Mon enfant pleure avant d'aller se coucher :

Au cours des trois premières années, rien n'est vraiment constant, les acquisitions que l'on croyait pérennes régressent et toute la famille s'en voit chamboulée. L'enfant peut ne plus dormir de la même façon pendant une petite période ou pleure et réclame ses parents avant l'endormissement... Si, votre petit faisait ses nuits depuis très longtemps, il est probable que cela ne dure pas vraiment, ne perdez pas patience, vous aussi vous avez des hauts et des bas...

"Que c'est agaçant !" : me confiait une maman exténuée et qui ne savait plus très bien comment faire pour se reposer. Cela influe sur le couple par voies de conséquences, puisque la fatigue influe sur le comportement.

Pour le refus d'aller se coucher le soir, rien ne vaut une bonne dose de tendresse, d'accompagnement, un livre, un câlin, une chanson et de la confiance en soi et forcément en lui. Vous pouvez lui rappeler qu'il y a quelque jour il dormait si bien, que vous êtes certain(e) qu'il va y parvenir et surtout que vous êtes là tout, prêt de lui, en cas de besoin.

Si vous sentez que votre enfant souhaite être proche de vous, alors pourquoi ne pas y répondre ? Si toute fois de votre côté vous n'en pouvez plus, n'attendez pas d'être exténuée pour le lui en parler. Oui, vous pouvez exprimer à votre enfant votre fatigue et lui demander de dormir pour lui, pour son cerveau mais aussi pour vous, pour votre lait, pour vos sourires partagés. Vous allez lire sur le net, la possibilité de mettre en place un rituel du coucher, sachez que cette technique est excellente car elle permet à l'enfant de se repérer dans le temps et de le rassurer, par contre, si votre enfant a besoin de vous, ce n'est pas elle qui va pallier à sa demande !
Souvent les parents arrivent à mon cabinet en me disant que leur enfant a un rituel du coucher et qu'il peine pourtant à s'endormir. Oui, si l'enfant exprime un besoin d'affection, de douceur, une demande de câlin ou encore ne parvient pas à gérer son stress accumulé dans la journée, alors, le rituel ni pourra rien. Si de votre côté, vous êtes stréssé(e), vous pouvez par exemple faire une petite séance de gestion de stress, respiration intensive ou relaxation avant d'aller le voir ou encore mieux avec lui afin qu'il sente que vous êtes totalement serein(e) pour le coucher.
Si vous n'y connaissez rien à la Gestion de Stress, renseignez vous, il existe des formations à Nice, à Cannes, mais aussi en E-Learning sur le net, je les dispense à tous les parents. Souvent, elles peuvent être prise en charge en CPF car je suis agrée.

Enfant lève tôt :

Monsieur ou mademoiselle "petit-d'homme" peut décider du jour au lendemain que 5h00 du mat est une excellente heure pour se réveiller. Dans ce cas, pas de précipitation, c'est son choix après tout, pas le vôtre. Bien-sur, en bons parents, vous vous dites qu'il va avoir sûrement très faim... Mais votre petit est debout ce matin très tôt, certainement pour d'autres raisons, bien que celle-ci en soit une excellente. Il peut tout bonnement avoir une folle envie de jouer, ou encore ne pas avoir la totale pénombre dans sa chambre et se dire que la journée a sûrement commencer, votre silence lui démontrera le contraire. Rien ne vous empêche de glisser deux ou trois petits livres ou jouets à sa portée de main pour le faire patienter. Pour les plus malins ou les plus grands, offrez lui une bonne grosse pendule et indiquez-lui avec un petit coeur ou avec de la couleur, l'heure à laquelle vous l'autoriser à s'égosiller afin de vous réveiller, à la longue, si vous lui montrez régulièrement votre petit bout sera très fier d'avoir compris le nouveau jouet pour les grands que vous venez d'arborer dans sa chambre. Bien sur, si votre enfant se réveille en pleurant, il ne s'agit plus là de la même demande( voir plus loin)... Voici un exemple de fractionnement d'horaires en journée qui permet à l'enfant de se repérer dans le temps ( vous pouvez également l'appliquer en nuit dans sa chambre.) Allez hop, on transforme une pendule (c'est en anglais mais on comprend tout en regardant) D'autre part, c'est une astuce qui peut servir pour les enfants à partir de 3 ans et en périscolaire tout au long de la journée.

D'où viennent les petits troubles du sommeil ?

L'apparition inattendue d'un sommeil perturbé n'est pas toujours facile à expliquer, mais l'on peut déjà être attentif à plusieurs petits facteurs ou alertes divulguées par votre petit.

Un bon truc à se rappeler :


Êtes-vous parti, un soir, un matin ou un après-midi pendant sa sieste, sans le prévenir... Si c'est le cas rassurez le, il a peut-être tout simplement peur que vous vous en alliez encore une fois pendant son sommeil. Vous pensiez que'il n'était pas au courrant ? Et bien, si, il en sait des choses ! La petite alerte se traduit souvent par le collage intégrale et intensif de bébé, tel un ruban adhésif à votre coeur battant juste avant dodo.

Bien-sur, tous changements (d'espace, de lieu, la venue de quelqu'un, le départ d'un autre, un changement dans votre travail, ou dans vos habitudes...) même peu important à vos yeux et pas expliqué ou mal compris par votre enfant peut être une source d'angoisses. Et vous en ce moment, comment vous sentiez vous ? fatigué(e), stréssé(e), bientôt la reprise ? Et si vous vous détendiez un peu plus et preniez un peu plus soin de vous, prenez vous le temps de vous écouter ?

Bien-sur, vérifiez que votre enfant ne souffre pas d'une dent qui pousse ou ne vous "couve" pas la varicelle ou autre maladie infantile de ce genre. Menez l'enquête sans pour autant vous torturer. Cela aura pour effet deux incidences, non seulement vous serez plus rassuré(e) d'avoir écarté(e) le pire et vous confortera dans le fait que les agitations de bébé ne sont pas si graves et certainement passagères... Chercher les explications possibles diminuera votre angoisse et vous permettra peut-être de trouver la solution au problème. Tout n'est pas psychologique ! Une fois tout écarté, alors vous serez certain(e) que c'est à présent dans la relation et le désir de partage que la demande se situe. Tout sera alors plus clair et sans équivoque.

Et si vous preniez conscience de quelques actions ?

-Se précipiter dans sa chambre au moindre hurlement, lui signifie tout simplement que vous n'êtes pas sereine et que vous vous inquiétez pour lui. Est ce le cas ? Et si vous lui laissiez au moins le loisir de se rendormir tout seul ? Il n'y parvient pas tout seul et vous avez lu sur le net qu'il ne fallait pas laisser son enfant pleurer tout seul ! Rassure-le ou plutôt rassurez-vous ! Et si vous cessiez de lire tout ce qui vous tombe sous la main en matière de conseil bébé ? Peut-être cela vous angoisse t il d'avantage ?
Vous êtes la meilleure des mamans possible pour votre enfant ! Essayez d'avoir confiance en vous et faites lui confiance également. Si vous avez besoin d'être rassurée et d'en parler, n'hésitez pas à me téléphoner pour prendre un rendez-vous, il se pourrait bien que cela vous aide à vous décontracter.
Pour le côté pratique, il reste à recommencer son rituel du coucher et cela autant de fois qu'il le lui est nécessaire, même en plein milieu de la nuit à mi-voix, tout en douceur.

Ne vous énervez pas, soyez confiant(e), bref(ve), doux(ce) et clair(e) dans vos idées et chuchotez pour lui faire comprendre que tout le monde dort et que ce n'est pas l'heure de se réveiller. Tout rentrera dans l'ordre dans quelques jours.

Et si vous craquiez pour un CO-DODO ? Vous avez tout le loisir de partager votre lit avec votre enfant lorsque vous avez envie de le faire en commun accord avec lui, mais lorsque lui s'égosille en plein milieu de la nuit, il est probablement préférable que vous allongiez dans le sien plutôt que vous lui cédiez votre place... Il pourrait comprendre que c'est ainsi que l'on s'installe dans le vôtre, ce qui serait tout de même assez ennuyeux pour votre couple ! Si un super co-dodo vous tente, essayez plutôt pendant la sieste, c'est tellement tentant, ne vous le refusez pas ! De son côté, vous pouvez le lui proposer exceptionnellement de temps à autres, mais dans ce cas, cela aura été énoncé et proposé à l'avance, comme étant exceptionnel, comme cela il n'y aura pas de confusion. Oui, tout peut se parler avec bébé, quelque soit son âge !

Avoir confiance en soi, c'est également lui accorder confiance :

Si vous vous retournez, vérifier que cela se passe bien ou encore attendez derrière la porte, votre enfant percevra votre hésitation et ne manquera pas de vous rappeler, car si vous hésitez pourquoi lui, Non ?

Enfin, pensez que vous êtes en train de construire son potentiel et sa capacité à dormir paisiblement, seul, en toute confiance et cela pour un sacré bout de temps, pour ne pas dire définitivement car, à l'adolescence et à chaque bouleversement de la vie, le sommeil peut être en quelque sorte un bon indicateur de notre qualité de vie. Cela ne doit pas vous mettre la pression, mais vous permettre d'en déterminer l'importance. La qualité du sommeil est édifiant et salutaire à tout âge. D'ailleurs, au fait, comment dormiez-vous avant l'arrivée de bébé ? Et quand vous étiez petit(e) ?

Qu'appelle-t-on le rite d'endormissement ou rituel du coucher ?

Le rite d'endormissement, encore appelé rituel du coucher est un petit processus qui permet à votre enfant de se préparer à votre séparation, de se repérer dans le temps, de se détendre et comprendre qu'il est temps d'aller se reposer.

Tout d'abord, choisissez une heure ( par rapport à ses repas, ses habitudes, les vôtres...et essayez de vous y tenir à 15 minutes prêt.

Combien de temps, le rituel du coucher "doit"-il durer ?

Tout d'abord, rien n'est fixe, vous êtes les parents et vous seul(s) connaissez votre enfant. Attention tout de même à la longueur de ce petit temps de partage qui devra être systématique. Si vous le concevez trop long, pensez à vous en plein milieu de la nuit...
il ne s'agit donc ni d'expédier "Babydoo" au lit, ni de passer la soirée avec lui... 5 mintues, 10 minutes ou maximum, une demi-heure semble parfaitement raisonnable voire un déjà peu long selon son âge et son comportement. Si le rituel lui semble trop long cela risque de l'énerver, trop court, il peut être déçu et frustré, sachant que le petit train du sommeil passe toutes les 15 minutes, 10 à 12 minutes semble être parfaites.

Besoin d'idées ?

  • vous pouvez lui faire un câlin ou
  • lui lire une histoire
  • ou lui proposer de regarder un livre tout seul et
  • lui chanter une chanson ou encore écouter de la musique toute douce
  • ou tout simplement lui donner le bain avant dodo avec un gros bisou...


L'important, à mon sens, est de ne pas tout cumuler et d'éviter toute forme d'excitation, comme la télévision, la radio, la musique forte et rythmée.si beaucoup de douceur et de tendresse sont au rendez-vous et que le rituel n'est pas très long, bébé sentira alors votre sécurité afin de construire la sienne.

Attention à votre attitude :

Bien-sur, de votre côté, il est indispensable que vous ayez envie aussi que votre bébé dorme, car pour les parents aussi, c'est une séparation, pensez-y ! Si vous avez des angoisses ( peur de la mort subite du nourrisson, culpabilité de ne pas vous êtes occupée assez longtemps de lui en cette journée...), même si vous n'en avez jamais parlé à personne... Votre enfant, lui, les connaît certainement ( disons que si il n'en connaît pas le fond, il en ressent la forme !) Gérez d'abord vos petits soucis de ce genre, avant même de vouloir résoudre ceux de bébé, car rappelez-vous que votre enfant est comme "une éponge", il absorbe vos propos, votre comportement, mais aussi vos réactions, il ressent donc vos soucis, vos inquiétudes et perçoit vos doutes et vos angoisses. On déstresse, il suffit juste de parler de soi et tout rentrera dans l'ordre. Rien n'est définitif et tout cela n'est pas de votre faute, les agents strésseurs viennent pour la plupart de sources extérieures.

Le maître mot, si il y en a un, est de vous en remettre à vous même... De vous regarder. Bien souvent, il est nécessaire d'opter pour un regard extérieur neutre et bienveillant qui puisse permettre cette échange avec vous-même. N'hésitez pas à consulter.
Bien sur, bébé aime la régularité, cela le rassure, alors si vous le couchez à la même heure, au même endroit, avec les-mêmes mots, la même tendresse et les-mêmes gens, il aura plus de faciliter à trouver le sommeil et ce, sans négociation, sans querelle, en "silence" ( en chuchotant, calmement ).
Les gags de nos petits grands
-Le petit verre d'eau supplémentaire est un prétexte en hiver.
-Le pipi supplémentaire n'est pas nécessaire 10 minutes après l'avoir déjà fait, une vessie met beaucoup plus de temps se remplir, rappelez vous vos échographies...

Comment peux t-on faire le week-end ou lors des soirées exceptionnelles ?

Et le week-end, me diriez-vous ?
Même chose, à vous de négocier avec votre moitié, grasse-mat pour l'un le samedi, grasse-mat pour l'autre le dimanche.... Eh oui, vous vous attendiez à quoi ? Il n'y a pas de miracle non plus...
Si vous partez en vacances, expliquez bien à votre enfant que pendant ce laps de temps la coucher ne sera pas identique. Qu'il se fera ailleurs et pas à la maison, qu'il y a des chances pour que les horaires des couchers soient tardifs exceptionnellement. Il est important pour lui aussi qu'il intègre aussi que dans le changement il y a des également des habitudes. Même si c'est un peu différent, ce qui ne change pas , c'est que vous soyez là, proche de lui toujours et encore, au risque de revenir des vacances avec des cernes immenses en dessous les pupilles...

N'hésitez donc pas à livrer vos détails : vous dormirez tous ensemble ( hôtel ou tente), ou encore chacun dans sa chambre (gîte...) et précisez bien que le retour à la maison est prévu tel jour : ce n'est pas un déménagement définitif. Vous pouvez aussi lui montrer sa chambre, et le faire participer à l'installation dans les lieux en n'oubliant pas de lui indiquer où VOUS dormirez, cela aura pour but de le rassurer. Forcément, n'hésitez pas à le rassurer et pensez à emporter les objets essentiels qui peuvent le rattacher à lui. Son doudou, sa tétine, et les petits éléments qui constituent son rituel d'endormissement : livre, CD ou autres... )

Pour quel raison fait il ça ?

Tous les enfants un jour ou l'autre protestent n'importe quelle séparation et c'est souvent celle du soir qui est la plus ennuyeuse pour eux, car le fait que tous les autres membres de sa famille, eux, continus de vivre, rire et jouer et ne vont pas se coucher est quand même très pénible. ( entre autres ) Combien de choses va t- il pouvoir perdre ou rater ?

D'autre part, à chaque âge sa peur, elles sont nécessaires à l'autonomie, mais sont souvent envahissantes et difficiles à apprivoiser sans l'aide d'un référent. Le sommeil et l'autonomie font donc partie des apprentissages majeurs dans la vie de l'enfant.

LES CAUCHEMARS, LES MAUVAIS RÊVES ET TERREURS NOCTURNES:

Tous les repères temporels, d'apprentissages et de règles que vous lui inculquerez seront autant de potentiels à la réussite de son bon endormissement. C'est la raison pour laquelle, lui apprendre la gestion de stress et la relaxation dès le plus jeune âge est un réel atout pour lui, comme pour vous. Lorsqu'ils dorment, les enfants font, comme les adultes, des cauchemars, de mauvais rêves, sont somnambules ou parlent en dormant.

Comment réagir et mieux comprendre ?

Les cauchemars et les mauvais rêves ( à ne pas confondre avec les terreurs nocturnes) sont assez fréquents, surtout lorsque l'enfant rentre en maternelle : Lorsque votre enfant fait un mauvais rêve, il utilise tout simplement son sommeil, pour décompresser après une journée de stress. Demandez-lui de vous raconter son rêve, cela vous permettra de passer un petit moment avec lui et lui permettra de tout évacuer si il s'en rappelle. Bien sur, n'insistez pas si il ne vous le raconte pas, c'est qu'il a une bonne raison de ne pas vous le raconter, soit il ne s'en souvient plus, soit ce rêve fait partie intégrante de son jardin secret.

Si votre enfant réitère le même cauchemar pendant plusieurs semaines, parlez en à son pédiatre, il vous aiguillera et pourra peut-être, identifier avec votre aide, la source de son stress.

Bien-sur, si votre enfant se souvient de son rêve et vous le raconte, ne poursuivez pas la sorcière dans le couloir avec votre propre manche à balais, car vous signeriez alors, la véracité de son existence...

TERREUR NOCTURNE

Un peu avant la nuit profonde, vers 23H30 votre enfant se réveille en sursaut, il est en sueur, rouge écarlate, les yeux exorbités, hurle et est inconsolable... Ne prenez pas peur, il s'agit de terreur nocturne et certaines études en psychologie clinique démontre que ces terreurs nocturnes sont salvatrices et source d'évacuation total de stress. Avec l'âge, cela passera. Parlez en à votre pédiatre, mais ne vous alarmez pas, rassurez le, vous êtes là aussi pour cela. Dans ce cas, là encore, et si vous appreniez la gestion de stress ? Sa proqtique est possible en famille et elle apporte beaucoup, notamment pour ce genre de troubles.

Par contre, si votre enfant est somnambule ou parle en dormant alors, soyez très vigilant. Tout d'abord, anticipez. Surveillez bien, qu'il n'y ai rien de dangereux de laissé au hasard sur son potentiel chemin, investissez dans une rambarde pour vos escaliers, car votre enfant peut tout à fait se blesser lors de son escapade nocturne.

Bien-sur, plus l'enfant est stressé et plus le somnambulisme s'aggrave, restez vigilant. Le somnambulisme touche plus les petits garçons que les petites filles et disparaît souvent à l'adolescence, pendant ce grand changement... évitez d'en parler avec votre enfant, cela pourrait générer d'autres troubles. Il se pourrait par exemple que ses rêves à répétitions deviennent un point d'orgue et un domaine de flatterie ou pire encore une souffrance honteuse puisque incontrôlable.

Si votre enfant en a conscience, rassure-le, c'est en général les esprits très vifs qui subissent ce genre de choses. Et si on dédramatisait la chose ?

Questions pratiques :

Combien dois-je m'attendre à ce que bébé dorme en terme de temps ?

Le nourrisson qui vient à peine de voir le jour dort en moyenne 18 à 20 heures par jour. Dès son premier mois, il perd une heure de sommeil, la vie est tellement passionnante. Vers les 5 mois c'est environ 16 heures qu'il faut à bébé pour se ressourcer. Cela ne varie pas beaucoup jusqu'à ses un an où il dort en moyenne 14 à 15 heures par jour, siestes comprises. De l'âge d'un an, à l'âge d'un an et demi c'est 13 à 14 heures de sommeil qui lui seront salvatrices. Puis petit à petit vers un an et demi et cela jusqu'à ses deux ans : de 13h00 puis de 12h00 uniquement à partir de 2 ans.

Bien-sur, ne réveillez pas bébé, si il a besoin de dormir, car c'est en dormant qu'il restructure, intègre et parfait son langage entre autres... Alors, pensez à respecter la sieste, au lieu d'aller faire les magasins avec bébé scotché dans la poussette parmi un brouhaha indicible et surtout, ne tombez pas dans le "on-dit" de malheureusement beaucoup de mamans qui croient que si leur enfant fait la sieste, ce soir il ne dormira pas, car ce sont bel-et-bien les enfants les plus fatigués et stressés qui ne dorment pas et non pas le contraire.

Quand dois-je lui faire faire la sieste ?

Il n'y a pas de règles, à vous d'être à l'écoute des besoins de votre enfant, en général, une petite sieste le matin vers 10h00 est souvent appréciée avant l'âge de 18 mois, quant à l'après midi, juste après le déjeuner, lorsque l'on a bien mangé, c'est l'idéale et ce à tout âge ! Jusqu'à 5 ans, elle aide à la construction du cerveau, si l'enfant demande à ne plus la faire, ce n'est pas grave, mais si il en a besoin, il est important de la respecter. En plus, l'été elle le protège du grand soleil lorsqu'elle est faites à la maison sous la couette au frais. Ce grand article, vous a probablement permis de vous rassurer sur vos pratiques, a tenter de faire le tour sur les questions récurrentes qui constituent la demande parentale concernant le sommeil de l'enfant. N'hésitez pas à revenir vers moi si des questions restent en suspend. Je suis à votre disposition.

Pour vous inscrire à ou vous renseignez sur les formations en gestion de stress accessibles à tous (en cabinet, en amphi ou en E-Learnling sur le net), en particulier aux familles et aux professionnels de la petite enfance, un seul numéro : 06 41 18 52 56. Bien à vous.
Christelle Moreau
Psychothérapeute, psychanalyste
Formatrice en Management et communication
Intervenante à l'Université,
Maison de Santé 7 rue Alfred Mortier 06000 Nice
06 41 18 52 56