Divorcé, j'ai retrouvé une amie depuis 13 ans. Elle souhaite que nous vivions sous le même toit. Cependant il y a un énorme problème.
Sa mère vit seule ( à 25 kms ) depuis le décès de son père.
Elle l'invite à manger chaque dimanche afin de la voir.
Il faut savoir qu'elle est très refermée sur elle-même, très méchante, n'accepte que sa fille et le garçon de mon amie;
Elle n'a jamais accepter que ses enfants puissent vivre leur propre vie et considère qu'ils sont redevables par rapport au fait qu'elle leur a construit une situation.
Donc , plus de week-end...
J'ai proposé à mon amie d'aller lui rendre visite le mercredi, et un week-end sur deux l'aprés-midi, afin de pouvoir randonner par exemple..
Ce sujet est  tabou. Elle est tellement effrayée par la réaction de sa mère qu'elle serait prête à mettre notre couple en jeu...et sacrifier sa vie.
Mon amie insiste pour que l'on prenne un logement en commun sans résoudre cette relation infecte avec sa mère qui dénigre ma propre mère; mes enfants...Elle est jalouse de tout..

Après en avoir discuté avec pas mal d'amis, mon frère m'a dit que le problème était du en partie au fait que nous ne soyons pas acteurs.

En fait, vivant chez mon amie depuis 13 ans, je n'ai jamais osé m'interposer par peur de faire exploser notre couple.

Mon amie est vécue sa vie ainsi, Elle voit un psy depuis plusieurs années...Mais elle est incapable de s'affirmer devant sa mére.
Que me conseillez-vous?

Bonjour,

Il est important pour elle que vous ne fassiez pas de chantage affectif. J'entends par ce terme une pose d'ultimatum ( "c'est ta mère ou moi"..., ou encore "règle cela avant ou pas de logement en commun"...etc... ) car elle semble déjà prise dans un engrenage de ce type. Et la souffrance que cela pourrait lui engendrer de devoir choisir l'inconcevable, serait probablement très, voire trop perturbant pour elle.

Il serait bon que vous lui proposiez de rencontrer ensemble un thérapeute afin que vous puissiez aborder le sujet sans que ce dernier reste tabou.
Le fait de prendre un appartement ensemble sera sans aucun doute déjà un bon "départ" pour qu'elle s'autorise à se libérer du lien qui la contraint.

Bien cordialement