milie — 22-02-2013 17:38

Bonjour,
pas facile  classer mon "post" j'aurais pu le mettre à toxicomanie, problème de confiance en soi, dépression....
Timidité manque de confiance en moi difficultés à regarder les gens dans les yeux difficultés à exprimer opinion, avis de façon certaine discours toujours invariablement ponctué de « je sais pas » « je crois » qui décrédibilise mon argumentation . Difficultés à dire « non » comme si j'avais peur que ce  « non » fasse que l'on m'aime moins ou plus du tout . J'ai aussi du mal avec le fait qu'on me dise « non » et d'ailleurs lorsque que je sais avant de poser la question que la réponse sera non je ne l'a pose pas et j'essaye  une autre façon d'obtenir ce que je veux (même grâce à des solutions pas très morales)

pleurs très fréquents on pourrait me croire en dépression je ne dis pas que ça n'ai jamais arrivé . Mais du plus loin que je souviennes j'ai toujours pleuré : et plus particulièrement avec mon père dont j'avais peur et avec lequel je me plaçais toujours dans une relation de dominant( mon père) dominée (moi)
je crois que pleurer est un mécanisme de défense : lorsque je me sent acculée critiquée incomprise ou pas aimé une façon de sortir du conflit .Le problème pour moi c'est de le gérer au quotidien pleurer quand mon copain me fait une remarque, pleurer quand mon patron me fait une critique c'est pas la solution je le sais mais n'arrive pas à arrêter . Mes pensées se brouillent c'est comme si je ne réfléchissais plus et je ressens une douleur diffuse et un grand sentiment d'impuissance et ça me ramène à des douleurs de mon enfance .(j'ai parfois aussi l'impression que personne n'arrive à jauger mon degré de souffrance)

au delà je pense être une personne très sensible et capable de très forte empathie je pleure facilement je sais que j'ai aussi parfois des tendances dépressives consommatrice de drogues depuis l'adolescence lors de consommation de cocaïne je pouvais pleurer tous les matins sans vraiment savoir pourquoi et aujourd'hui le sevrage de mon traitement de substitution de l’héroïne provoque chez moi le même genre d' épisode .Je crois que consommer des drogues est une façon pour moi de moins penser donc de moins souffrir, d'oublier de anesthésier .

J'ai un autre mécanisme de défense qui remonte  l'enfance c'est le rêve éveille ou on, qui consiste à imaginer des situations idéales sûrement une façon de lutter contre la frustration .
Il m'arrive aussi de mentir toujours dans le but de me mettre en valeur pour qu'on m'aime je crois .
J'ai 33 ans j'ai plus de relation avec mon père si tenté que j'en ai déjà eu une, et bien souvent lorsque j'essaye de régler mes problèmes mon père reviens sur le tapis voilà que me conseillez vous ?