Ma fille ainée s'est suicidée il y a cinq mois,elle me laisse deux enfants en bas age ,des sentiments de culpabilté,des tonnes de remords mais surtout cette terrible question:POURQUOI?????
Il est vrai pour cacher certaines grosses betises elle avait commencé par prendre des comprimés,mais elle s'arrangeait toujours pour prévénir quelqu'un et nous sommes arrivés plusieurs fois "a temps "et a la sortir du problème
Ma fille etait croyante et adorait ses deux enfants et son pere, a qui elle vouait une totale adoration
Ils disent qu'elle s'est pendue chez elle,son mari l'a trouvée ,je n'ai pas pu la voir,ni voir son corps a la morgue,c'est trop dur,je n'aurais pas supporté de la voir ainsi
je me demande tout les jours,toutes les minutes et toutes les secondes:a t elle eu peur?a t elle souffert?a t elle pleurée?
deux heures plus tot elle a appelé son pere comme tout les matins et rien ne laissait prevoir ni dans sa voix ni dans ses propos ce qui allait se passer
Que dois je croire?
l'autopsie a revelé des traces de bleus sur tout le corps,ils disent que c'est du aux convulsions,pourquoi?
je ne vis et ne respire presque plus,j'ai repris le travail mais sans aucune conviction
je veilles tres tard car j'ai peur de me mettre au lit et de m'imaginer la scene
Y a t il une solution miracle,je voudrais ne plus y penser ne serais ce qu'une heure par jour
Mon mari refuse d'en parler,sa fille se bouche les oreilles quand je prononce son nom
je sais que mes autres filles ont autant de peine que moi mais en fait personne ne veut en parler
Son mari m'a renvoyé toutes ses affaires au bout de six jours,je ne peux pas les toucher ni les voir
je refuse de voir une photo car j'ai peur de la regarder dans les yeux et d'y lire des reproches
En fait je ne sais plus quoi faire ni comment faire taire un peu cette terrible douleur qui me ronge de l'interieur
J'en suis arrivée a douter de tout et meme de ma foie envers Dieu

Chère Madame,
quoi de plus douloureux que de perdre un enfant ?
Ne restez pas seule dans et avec votre douleur.
Vous vous devez de vous faire accompagner, aider, épauler afin de vous autoriser à en parler avec quelqu'un qui saura vous écouter, vous entendre, vous comprendre et qui ne vous jugera pas.
Seul un professionnel peut vous apporter l'aide dont vous avez besoin.
Enfin, le temps permettra à votre douleur de s'atténuer un peu, mais n'enlèvera pas le vide, le manque, la culpabilité que vous ressentez, vous avez besoin d'accepter et pour cela, je vous invite à vous autoriser à consulter.