On considère qu’il y a actuellement en France environ 60 000 personnes qui meurent prématurément à cause de leur tabagisme. Le tabagisme est reconnu comme la première cause de mortalité qui puisse être prévenue. L’arrêt du tabac permet une réduction substantielle de l’excès de risque pour les pathologies cardiovasculaires et les cancers. Bien que la population soit largement informée des risques encourus en poursuivant le tabagisme, moins de 5% des tentatives d’arrêt sans soutien médical aboutissent à une abstinence d’une année (1).
Le tabagisme est reconnu comme étant une addiction, c’est à dire un comportement qui permet à la fois l’éprouvé d’un plaisir et le soulagement d’une tension interne, comportement qui est répété, malgré les efforts du sujet pour en réduire la fréquence, et malgré ses conséquences négatives.
Comme pour les autres addictions (alcool, drogues, médicaments...), le traitement est composé d’éléments psychologiques, pharmacologiques et sociaux. Il vise essentiellement à renforcer la motivation au changement, à susciter la décision d’arrêt, à aider le sevrage et à prévenir la rechute, et, si rechute, à encourager le patient à persévérer dans sa démarche.
Lire...