathe. Ce dernier m'a dit que mon fils souffrait d'un sentiment d'abandon et ne supportait pas le noir, il est donc depuis avril 2008 sous traitement homéopathique, je dois reconnaître avec un certain succès quand même puisqu’il arrive qu’il ne se réveille plus que 2 fois par nuit en se redormant aussitôt (6-8 fois auparavant sans se rendormir bien sur !) Depuis la consultation du mois d’avril, nous lui avons mis une veilleuse et sa multitudes de nounours et doudous dans son lit pour le rassurer.

En ce qui concerne l'endormissement, nous avons un rituel il fait un bisou à chacun de ses nounours, il faut bine évidemment que son Oui-oui soit tourné de façon que lorsqu'il se réveille il voit le visage du Oui-oui ainsi qu'une peluche-chien qu'il a appelé DAN!
Donc je lui chante des chansonnettes en le berçant dans mes bras et en le couvrant dans sa couverture comme quand je le faisais lorsqu'il était nourrisson (sinon il ne ferme aucunement les yeux...) et c'est après avoir repris en chœur avec moi certains airs qu'il daigne s'endormir comme cela mais avec une telle sensibilité que lorsque je le pose dans son lit, (si ce n'est pas sa phase de sommeil profonde), je dois tout recommencer au péril de l'entendre pleurer en me réclamant alors qu'il est encore à moitié dans mes bras...
je commence à être exténuée et pourtant depuis 2 mois je ne le reprends que le week-end mais en allant le voir tous les soirs chez mes parents et en restant un maximum de temps avec lui (environ de 16h30 à 20h30 voire plus).
Lorsque je repars chez moi seule, il ne me réclame pas, au moment de la séparation, il me fait un énorme câlin et bisou puis repart jouer avec son papy et sa mamy.
J'avoue que bien souvent je pleure sur le chemin du retour car j'aimerai bien reprendre mon fils chez moi mais vu qu'il ne dort pas ses nuits... pour le moment c'est la meilleure solution que nous avons pu trouver.

Merci de m'avoir lu et j'espère que vous répondrez et pourquoi pas trouver une autre solution afin que je puisse ne plus culpabiliser ou, encore mieux pouvoir reprendre tous les soirs mon fils (Quel bonheur ce serait!)