spleen — 26-10-2011 11:51 |
Bonjour,
Je souffre d'un transfert qui est plus de l'ordre de la dépendance affective. J'aime ma psy, je la considère comme une mère bienveillante. Et j'ai tant besoin d'elle... Elle me manque, je ne cesse de penser à elle... J'ai même envie de pleurer. Je ne sais plus quoi faire ! Comment faire pour cesser de souffrir ? Je n'en peux plus.
Je l'ai vue lundi et j'ai l'impression que ça fait une éternité. En plus, la semaine prochaine elle est en vacances et tout ce qu'elle a su faire c'est de m'adresser à l'hopital de jour. Mais moi c'est elle que je veux. Je lui en veux. J'ai d'autant plus besoin d'elle en ce moment, maintenant que je vis seule et que j'ai "couper le cordon".
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spleen — 26-10-2011 17:45 |
Vraiment, je n'en peux plus. J'aimerai que tout s'arrête !
J'ai aussi peur qu'elle m'abandonne maintenant que je vais mieux. Elle a beau me rassurer et me dire qu'elle ne me lachera pas de sitôt, j'ai peur... Je ne pourrais pas vivre sans elle... Je ne veux pas penser à la fin de la thérapie.
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spleen — 30-10-2011 19:34 |
J'ai passé l'après-midi sur ce site en espérant que qqun me réponde.... mais que dire finalement... Je sais que personne ne pourra effacer ma souffrance... Finalement j'attends quoi ? Encore une de mes tentatives désépérées à vouloir "être aimée"... Encore mes maudites dépendances affectives et peurs de l'abandon... J'en ai assez de rejouer ces schéma sur tout le monde.... Je vais mieux alors pourquoi suis-je obligée de me torturer et de vivre encore dans le passé. Oui mes symptômes me manquent, je l'avoue. Je sais bien que c'est stupide....
Cet après-midi, j'ai encore eu de mauvaises pensées, même si aujourd'hui j'arrive mieux à gérer, je sais que c'est mal... Et puis, je crois que je suis encore dominée par la peur. Cette peur qui m'empêche réellement d'être heureuse et d'avancer...
Puis, ma psy me manque plus que jamais. Pourquoi est-elle en vacances ? Je sais bien qu'elle s'en fout de moi, qu'elle ne pense même pas à moi ! J'aimerai juste qu'elle m'aime... Je me dis que si je me coupe; si je vais à nouveau mal au moins elle ne m'abandonnera pas !
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spleen — 04-11-2011 20:03 |
Je voulais savoir pourquoi je m'accrochais tant à ce diagnostic "borderline", c'est vrai au fond cela ne veut pas dire grand chose, chacun est différent, avec ses symptomes et son Histoire... Alors pourquoi ai je tant besoin de m'identifier aux autres "borderline", aux symptomes, à la maladie, besoin de lire des choses sur le sujet... comme si seule la maladie faisait de moi "une personne", que je n'étais rien sans ! Je ne sais pas mais c'est comme si en en sachant plus sur la maladie, j'en saurai plus sur moi !
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spleen — 04-11-2011 20:14 |
autre question (désolé !) : je voulais savoir pourquoi les vacances de ma psy me mettent dans un tel état de régression : je suis à nouveau mal, à nouveau très envie de me couper. J'avoue avoir cédé à la tentation, juste quelques égratignures (pas grand chose, j'ai déjà fais bien pire), mais évidemment c'était loin de me soulager. Je ne pense plus qu'à recommencer, à voir couler le sang. Une véritable obsession, comme pour ma psy. Est-ce parce que ça a fait double séparation ? Je m'explique, je viens d'emménager seule (il y a deux semaines) et donc de quitter ma mère. et voilà que ma "2ème mère" me quitte aussi. J'ai vraiment vécu ça comme un abandon. ça m'énerve parce que je vais mieux (sauf en ce moment), je suis en train de me reconstruire.... alors pourquoi ses régressions, ce besoin de retourner dans la maladie ?
Et surtout, est-ce que cette souffrance actuelle est-elle seulement liée à l'absence de ma psy ?
Encore merci à vous :)
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spleen — 27-11-2011 14:04 |
Pourquoi je n'arrive pas à gérer la "séparation" ? Pour moi c'est une véritable torture à chaque vacances de ma psy ou lorsque j'ai ma semaine de cours et que mes horaires ne me le permettent pas. Je suis toujours déprimée, je passe par des actes d'automutilation (coupures)... C'est très dur à gérer. J'ai déjà peur pour les vacances de noel. Un mois sans la voir, je ne sais pas comment je vais faire. Pourtant avant ça ne me faisait pas ça, pas autant... c'est depuis mon déménagement.
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