bonjour.j'ai 26 ans et j'ai été diagnostiqué mélancolique, il y a 1 an et demi.je me sens souvent fautif, puni, médiocre, orgueuilleux, faible, égoiste...j'ai fait plusieurs séjours à l'hopital, et quand je dis cela aux psychiatres, ils veulent augmenter les doses d'anti-dépresseurs et de neuroleptiques (passer de 200 à 400mg de solian).je ne me laisse pourtant pas faire en leur rappelant la phrase de Lacan "le symptome est un langage" et en leur précisant que je cherche des gens à qui parler à l'hopital entre autre.la psychiatrie actuelle, ai-je l'impression, est en train de créer des sous-hommes:elle tue la langue, et d'ailleurs personne n'en parle.qu'en pensez-vous?
dans les moments de détresse, je ne sais plus ou aller.connaissez-vous un hopital ou l'on pratique des psychothérapies à orientatin analytique?merci de votre attention.

j'en connais dans la région lyonnaise

merci monsieur.
je cherche également des descriptions du mal-être des mélancoliques.ma question est : comment ai-je pu essayer de me tuer? comment ai-je pu essayer de tuer l'enfant en moi? car j'ai bien essayé de me donner la mort par le délire, en me persuadant que je pouvais me mutiler intérieurement sans armes ce qui a bel et bien failli marcher.connaissez-vous des experiences similaires?est-ce caractéristique de la mélancolie?en tout cas, ça laisse un sacré traumatisme.

hum...pas très vivant ce forum