Nordine — 01-04-2008 14:33

Je suis abstinent depuis prèsque 2 mois , je n'ai pas pris une goutte d'alcool , j'ai pris la décision d'arreter définitivement après plusieurs rechutes car je buvais d'une manière dipsomaniaque , "anormale" voire autoagressive . J'ai lu un article de Sandor Ferenzci ouoù il montre que l'alcoolisme est la conséquence , cértes grave , de la névrose mais pas la cause .et il a fait une étude sur un échantillon d'une armée allemande , pour contredire les anti-alcoolique ,en privant l'alcool à ces sujets cértes ils ont diminué le nombre d'alcooliques mais en revanche ils ont constater qu'il a un même pourcentage de psychosés et de névrosés ..comme quoi l'alcool leur éviterait  la névrose ou  la psychose . Pensez vous que ce sont les névrosés qui sont prédisposés à l'alcoolisme ? .D'ailleurs Freud ne crois pas aux cures de désintoxications , ils dit que ces cures qui ne visent qu'à supprimer l'agent narcotique sont vouées à l'échec et ajoute t-il tant que la vraie sexualité n'est pas rétablie il faut s'attendre à une cértaine rechute du désintoxiqué .

georgesN — 01-04-2008 14:37

soigner l'alcoolisme comme une maladie est sans doute une erreur, puisque c'est un  remède.

Nordine — 01-04-2008 14:48

oui un remede , on utilise l'alcool comme antidépresseur , mais malheureusement il ne guerrit pas il aggrave !

penau xavier — 01-04-2008 15:31

a écrit:

ces cures qui ne visent qu'à supprimer l'agent narcotique sont vouées à l'échec

Les cures qui ne visent qu'à supprimer, sont engénéral vouées à l'échec, effectivement.
les cures qui vise à se nettoyer (de l'agent narcotique) et qui sont intégrées dans une prise en charge psychothérapeutique globlale donnent parfois d'excellents résultats.

Nordine — 01-04-2008 18:35

Et quelles sont les limites de la volonté , de la décision sans avoir recours à aucune psychothérapie ? l'idéal du moi a-t-il une cértaine importance ?

penau xavier — 01-04-2008 22:37

Votre question est une question de théorie une question plus personnelle ?

Nordine — 02-04-2008 21:16

Disons les deux à la fois : théorique et pérsonnelle , si vous voulez je voudrais "adapter" la théorie à ma problèmatique pérsonnelle ! je ne viens pas sur ce forum (que je viens de découvrir) pour une psychothérapie car je sais que c'est trés difficile par internet pour ne pas dire "impossible" , je viens pour apprendre quelques théories psychanalytiques , j'aime la psychanalyse notamment Freudienne .. je ne veux pas consulter un psychiatre parceque je pense qu'il serait absurde de remplacer un psychotrope (l'alcool) par un autre (les médicaments)

Thérapeute — 04-04-2008 15:04

a écrit:

Je suis abstinent depuis prèsque 2 mois

Bravo!

a écrit:

la décision d'arreter définitivement

définitivement pour aujourd'hui, çà aide vraiment, le temps parait moins long et moins difficile ;)

Thérapeute — 04-04-2008 15:06

a écrit:

une prise en charge psychothérapeutique globlale donnent parfois d'excellents résultats.

je me permettrais de remplacer par : très souvent...

Nordine — 04-04-2008 19:24

Et ce "trés souvent" dépendrait à mon avis de la liquidation du transfèrt après la fin de la psychothérapie ! Et si la bouteille était remplacée par le psychothérapeute uniquement pendant la période de l'analyse ?