constance — 02-02-2012 08:07

Voilà, mon problème est dans ce titre. J'ai commencé une analyse il y a un an, à un moment de fortes angoisses suite à une longue période de chômage. J'ai pu aborder d'importantes questions, ce que je n'avais jamais fait. En même cela temps m'a permis d'avancer puisque j'ai pu retrouvé un emploi, même s'il est précaire. Un de mes symptômes est que je subis énormément les choses, je n'avais jamais envisagé que l'on pouvait vraiment choisir sa vie. Alors c'est précisement ici que se pose mon blocage: depuis que cette question a été soulevée en séance, je n'ai plus rien à dire, et ce depuis au moins 6-8 semaines. Plus rien ne me vient à l'esprit, même chez moi, lorsque j'essaie de penser à ce que j'aimerais faire vraiment de ma vie, et ce qui m'angoisse énormément c'est que cela a aussi bloqué toutes mes autres pensées. J'aurais voulu alors savoir s'il existe des moyens pour "affaiblir" ces défenses, par exemple des moments plus propices pour méditer, des techniques de relaxation... ou bien est-ce que cela va se débloquer avec le travail en analyse? (à savoir qu'une de mes plus grosses angoisses se situe ici, c'est à dire que je ne sois pas analysable, car lorsque j'apprécie beaucoup quelque chose, comme la psychanalyse, cela me bloque car je ne me sens pas à la hauteur). Merci.