zwang — 11-03-2008 09:02

La question du double, du miroir est très présente dans mes recherches depuis le début de mon analyse.
Est que quelqu'un aurait des refs à me proposer (sites internet ,livres, ...).
Merci
Zwang.

georgesN — 11-03-2008 09:27

le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
le paradoxe des jumeaux, René Zazzo

Christelle Moreau — 26-03-2008 15:16

Le livre : "Bion A New York Et A Sao Paulo"
Auteur :       Wilfred Ruprecht Bion
Date de parution :     janvier 2006 ( indisponible chez nous )
Editeur :     ITHAQUE
Collection :     Psychanalyse
Genre :     PSYCHANALYSE
Langue :     français
EAN13 :     9782916120010
et toujours de BION
et toujours pas disponible chez nous :
"Entretiens psychanalytiques"
Wilfred Ruprecht Bion
Date de parution :     12/02/1980
Editeur :     GALLIMARD
Collection :     Connaissance de l'inconscient
Genre :     PSYCHANALYSE
Langue :     français
EAN13 :     9782070295913
Bonne lecture.

Thérapeute — 26-03-2008 20:19

a écrit:

La question du double, du miroir est très présente dans mes recherches depuis le début de mon analyse

si je puis me permettre, pendant un travail analytique il n'est pas très bon de "rechercher" trop, bien souvent le patient se perd, intellectualise, interprète, voire même arrange sa vérité...
mais bon...

Christelle Moreau — 27-03-2008 10:44

Aurais-je mal compris Zwang, vous êtes étudiant, non ?

zwang — 04-08-2008 12:00

Quelle surprise à mon réveil de trouver un post qui reprend mes propos un peu plus haut...
Madame Moreau, vous avez raison, je suis chercheuse en arts plastiques (master2) et la psychanalyse rentre dans mes recherches à la fois personelles et étudiantes. Elle m'aide à faire des liens entre création artistique et analyse.
Je ne vois pas en quoi chercher à lire les ouvrages théoriques est mauvais pour le travail analytique. Je ne vois pas pourquoi cela nuirait à la cure? Etes vous psychanalyste monsieur Dulac?

Je pense que le fait d'intellectualiser me protége dans une certaine mesure, oui c'est un mode de défence que j'ai reconnu assez vite chez moi, grâce au psy, ce n'est pas pour cela que je n'arrive pas à trouver mes clés ni à lâcher les résistances, à chacun son rythme et son sens. Etre prise de passion pour la psychanlyse est un sujet que je traite avec mon analyste. Je ne pense pas qu'il y est des régles à suivre, mais son chemin...
Mon psy ne m'a jamais dit qu'il n'était pas bon de lire des ouvrages d'analyse ni même que cela était bon, et pourtant il lui arrive de me mettre en garde contre moi même. C'est un jugement de valeur. Laissons chacun suivre sa voie analytique comme bon lui semble sans enfermer le patient dans des certitudes théoriques.
De plus, pour répondre au post parrallèle (pour une histoire de double c'est assez marrant non?) Le butin psychanalytique fait parti effectivement de mes croyances. Le bien, le mal, le blanc, le noir, tout ceci rentre en compte dans l'analyse. Je ne me perds pas pour autant à croire que l'analyse est un butin, un précieux. Cependant je pense et je sens au plus profond de moi que le lien que j'entretiens avec mon incosncient est fragile mais d'une grande force pour celui qui souhaite découvrir sa vérité. Le butin est peut être symboliquement une méthode, sa propre méthode que l'on tisse au fur et à mesure de l'analyse, un peu comme le désir. Les psychanalystes qui sont enfermés dans leur certitudes théoriques, voilà ce qui moi me semble mauvais. La psychanalyse est une affaire humaniste, elle regarde la richesse de chacun d'entre nous, ce qui ne veut pas dire que nous ne nous retrouverons pas pauvres de nous mêmes à la fin de la cure.
Ne pensez-vous pas Monsieur Dulac?
Cordialement
Zwang