Kalet — 07-11-2011 17:36

Bonjour,

Une histoire surement classique :

4 ans de vie commune, fiancés, stage de 6 mois à l'étranger, retour à la maison et une vie qui se déchire : un autre.
Donc une tentative destructive de sauvegarder le couple pendant 1 mois (je logeais encore chez elle), transbahuté entre espoir et dépression... Une promesse de retour, un temps de reflexion (3 semaines) pour elle sans personne, et une promesse à nouveau rompue et une rupture sans appel.

Bref un classique.

4 ans après, marié, un enfant en cours... Et des relents, une empreinte indélébile comme une tache d'huile sur un vêtement qui ne part pas et qui souille une relation qui se voulait vierge.

Pourquoi je n'arrive pas à l'oublier ?

Une relation très physique et jeune (18 à 22 ans) avec l'une, une relation mure et stable avec l'autre (23-27 ans et encore longtemps j'espère...).
Une rupture nette avec des personnes qui ont été pour moi une deuxième famille (sa famille) et qui me laissent dans le passé alors que pour ma pensée ils sont encore présents.
Un besoin de comprendre pourquoi et comment un souffle a eteint le brasier.

Au final, une impression de double-jeu : de se forcer à ne pas influencer sa vie d'aujourd'hui avec un désir d'avancer... Mais des retours mélancolique violents et réguliers. Une fleur déchirée dans un bourgeon de printemps.

Bref doc', j'arrive pas à oublier.

PS: je ne sais pas si c'est un cas fréquent. Cela m'est arrivé 2 fois : une fois peu de temps après la rupture, on peut dire au plus bas, et une fois il y a 6 mois de cela sur un passage difficile de vie de couple (éloignement géographique du conjoint sur une période longue) j'ai ressenti une perte de "sensation psychologique". Je qualifierai cela d'une absence totale de ressenti sur une période de 1 à 2 jours la première fois et d'une demi-journée la deuxième ... Est-ce normal ?

Christelle Moreau — 26-06-2012 15:52

Bonjour,

ces "absences" sont probablement des protections mise en place comme mécanismes de défences pour vous protéger de vous même, des autres et de vos ressentis.

Vous l'avez fantasmé et c'est de ce fantasme qu'il serait bon de faire le deuil s'il ne vous est pas utile à quelque chose ...

Bien cordialement