franek — 24-06-2012 12:09

C’est une histoire, compliquée mais toutes le sont je suppose.
J’ai été très amoureux d’une jeune en femme à mes vingt ans, c’était l’amoureuse de mon meilleur ami, c’est elle qui était venue vers moi devinant mon attirance pour elle alors même que je n’en étais pas conscient, me l’interdisant inconsciemment. Elle est restée avec nous deux pendant plusieurs mois. Puis un troisième larron s’est invité à la danse elle m’a remplacé par lui, subitement, tout en restant avec mon ami qui était son « régulier ». Ce fut un terrible chagrin d’amour, et bien sur une blessure narcissique. A prés quelque mois terribles nous avons repris contact, amicalement. Elle m’a un peu poussé dans les bras de sa cousine, qui est devenue ma compagne, elle l’est depuis maintenant 30 ans. Moi et ma compagne avons toujours été très proches d’elle. Elle s’est finalement mariée avec le troisième larron il y a 20 ans après une vie sentimentale un peu chaotique ou elle a vécu avec d’autres hommes. Cette année elle à eu 50 ans (j’en ai 51). Conscient de sa difficulté à aborder cette échéance (comme la plupart d’entre nous) je lui ai écrit un mot évoquant nos vingt ans, et là, mon passé, toute cette époque a envahi mon esprit et mon amour pour elle, aussi fort qu’alors et bien sur le chagrin, peut être encore plus fort. Depuis six mois maintenant je vis dans la plus grande confusion, obsédé par le passé mais follement amoureux de la belle quinquagénaire  qu’elle est devenue. Nous avions l’habitude de nous fréquenter souvent, je me force désormais à l’éviter car chacune de nos rencontres est un coup de couteau dans le cœur. J’espérais que le temps atténuerait  ma peine et mes angoisses mais il n’en est rien. Je suis à cours de solutions

Christelle Moreau — 25-06-2013 16:00

Bonjour,

Il semblerait que vous n'ayez jamais totalement renoncé à votre amour, ou à l'amour du fantasme de vos deux êtres unis...

J'ai envie de faire appel à vos désirs.
Vous savez tout au fond de vous, ce qui est juste , et ce qui est pour "vous"deux.
Vous mesurez n'étant plus un adulenfant quel serait l'impact d'une vérité écrite ou clairement énoncé les yeux dans les yeux.

Vous pouvez donc oeuvrez ou non dans et avec votre désir.
On ne vie qu'une seule fois.
Si votre souffrance est juste utile à vous rappelez qu'un jour vous avez aimé et qu'elle vous a aimé, alors vous n'oserez pas.
A contrario, si vos ressentis sont plus fort que votre quotidien, il serait bon de ne plus vous voiler la face et de vous autoriser au moins à tout lui dire afin de savoir ou non si votre amour est possible ou pas.

Passez toute une vie à se poser la question d'une autre possibilité, serait juste une souffrance "utile" que vous vous infligez pour vous sentir vivre et vibrer ( comme un jardin intérieur que l'on cultive pour ne pas mourir ), mais la vérité serait tout autre.

Passez à côté de votre amour uniquement par crainte d'une "impossibilité"/ "incapacité" serait également dommage.
A vous de... dire.