Peut on mener à bien sa vie quand on a eu une enfance difficile? J'en paye les frais tous les jours de mon existance...
Mon histoire :
Je suis née un beau jour d'octobre 1982. Mon père alcoolique a laisser ma mère dans le fossé au lieu de la conduire à l'hôpital. J'ai été conçu par erreur,un accident. Ma mère a longtemps hésité pour l'avortement. Et puis elle m'a gardé parce que elle aurait droit à des aides.
Et puis ma mère s'est séparé de mon père quand j'avais 9 mois. Jusqu'à mes 5 ans, j'ai vécu une vie calme et paisible, ou ma mère me couvé beaucoup. Puis quand elle a rencontrer mon beau père, elle m'a en quelque sorte abandonnée, je n'étais plus son centre d'interêt. Quand elle s'est remarié mon beau père voulait faire de moi quelqu'un de parfait, un peu comme pour assumer ses échec de carrière. Mais comme je n'étais pas parfaite et que ma mère m'avait trop couvée et qu' 6 ans j'étais un gros bébé encore il s'énervait. Le moindre faux pas, j'avais droit à une torniole comme il disait. Si je faisais une faute à ma dictée, je me prenais une baf. Il m'empêcher de jouer, il fallais que je sois sur mes devoirs d'école toute la journée, tout le weekend... Si j'avais 8/10, ce n'était pas bien il fallait 10/10 ou 22/20. Il me taper souvent, disait que mon père était nul et que j'étais comme mon père... Mon père est mort quand j'avais 7 ans et ma mère n'a pas eu la descence de me le dire. Je l'ai su bien après. Mon beau père étant instable on a déménager beaucoup. J'ai fais 12 école primaires. Quand ma demi soeur est née, mon beau père a été un peu moins sur mon dos.
Et puis le couple a commencé a ne plus aller. Ma mère était déprimée. Quand j'ai eu mes 18 ans, elle me traité de tous les noms, elle me détesté. Mon beau père m'a dit de trouver du travail et de ramener un salaire à la maison alors que je passais mon bac. En gros j'ai étais mise à la rue. Je ne pouvais plus vivre dans ces conditions. Un matin, j'ai pris la pharmacie de ma mère, il y avait tout ce que je voulais, somnifères antidepresseur... J'ai fais une tentative de suicide. On m'a ramassé presque morte dans le jardin public.
Placée en foyer à la DASS, je me suis débrouillais pour continuer mes études aprés une grosse dépression, j'ai du mettre 2 ans pour m'en remettre.
Aujourd'hui, je suis infirmière, parce que j'ai décidé de me battre pour la vie.
J'ai un Chéri, mais je m'empêche de vivre pleinement mon Amour par peur de l'abandon. Au travail, j'ai toujours peur du jugement négatif de mes collègues, j'ai toujours l'impression d'avoir le statut de quand j'étais petite : une mauvaise fille. Du coup, je me fais très peu d'amies, je passe à coté de beaucoup de choses. Je suis assez introvertie. Dans mes activités souvent on me dit que je suis capable de mieux faire que j'ai un potentiel énorme à exploiter, et que c'est dommage.
Comment s'épanouir quand on a des blessures du passé si sensibles?
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on cherche un psy. Un psy avec qui la confiance s'établit (ça fonctionne pas forcément dès le premier coup, ni avec le premier). Et on se donne le temps de poser, déposer dans son cabinet tout ce que vous venez de nous dire en quelques lignes; mais en donnant du temps au temps pour que petit à petit les souffrances du passé s'estompent et que vos faiblesses se transforment en forces.
Ce qui s'est installé sur toute votre jeune vie ne va pas se défaire en deux ou trois paroles lâchées sur un site...
Aurez-vous le désir d'attaquer ce chantier?(ce n'est pas une question de courage, c'est vraiment une question de désir)
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