Kyrix — 15-02-2012 08:36

Voilà, je suis en train de demander le divorce.

Quelques infos :
J'ai 35 ans, je suis mariée depuis 4 ans. Après un an de mariage, mon mari a commencé à prendre plus d'assurance, à se sentir chez lui à la maison (il a 17 ans de plus que moi et a vécu  presque 48 ans chez sa mère). Ensuite il a commencé à me pincer relativement fort. Bon, je passe les détails.

Je suis une obèse morbide (164kg pour 1.68m) et depuis 2 ans je pense à une opération : le by pass. J'ai entamé les démarches et là je suis enfin décidée et je suis en train de passer les derniers examens en attendant la date d'opération.

Le gros souci est que mon mari n'est pas vraiment pour cette opération. A tout le monde il dit que ce n'est pas qu'il est contre mais que les médecins eux-meme ne sont pas d'accord : alors que mon psy est d'accord, mon médecin traitant également et le chirurgien aussi.

Je suis suivie par un psychiatre et un psychologue, et je peux en parler, mais j'ai besoin de compléter cela par écrit et de voir si d'autres personnes peuvent m'aider par leur témoignage.

Etant donné que mon mari me mène la vie dure physiquement et psychologiquement, je suis partie du domicile conjugal, je suis allé le déclarer à la police. J'ai été logée dans un premier temps par une amie. Nous avons du appeler les gendarmes car mon mari avait trouvé où j'étais. J'ai donc porté plainte à la gendarmerie. Et là, en répondant sincèrement à toutes les questions, j'ai appris de la part du gendarme, qu'aux yeux de la loi, mon mari pouvait aussi être poursuivi pour viol. Je n'en avais pas conscience avant et ça me fait un peu peur.

Je suis dans une situation assez dure, je suis logée dans ma famille à présent et tout se passe bien avec eux, mais mon mari vient souvent pleurer dans ma famille : il ne comprend pas pourquoi je suis partie !

Mon mari est resté un grand enfant sans limite car il a eu une encéphalite méningée à l'age de 12 ans et il a comme séquelles des crises d'épilepsie. Mais surtout, suite à cette maladie il a été totalement gaté, il n'a jamais eu de limites, c'est sa mère elle meme qui me l'a dit. Et je peux la comprendre !

J'avais moi meme tendance à le surprotéger, jusqu'à ce que je me décide enfin pour cette opération. Comme mon mari est vraiment contre et qu'il en devient infernal, j'ai décidé de ne plus accepter sa conduite, et donc j'ai entamé les démarches pour le divorce. Je ne sais plus quoi faire : je dois surmonter cela et etre prete pour l'opération qui aura surement lieu en avril, et en meme temps je suis submergée par la douleur de notre séparation que pourtant j'ai voulue moi !

C'est pour ça que je suis venue ici, pour m'aider à me soulager dans les moments où je ne vois ni mon psychiatre ni mon psychologue.

Christelle Moreau — 15-02-2012 12:41

Bonjour,

vous êtes lu et comprise , continuez à vous délester ici, cela ne peut que vous faire un grand bien.
Bonne suite à vous

Kyrix — 27-02-2012 08:04

J'en ai marre, je ne sais plus quand ça finira tout ça. Je pensais aller mieux depuis pas tout à fait un an et je me réjouissais tellement à l'idée de me faire opérer du by pass pour pouvoir maigrir, car j'en ai marre de mon poids (165kg) ! Je n'en peux plus de notre séparation à mon mari et moi : j'aimerais que le divorce soit déjà prononcé afin d'etre enfin libre. Ne plus craindre à chaque fois que j'ouvre la bouche pour dire quelque chose, que mon mari se fache et commence à gueuler, à m'empecher de sortir si on vient de se disputer et que je veux sortir faire un tour. Je ne veux plus me faire pincer et ne pas être entendue quand je dis que ça fait mal : réponse de mon mari : "ça peut pas te faire mal, tu as de la graisse, alors tu sens rien !"

J'en ai marre d'être la bonniche qui doit tout faire : ménage, popotte, et surtout faire plaisir à mon mari en allant l'aider dans ses quelques vignes, en foret pour faire du bois, et pour fendre du bois (ça par contre j'aime !), scier du bois (ça aussi) : tout ça je ne regrette pas de l'avoir fait, ce qui m'énerve c'est que du moment que je l'ai fait une fois, il faut que je continue et que la fois suivante je le fasse de nouveau, meme si je n'en ai pas envie ! Tout simplement parce que monsieur veux pouvoir crier sur les toits qu'il a une femme qui l'aide lui, et que lui est arrivé à me faire faire des choses que je ne savais pas faire avant : ok je n'ai rien contre, mais dans ce cas, il pourrait participer un peu plus aux travaux du ménage !!!! Mais non, je dois jouer sur les deux tableaux (moi qui ai horreur du ménage ! )

J'en ai marre de me faire rabrouer dès que je fais les choses différement de ce qu'il pense ! C'est toujours lui qui a raison ! Petit exemple : je fais de l'aquarelle et j'ai refait le dessin d'une église au milimètre près : sauf que pour une fenêtre, j'ai dessiné sur 7 mm et lui il a vu 8 mm sur le modèle : oh là là, il m'a fait un de ces cirque devant son meilleur ami : j'ai cru que celui-ci allait fiche une rouste à mon mari !

Je n'en peux plus de devoir surveiller tout ce que je dis, sous peine de me faire engueuler si mon mari n'est pas d'accord sur ce que je dis.

Et quand j'allais en face de chez moi, chez les parents de ma meilleure amie, quand elle était là avec sa fille de 2 ans qui est ma filleule, dès que j'entendais la voiture de mon mari, je me dépêchais de rentrer et c'était déjà les reproches : "t'es toujours fourrée là bas, t'as encore rien foutu cet après midi, et y'aurait encore le meuble à épousseter, le linge à repasser, ..." Et alors quand par malheur, j'avais passé pour une fois mon après midi sur l'ordinateur pour me détendre, c'était encore pire ! A la fin, j'allais toujours sur l'ordi quand monsieur n'était pas là, comme ça il ne le voyait pas ! Et à peine je l'entendais rentrer j'éteignais l'ordi !

Souvent, il cachait un objet ou du chocolat et après, quand il ne le retrouvais pas ou meme s'il savait où c'était, il me disait que c'était moi qui l'avais mis là ou qui l'avais bouffé ! Et j'avais beau dire que c'est pas vrai, il ne me croyais meme pas ou alors il le faisait exprès pour pouvoir m'engueuler. Quand par malheur, parce que j'étais trop stressée, je mangeais un paquet entier de petits gateaux ou une tablette de chocolat entière, il le voyait tout de suite : il comptait les boites et les tablettes !!!!! Et si par malheur c'était lui qui les avait payées ....

A la fin, quand je devais aller faire des courses, je n'osais meme pas lui demander sa carte, car il me répondait : "mais t'as déjà plus de sous sur ton compte, faudrait que tu fasses attention !" Alors que je payais le loyer, l'abonnement téléphone télé internet et les factures gaz electricité les 2 téléphones portables, l'eau, les charges de l'appart, l'assurance habitation ... Bon, je dis pas, il payait le mazout souvent les factures concernant ma voiture et parfois l'essence, mais il utilisais aussi la voiture ! Et en plus, j'aurais du payer à chaque fois les courses ! Surtout que je ne touche que l'allocation adulte handicapé et l'allocation logement : concernant ses alloc (AAH et MVA) je les lui reversais entièrement sans en garder pour les courses etc... Et en plus de ça, lui touche les assedics et un petit revenu pour ses vignes !!!!!!!

Par contre dès qu'il achète quelque chose on en entend parler pendant des années !

Depuis 4 ans qu'on est mariés, je n'ai reçu qu'une seule fois des fleurs : là pour mon anniversaire, alors que j'étais déjà partie du domicile conjugal, il m'en a offert sur les conseils de ma cousine!

Christelle Moreau — 27-02-2012 09:09

Bonjour,

Pour quelle raison attendez vous que le divorce soit prononcé pour vous séparé de corps ? Grand nombres de couples, bien heureusement, n'attendent pas cette date là...

Et si vous recherchiez du travail, un travail rien qu'à vous, qui vous soulagerait de votre dépendance en vous offrant votre indépendance.

a écrit:

Je n'en peux plus de devoir surveiller tout ce que je dis, sous peine de me faire engueuler si mon mari n'est pas d'accord sur ce que je dis.

Pour quelle raison restez vous  à ses côtés ?

Kyrix — 27-02-2012 20:54

Excusez-moi, je me suis peut etre mal exprimée, je l'ai quitté et je loge dans ma famille. Par contre je suis obligée de passer de temps en temps à l'appartement pour récupérer des affaires.

Pour ce qui est d'un travail, je voudrais bien mais mon problème, c'est que je n'arrive pas à concilier un gros stress (démarches pour le divorce) et un travail, car quand je travaille, je me donne tellement à fond pour le boulot, que je n'arrive pas à m'occuper d'autre chose : pour moi, travailler équivaut à un stress permanent. J'ai toujours peur de mal faire, de pas y arriver ...

Peut-etre une réminiscence de ma jeunesse : ma mère n'était jamais contente de mes notes à l'école : je ramenais un 15 ou un 18 en maths ou en allemand : la réponse était : tu peux mieux faire !

Les commentaires des profs : peux mieux faire, ne se concentre pas assez !

La seule personne qui ne me faisait pas ce genre de remarque, c'était mon père : je lui ai un jour demandé pardon de ne pas avoir une meilleure note, il m'a répondu qu'il ne me demandait pas d'avoir les notes les plus hautes mais simplement de faire en sorte de ne pas avoir à redoubler ! avec lui, meme si j'avais seulement 10 ou 11 sur 20, c'était bon.

Par contre, les deux étaient d'accord pour dire qu'il fallait que je passe le baccalauréat : je n'en étais pas enchantée, je n'avais qu'une envie à l'époque : faire peintre en batiment comme mon père, mais là, il m'a dit que c'est un métier pour homme, trop dur pour moi. Je me suis dit que mon père devait avoir raison, il savait de quoi il parlait.

Alors j'ai accepté de passer un baccalauréat à condition de pouvoir librement choisir la filière : accordé ! J'ai donc suivi la filiere science médico sociale.

Quand mon père est décédé (il a eu un accident du travail le jour de mes 18 ans et est dcd le lendemain), j'ai commencé à sombrer dans la dépression intérieurement. De l'extérieur, meme ma mere ne remarquait rien. Ma mère était déjà gravement malade (diabétique avec conséquences neuro et néphrologiques : sous dialyse), je ne lui montrait pas que ça n'allait pas.

Puis 2 ans après mon père, c'est ma mère qui est dcd. Je me suis donc retrouvée à 20 ans toute seule (à part ma famille : oncles et tantes), sans frères et soeurs, et là j'ai commencé à me laisser aller et 5 ans après je craquais complètement : plusieurs TDS, toujours avec des médicaments, plusieurs passages en chambre d'isolement et plusieurs années d'enfer ! J'ai rencontré mon mari en hopital de jour, nous sommes sortis ensemble quelques mois puis nous nous sommes mariés, un peu trop vite je pense avec le recul. Environ un an après le mariage ça a commencé à se déteriorer : il me pinçait, me griffait, comme ça pour le plaisir ! mais il y avait pire : les coups dans le ventre, oh "pas méchament" comme il dit, mais il ne sait pas la force qu'il a dans les mains ! et ensuite c'était les coups sur les fesses soit avec la main (c'était déjà douloureux) mais ensuite c'était meme avec la planche en bois qui servait pour couper le pain. J'ai accepté pendant 3 ans, mais là c'est trop ! Je n'en peux plus !

Kyrix — 02-03-2012 08:23

Je commence à déprimer énormément, je me sens de moins en moins bien malgré que je sois bien entourée par ma famille. Je n'ose pas aller de suite à l'hopital alors que je sens que ce serait bénéfique. Le problème c'est que j'ai pas mal de démarches à faire.

En plus j'ai peur que ma famille se sente déçue parce que je n'aurais pas tenu malgré leur soutien.

Ce divorce je le veux, je ne doute plus de moi-meme, je n'ai plus assez d'amour pour lui au point de vouloir y retourner, non, ça c'est fini. Mais maintenant y'a tout qui remonte :

- mon enfance heureuse auprès de parents aimants mais témoins de jéhovah,
- le décès de mes parents en 2 ans d'intervalle
- ma descente "aux enfers"
- mon exclusion des témoins de jéhovah à l'age de 25 ans, juste pendant la période où j'aurais eu le plus besoin d'eux ! Donc pas mal de TDS médicamenteuses ou par strangulation.
- mon suivi, très difficile au début : hospitalisations sur hospitalisations avec à chaque fois un autre psychiatre, jusqu'à ce que j'en trouve un avec qui ça passait.

Après mon mariage, j'allais mieux, tout était beau et bien pendant 1 an et ensuite ....

Alors maintenant j'en ai de nouveau un ras le bol total !

Christelle Moreau — 02-03-2012 11:26

Bonjour,

Et si vous repreniez tout simplement vos séances chez

a écrit:

jusqu'à ce que j'en trouve un avec qui ça passait.

là où vous aviez arrêté ?
Bonne suite à vous

Kyrix — 03-03-2012 09:34

Je n'ai pas arrêté de voir un psy, je suis toujours suivie par un psy avec lequel ça passe très bien.

Mais au niveau des psy j'ai changé de nouveau :

- quand mon mari et moi nous sommes mis en ménage (avant le mariage) il se trouvait que nous avions le meme psy, donc j'ai parlé avec notre psy et je lui ai propose de changer moi de psychiatre, pour ménager mon mari, car je pensais que ça allait le perturber, vu qu'il est très sensible. Et avec l'ancien psy, nous avons discuté de quel psy prendre, alors je lui ai dit que j'avais pensé à une de ses collègues qui est spécialisée dans les troubles alimentaires : ce qui est mon cas.

- cette psy était super comme psy, ça passait bien, mais quand meme un peu moins que le premier ! mais bon, je m'en accomodais parce que je la trouvais très sympathique et qu'elle m'écoutait aussi avec beaucoup d'attention et j'avais dans la tête qu'avec une femme, je pourrais mieux me confier. Mais un jour, après 5 hospitalisations d'un mois dans la meme année, j'étais revenue la voir et je n'étais à nouveau pas bien, en grande partie à cause de mon mari. Alors elle a décidé de me réhospitaliser, et quand elle l'a annoncé à mon mari qui attendait dans la salle d'attente, il a piqué une de ces crises de colère, il me faisait peur, je ne l'avais jamais vu comme ça, il voulait que je rentre à la maison, et il a voulu m'agripper pour m'emener à la voiture, mais ma psy  avait déjà appuyé sur son appareil pour appeler du monde en renfort, car mon mari s'en était pris physiquement à elle en la repoussant (elle a failli tomber). Ils ont réussi à calmer en partie mon mari, mais je ne sais pas à quel point, car entre temps ils m'ont fait monter dans le service. Ils ont laissé rentrer mon mari à la maison parce que son psy à lui n'était pas dans l'établissement à ce moment. Le surlendemain, mon mari devait m'apporter des affaires. Mon ancien psy était le psy du service dans lequel j'étais hospitalisée et il m'a dit qu'ils allaient profiter de la visite de mon mari pour l'hospitaliser en HDT. Ce qu'ils ont fait, j'ai eu l'impression de trahir mon mari ! Nous avons été hospitalisés tous les deux dans 2 hopitaux différents, pendant 1 mois.
Quand je suis rentrée à la maison, il allait mieux, c'était à nouveau comme au début de notre mariage : le seul hic, c'est qu'il ne voulait plus de son psy (ben oui, celui ci l'avait hospitalisé de force ! ce qui était normal) Et il ne voulait plus que je garde la meme psy, et j'ai cédé, pour ne pas créer de conflit ! comme toujours : surtout pas de conflit ! )

- j'ai donc pris un 3ème psy, avec qui ça passe super bien et maintenant je suis super contente, car je peux tout lui dire malgré que ce soit un homme, je lui fait confiance, comme à mon premier psy ! Il communique avec moi en m'expliquant chaque décision qu'il prend de manière à ce que je sois bien consciente de tout (par exemple pour le by pass)

J'étais enfin stabilisée (autant que faire se peut) et je pouvais enfin me décider après 2 ans d'hésitation, de me faire opérer. Mon psy était d'accord, sauf que mon mari n'était pas ok et meme  s'il n'a rien à dire puisque c'est mon corps, il m'a fichu tellement la pression psychologiquement et physiquement, que j'ai quitté le domicile conjugal et demandé le divorce après avoir porté plainte.

Du coup, mon psy m'a expliqué qu'il ne ferait pas tout de suite le papier pour le chirurgien (consentement) car il ne me voyait pas gerer un divorce et une telle opération en meme temps. Et il n'a pas tort, je commence déjà à craquer !

Voilà pour mon parcours psy. Je suis en confiance avec le psy que j'ai, ainsi qu'avec le psychologue et avec le suivi en hopital de jour.

Alors, pourquoi est ce que je viens sur ce forum ? Tout simplement parce que ça me fait du bien de m'exprimer par écrit (je pourrais le faire dans un journal intime) mais le journal intime ne me réponds pas !

Kyrix — 04-03-2012 06:04

Hier après midi, alors que j'allais chez une amie, d'un coup sur le chemin, je vois la 2cv de mon mari avec lui dedans ! Je passe et il se met à me suivre. Comme c'est une route que je connais bien mais pas lui, j'ai fait un excès de vitesse de manière à le semer, j'y suis arrivée ! Mais toute l'après midi, j'ai guetté les alentours de peur qu'il me retrouve et me suive !

J'ai quand meme pu profiter de l'expo où nous sommes allés cette amie et moi. Ensuite je suis rentrée chez mon oncle et ma tante, je me suis occupée de la chienne et j'ai passé le temps en attendant que mon oncle et ma tante, qui étaient allés jouer à la pétanque ! J'étais donc seule et quand ça a sonné vers 21h30 j'ai été étonnée, mais j'ai vite deviné qui c'était. C'était mon mari qui voulait me parler.

Je suis sortie et ai fermé la porte derrière moi, pour qu'il ne rentre pas (comme j'avais promis à ma tante de ne pas le laisser rentrer au cas où). C'est là que ça c'est corsé : il était faché que je l'ai semé hier après midi ! Et en plus, vu qu'il a un enterrement mardi après midi, il voulait que je lui passe ma voiture, avec les papiers. Je lui ai dit non, en lui disant : "tu as ta 2CV, alors vas-y avec ! Tu n'as pas besoin de la 306" Il s'est faché, il a voulu m'empêcher de rentrer et comme il avait mis le pied contre la porte pour que je ne puisse plus refermer derriere moi, la chienne s'est mise à aboyer et a grogner et moi j'ai appelé la voisine (qui heureusement n'a rien entendu : du moins j'espère), c'était juste pour le faire partir.

Du coup, mon mari m'a menacé de revenir avec le double de la clé de la voiture qu'il a et de prendre la voiture, et il est parti sur les chapeaux de roues avec sa 2CV ! J'étais tellement paniquée, que j'ai appelé une autre de mes tante qui habite pas loin et qui est tout de suite venue, elle s'est garée de manière à ce que personne ne puisse sortir de la cour, et on a attendu : meme pas une demi heure après, mon mari était de retour et il a pris la voiture, mais il ne pouvait pas sortir, du coup il s'est faché, et il a montré son vrai visage à ma tante ! D'abord il ne savait pas que la voiture qui barrait le passage etait celle de ma tante, quand ma tante s'est approchée de lui il s'est effrayé et a commencé à pleurer et à me mettre tout sur le dos.

Pendant ce temps j'avais appelé la police : j'étais tellement paniquée, qu'ils ont vite compris que c'était urgent, dans les 5 mn ils étaient là ! Ils ont essayé de calmer la situation, j'étais prête à faire une concession : lui passer la 306 et qu'il me laisse la 2CV pendant le temps où il aurait besoin de la 306, bien que je ne comprenne pas pourquoi il ne peut pas prendre sa superbe 2CV pour cet enterrement !

Mais mon mari n'a pas dit texto qu'il me laisserait la 2CV, et en plus, il n'a pas qu'un seul double de la clé de la 306, il en a 3 !!!!!!!!!

Quand mon oncle et ma tante chez qui je loge sont rentrés, ils ont mis leur voiture devant la mienne de manière à la bloquer !

Et maintenant je ne sais plus quoi faire ! Tous les papiers de la voiture, y compris le contrat de vente, sont à mon nom, mais c'est mon mari qui a fait le chèque (une partie de la somme vient de moi ! )

Kyrix — 08-04-2012 03:32

J'ai été hospitalisée et là je suis sortie, je loge chez une amie et je fais des recherches pour un appartement. J'ai dû prendre contact avec mon mari pour certaines démarches.

Alors il ne comprend absolument pas pourquoi je suis partie, il me dit que s'il me faisait mal, il aurait fallu que je le lui dise. Le pire c'est que je ne faisais que ça, le lui dire, mais il n'en tenait pas compte.

Je suis en attente pour une date de cure. Après cette cure, j'aimerais pouvoir me faire opérer, c'est important pour moi, je ne veux pas que ce soit trop retardé, afin que je me fasse encore opérer cette année, je me prépare à fond pour ça, le divorce peut attendre, pourvu que la séparation soit réglée.

J'ai un souci en plus : je suis tombée amoureuse du meilleur ami de mon mari, qui lui me soutient à fond et qui ne parle plus à mon mari à cause du comportement de ce dernier envers moi.

Cet ami, je le vois et je vais chez lui. Jusqu'à présent, il ne s'est rien passé entre nous, mais tout est en train de se précipiter, car avant hier, quand j'étais chez lui, je me suis retrouvée un moment assise contre lui avec ma tête sur son épaule, ma main dans les siennes et un peu plus, je ne sais pas ce qu'il se serait passé si j'étais restée ! Mais j'ai préféré rentrer, j'ai peur de le faire souffrir, et ça je ne le veux pas, il est trop sympa et à l'écoute, mais il me fait envie et je me sens bien avec lui.

Aujourd'hui, je mange chez lui, mais j'y vais déjà en milieu de matinée, j'ai besoin de le voir, de me sentir bien avec lui, de me sentir soutenue, aimée pour ce que je suis et pas parce que je suis une bonne boniche ! Lui au moins, il sait se débrouiller : pas besoin de lui expliquer en long, en large et en travers comment faire une lessive, comment se préparer à manger, ...

Je pense à lui tout le temps, et je sens que c'est plus que de l'envie, ce que je ressens pour lui, c'est plus fort, plus fort que tout ce que j'ai ressenti jusqu'à présent pour mon mari.

Kyrix — 07-06-2012 02:16

Il s'est passé pas mal de choses depuis la dernière fois : les démarches pour le divorce avancent, même si mon mari ne veut toujours pas divorcer et qu'en plus il ne veut pas comprendre (pour lui, il ne m'a jamais voulu du mal, donc il ne comprend pas ! )

Pendant mon hospitalisation, le meilleur ami de mon mari est passé très souvent à l'hopital me rendre visite et nous nous sommes avoués l'un à l'autre que nous avions des sentiments l'un pour l'autre ! Les choses se sont passées très vites et le 8 avril (soit 2 mois après avoir quitté le domicile conjugal) je me suis installée chez lui. Cela peut paraitre précipité, et ça m'a valu plusieurs "passage de savon", mais nous sommes heureux tous les deux, et ce serait à refaire, je le referais !

Par contre, on dirait que les problèmes me suivent : mercredi de la semaine dernière, je suis tombée de ma hauteur en voulant mettre une socquette tout en restant debout : avec mes 160 kgs, j'avais tout mon poids sur la jambe droite et le genou a laché : il y a eu un grand craquement et mon genou s'est dérobé sous moi en arrière, résultat : luxation du genou droit.

Le chirurgien a remis sous anesthésie péridurale mon genou en place, et placé un fixateur externe pour maintenir mon genou en place, car le platre n'etait pas efficace. Ensuite, il a demandé un angioscanner afin de vérifier l'état de la seule artère de la jambe : résultat : mon artère était déchirée sur environ 4 cm, ce qui fait que que le chirurgien vasculaire a pris le relais : par la suite celui-ci m'a expliqué qu'ils n'avaient que quelques heures pour opérer, sinon c'était l'amputation de la jambe au niveau de la cuisse. J'ai donc subi le meme jour une deuxième opération sous anesthésie générale, opération qui a duré 4h !

Ca fait une semaine que je suis clouée dans mon lit d'hopital sans possibilité de me lever : je ne peux pas poser le pied opéré au sol et du coup, si je prenais le risque d'essayer de marcher avec des béquilles, je risquerais d'avoir le meme souci à la jambe gauche !!!!!

Heureusement que j'ai mon nouveau compagnon qui est présent et me soutien de son mieux !

Kyrix — 15-01-2013 19:37

Bonsoir, il s'est passé beaucoup de choses depuis la dernière fois. Mon nouveau compagnon m'a fichue à la porte et je suis à nouveau hospitalisée en psychiatrie.

Les démarches pour le divorce d'avec mon mari avancent, mais celui-ci a éloigné ma famille de moi et il embête une amie, celle qui a mes affaires chez elle.

Je n'en peux plus, malgré l'opération qui approche et malgré que je sois hospitalisée.