Depuis plus de trois ans, et ce, surtout depuis l'amendement Accoyer portant sur la règlementation du titre de psychothérapeute, les milieux psy tergiversent, s’interrogent et se tabassent verbalement à coup de savoir et de parcours reconnus ou pas, par qui ou par quoi.
Il eu s’agit un temps, de formation universitaire obligatoire en psychologie clinique pour user du titre de psychothérapeute, puis vint le livre noir de la psychanalyse, enfin, se greffa la possibilité de considérer les psychanalystes comme des psychothérapeutes.
Donc, par voie de conséquences, la possibilité d’une possible obligation au parcours universitaire classique pour eux aussi. Enfin, et ce, il y a quelques jours, un revirement de situation annonçant la nouvelle année.

La Ministre de la Santé a mis en place un groupe de travail chargé de rédiger des décrets pour janvier.
On peut donc déjà penser que le bon rapport que cette ministre entretient avec Jacques-Alain Miller, entre autres , mais aussi avec toute la psychanalyse, permettra de laisser en paix les institutions psychanalytiques d’ordre privé.

D’après Libération, je cite :

« Le diplôme de psychologie clinique, qui sera exigé pour user du titre de psychothérapeute, ne sera pas que le fait de l’université. Des instituts pourront passer contrat »

Une excellente nouvelle donc, pour toutes les institutions et grandes écoles privées qui constituent l'essentiel des formations actuelles sur le "marché" de la thérapie.

Et, puisque la mention de psychothérapeute n’est pas obligatoire pour le psychanalyste, si il ne désire pas en porter le titre, alors, il pourra exercer sans demande ultérieure ou homologation quelconque. Il devra cependant répondre, comme à ce jour, d’une reconnaissance de ses pairs. Pour en savoir plus et pour commenter l'article, rendez vous sur notre forum