cel7 — 05-03-2008 10:41

Suite à l'échange initial (calcul QIT non significatif), je me retrouve encombrée et n'arrive pas à lâcher prise. Comme si l'échange avait déclenché des réactions en chaîne ( ah oui..?).
Je ne voudrais pas énerver Georges, mais il me semble que la question du test éveille des résonnances dans ma vie. J'explique :
Nous sommes 4 frères et soeurs ; l'aîné est complètement névrosé et obsessionnel, ma soeur est  "normale" ( mais elle a 4 enfants et est mère au foyer comme sa mère), mon autre frère est HQI et spasmophile, agoraphobe. Et moi dernière je suis là...
Je sais qu'enfant l'école a proposé pour moi un passage anticipé, refusé par mes parents.
Je sais que mes 2 frères ados se sont souvent disputé avec ma mère, il voulaient qu'elle me fasse passer des tests. Je me rappelle que vers 6 ans, ils me cassaient les pieds pour jouer aux échecs, moi je préférais les petites voitures. Les réponses de ma mère ont tjs été "sois belle et tais-toi".
C'est confus mais aujourd'hui j'ai qd même l'impression de me retrouvée confrontée aux mêmes problématiques.
Soyez cool dans vos réponses là je suis EXTREMEMENT fragile

georgesN — 05-03-2008 13:25

je ne suis guère "énervable" !
La question qui vient tout de suite c'est : Pourquoi l'intelligence (mot-valise s'il en est!) occupe-t-elle une telle place dans votre famille?

cel7 — 05-03-2008 14:33

Mais je ne sais pas justement.
Je crois qu'elle s'est posée dans ma famille d'origine parce que l'école a soulevé le problème. Et aujourd'hui je constate qu'elle ressurgit chez mes enfants avec un peu(!!!) d'inquiètude.
Quand l'enseignant de notre fille a insisté pour qu'elle saute une classe, nous avons fini par nous ranger à son avis mon mari et moi car nous lui faisions confiance. Nous avons refusé le saut de classe suivant car elle se sentait bien et nous n'en voyions alors pas la nécessité. Depuis, nous écoutons avec distance les éloges et mettons la tête dans le sable : le mot précocité n'a jamais été prononcé et comme elle va bien... tout va bien.
En ce qui concerne notre fils le mot précocité a été posé en réponse à une souffrance (?) de l'enfant. Ce mot  comment dire ne correspondait pas à l'image que nous avions de lui. Il a par ailleurs été retiré par la suite. Mais ce retrait n'a pas efffacé la dite souffrance.
Je m'interroge maintenant sur de possibles liens entre la précocité jamais évoquée en tant que telle de ma fille et celle de mon moi d'enfant. Et sur les résonnances de ces silences

penau xavier — 05-03-2008 19:06

C'est un peu comme si dans votre famille d'origine, la problématique de l'intelligence avait permis de masquer d'autres questions souffrances mal-être.
Peut être pourriez-vous creuser un peu de ce côté là en remontant jusqu'a vos grands parents.

J'espère ma réponse assez cool en regard de votre fragilité.
Vous êtes une mère manifestement attentive au bien-être de vos enfants qui ont encore du temps pour grandir et construire leur équilibre. Les problèmes soulevés sont certes important à comprendre et régler mais il n'y à pas péril en la demeure, donc ... respirez et prenez le temps de vous attaquer à ce problème tranquillement si j'ose dire .
:)

cel7 — 06-03-2008 04:40

Il y a dans l'histoire de cette famille d'abord une "tradition" qui semble amener des femmes plutôt "cultivées" à se marier en dehors de leur groupe.
Il y a par ailleurs un élément important qui est l'impact de la 2nd guerre mondiale sur les vies. Mes parents appartiennent à cette génération qui a vécu sa petite enfance sous les bombardements.

Christelle Moreau — 04-12-2008 16:43

Pourriez vous développer cette "tradition" ?