Jil — 30-06-2007 15:12

Allez, je vois que ce forum sur le bonheur et la joie ne démarre pas, alors je m'y colle ! Allez hop, interro de philo :) Selon vous, quelle est la différence entre l'état "content" et "heureux" ? Dans l'attente de vous lire ,

Christelle Moreau — 30-06-2007 16:04

Le mot : content, l'expression être content, c'est, je pense, avoir conscience que ce que l'on est en train de vivre est sympathique et surtout ne pas le manquer. C'est savoir en quelques sortes profiter des instants positifs qui nous sont offerts. Car, il ne suffit pas de toucher du doigt le bonheur pour être content, faut-il encore, savoir en profiter.

Dans l'absolu, on peut être content par simple arrêt de l'inacceptable ou du désagréable : l'arrêt de la musique trop forte du voisin juste lorsque vous vouliez lire, l'arrêt de la tondeuse ou de la perceuse du voisin le dimanche matin... Ou encore à l'annonce d'une bonne nouvelle, comme d'une réussite d'un passage obligé : examen, diplôme ... Ou encore l'annonce d'un heureux évènement dans la famille, mariage, naissance ou encore à l'annonce d'une rédemption. Mais ce n'est pas une fin en soit. ( une fin en soi non plus d'ailleurs:))

En gros, si l'on se dit que la vie est juste normale et que l'on ne profite pas de tous ces petits instants de bonheur , alors on passe à côté du bonheur et l'on est pas heureux.

Je pense qu'être heureux signifie de se contenter d'ouvrir les yeux et de ne rien manquer. Mais je pars du principe également qu'être content , cela se mérite... Car chaque jour qui nous est donné, peut se finir en un amas de cauchemars si l'on ne met pas un peu du sien dans chacun de ses actes. Je pense que pour être heureux, il faut réellement le vouloir.

Etre heureux c'est aussi, à mon sens, ne pas se laisser porter par la vie, mais bel et bien offrir à la vie, aux vies ce que l'on est en mesure de partager. Tout attendre, c'est souvent ne rien recevoir. Vouloir changer les choses seul, c'est souvent ne pas les appréhender sous tous leurs angles, donner sans rien attendre, c'est se mentir à soi-même, quant à s'ouvrir au partage en ayant une véritable démarche et en ayant conscience des autres formes de partage des autres, je pense que c'est déjà un des pas de géant vers le bonheur d'être heureux.

poOnkie — 09-07-2007 23:28

Super content que qq1 pose cette question ! ;D

Thérapeute — 10-08-2007 17:02

Et si pour faire simple : Je suis content d'être heureux ! Et je le savoure et fais en sorte que çà dure§

Jil — 20-08-2007 21:07

Tout à fait ABD, je suis très heureux d'être tant content tant heureux et qu'on tende à la bonne heure, de trouver le bonheur :)

Thérapeute — 24-08-2007 13:44

de le trouver ,de l'accepter et de le conserver! Gros paradoxe en analyse, le patient vient parce qu'il souffre et souhaite aller mieux voir bien et quand le bien être devient possible bien souvent il s'évertue à se compliquer les choses ,plein de peurs à aller bien, comme si son vécu lui interdisait le droit à ce fameux bonheur.

sphinxradycal — 12-09-2007 23:43

sur un plan religieux vous verrez qu'il peut en être autre chose. par exemple moi je suis content et même heureux de tout ce qui m'arrive de bien ou de " mal "  car ayant une perception Divine de cela ... le mal qui m'arrive est une bonne chose pour moi car Dieu en est décidé ainsi. mais imaginez qu'au lieu d'avoir une fracture à la jambe vous êtes mort sur le coup alors ...

Jil — 14-09-2007 00:36

sphinxradycal c'est la conception un peu chrétienne de la pénitence en somme ? Le bonheur dans tout ce qui "fortifie" parce que tant que ça ne tue pas, hein, ben tant mieux ! C'est ça ?

sphinxradycal — 14-09-2007 01:34

ban je ne savais pas pour le christianisme. mais meme la mort est un bonheur car...
pour celui qui se rappel du pact original avec Dieu... mais soyez heureux et content mes amis autant que vous pouvez car ya rien de plus belle de sa dans la vie . isn't it ?

Thérapeute — 15-09-2007 19:32

Amen..

faiza — 15-09-2007 22:28

Quand on est heureux on est content et le contraire pas du tout, content veut pas dire qu'on est heureux.

Sébastien — 27-09-2007 22:26

"- Toi qui rigole là bas, es-tu content ou heureux ?
- Ben je ne sais pas trop vois-tu, je rigole maintenant, suis-je pour autant heureux ? En tout cas je suis heureux que tu me poses la questions, car vois-tu, je suis visiblement l'un des deux. Oui, en bon optimiste, je crois que je suis sur la bonne voie."

Je crois que le terme heureux s'applique plus à celui qui veut se gratifier d'avoir été content plusieurs fois, et que le terme content s'applique plus à celui qui veut marquer (remarquer ou faire) sa joie sur l'instant. En conséquence, le terme heureux est plus fort que le terme content, puisque celui-ci relate d'un état durable, qui a été mesuré et savamment apprécié.

Mais quand même, a-t-on besoin de tout décrire ?

Sébastien

Marie-Thé — 12-10-2007 23:45

ABD a écrit:

Amen..

RIRES ! De contentement sur une heureuse conclusion : brève mais bien amenée !
Marie-Thé.

Manon — 13-10-2007 10:52

Pour moi, les termes « Content et heureux », ça veux rien dire en général car pour chaque individu la notion de content et heureux est différente suivant son vécu, tempérament, culture et moment ou l’on lui pose la question.

Thérapeute — 13-10-2007 11:09

il y a des gens qui ont des idées sur tout et surtout des idées... Coluche

Manon — 13-10-2007 11:19

Que cache cette phrase je par du principe qu’un psy n’écrit jamais rien pour rien donc que faut t’il décrypté de votre phrase ? ;-)

Thérapeute — 13-10-2007 11:31

et vous avez raison.. à vous de relire toutes vos interventions, partout, dans tous les posts et de "décryper.."

Manon — 13-10-2007 11:52

Si je vous répond avec mon humeur du jour qui n’ai vraiment pas au beau fixe, je vous répondrais que je prend cela pour un « reproche » du genre je me mêle de trop de chose, je répond a trop de post et je ferai bien de me la « fermer » plus souvent.

Marie-Thé — 13-10-2007 14:05

Sébastien a écrit:

"-

Je crois que le terme heureux s'applique plus à celui qui veut se gratifier d'avoir été content plusieurs fois, et que le terme content s'applique plus à celui qui veut marquer (remarquer ou faire) sa joie sur l'instant. En conséquence, le terme heureux est plus fort que le terme content, puisque celui-ci relate d'un état durable, qui a été mesuré et savamment apprécié.

Mais quand même, a-t-on besoin de tout décrire ?

Sébastien

Ramener content à une notion d'instant et heureux à une notion de durée me semble fort pertinent !
Marie-Thé.

Manon — 14-10-2007 20:53

Hier Monsieur ABD vous m’avez écrit ceci ; »et vous avez raison.. à vous de relire toutes vos interventions, partout, dans tous les posts et de "décryper.." »

Et je vous ai répondu  que suivant mon humeur du moment je prenais cela comme un reproche, pourriez vous me dire si je vous ai bien comme vous écrivez «  décrypter « ? Merci pour votre éventuelle réponse

Manon

Christelle Moreau — 14-10-2007 23:29

Je peux comprendre qu'il soit parfois difficile d'avoir le choix entre "content et heureux" surtout lorsque l'on ne l'est pas ( ni content , ni heureux ) mais cela reste intéressant de perdurer dans ce sens en tout cas pour ce forum.

Merci de respecter le sujet.

Sebastien dit :
a-t-on besoin de tout décrire ?

Les é-motions, les sent-i-ments sont des notions t-elle-ment "fragiles", t-elle-ment sub-t-iles, t-elle-ment p-roche à chacun d'entre nous.

Il est parfois bon de les exprimer pour les décrypter et mieux les percevoir, ne pensez-vous pas ?

Marie-Thé — 14-10-2007 23:54

Christelle Moreau a écrit:

Sebastien dit :
a-t-on besoin de tout décrire ?

Les é-motions, les sent-i-ments sont des notions t-elle-ment "fragiles", t-elle-ment sub-t-iles, t-elle-ment p-roche à chacun d'entre nous.

Il est parfois bon de les exprimer pour les décrypter et mieux les percevoir, ne pensez-vous pas ?

Il est plus facile de les (émotions etc.) mettre en mots losqu'elles ne nous dévorent pas la "langue" parce que trop fortes !
Le bon usage du français se perdant (bon signifiant ici adéquat) il n'est pas inutile de "remettre les mots à leur juste sens" !
Cela peut nous aider à guérir de certains maux !
Marie-Thé.

Petus — 15-10-2007 00:18

Bonsoir ,

Moi je ne dirai pas que je suis contente, ou heureuse ...........
Surtout pas heureuse, même si parfois, j'ai des moments où cela va, et que je peux passer une bonne journée, et m'amuser , me divertir, un peu, genre mariage, fête de famille, je n'appellerai pas ça être heureuse, car être heureux, c'est une chose pour moi qui touche la vie au quotidien, et donc par de là, à long therme, ce qui n'est pas mon cas !

Pour le mot content, j'ai une vision aussi personnel de celui ci, car content de quoi ???? D'avoir passé une bonne journée ?? Content de rentrer du travail???? content de ce que l'on vient d'accomplir, ce mot pour moi et un mot pour un court therme !!!!!!!!! Je décrirai plutôt le plaisir ...........
Aller à un mariage , me fait plaisir, alors je passe une bonne journée.
Avoir fait une chose que je viens d'accomplir, avec succès , me fait plaisir, mais cela reste encore à court therme et il y en a plein comme cela  !!!!!

Donc je pense que chacun à sa propre interprétation de chaque mot, et pour moi les mots ont une grande valeur, un mot est un mot, on appelle un chat un chat et un chien un chien, voilà pour moi ce que les mots sont, et comment je les prends et les interprête . Je suis très terre à terre peut être, mais moi c'est noir ou blanc, mais pas gris, je n'arrive pas à le concevoir comme cela!

Voilà ceci n'est que mon point de vue et mon opinion personnelle.

Bien à vous

Petus.

Marie-Thé — 15-10-2007 21:42

Petus a écrit:

Bonsoir ,



Je décrirai plutôt le plaisir ...........
Aller à un mariage , me fait plaisir, alors je passe une bonne journée.
Avoir fait une chose que je viens d'accomplir, avec succès , me fait plaisir, mais cela reste encore à court therme et il y en a plein comme cela  !!!!!

Bien à vous

Petus.

Bonsoir Petus,

Être content procure du plaisir et avoir du plaisir apporte du contentement !
Il est juste d'évoquer la notion de plaisir !
A mon sens, l'un (content) découle de l'autre (plaisir) !
Marie-Thé.

faiza — 15-10-2007 21:58

Petus a écrit:

ce mot pour moi et un mot pour un court therme !!!!!!!!! Je décrirai plutôt le plaisir ........... , me fait plaisir, mais cela reste encore à court therme et il y en a plein comme cela  !!!!!

Donc je pense que chacun à sa propre interprétation de chaque mot, et pour moi les mots ont une grande valeur, un mot est un mot, on appelle un chat un chat et un chien un chien

Petus.

Petus tu dis therme, qui veut dire thermostat qui est en relation avec la chaleur ou terme? Est ce un lapsus?
un mot est un mot
Etre Content est une satisfaction personnelle, pour son Moi, quand on s'estime bien, on se dit "suis content....de Moi avant tout"
Heureux c'est une émotion passagère
On peut être heureux d'être content de nous même
On peut être content d'être heureux de temps en temps
et ainsi va la discussion, on dit ce qui passe de nos pensées et on s'en fout des décryptages.
Amicalement
faiza

Marie-Thé — 15-10-2007 22:42

Les bonheurs se cueillent à l'infini !
Tandis que l'on ne peut être indéfiniment heureux !
Un décès, un accident de la route, un incendie et, patatrac, tout s'arrête et/ou s'écroule ! Et d'heureux, l'on devient malheureux !
Le bonheur dépend de soi, d'une manière "d'accueillir" la vie !
Être heureux est soumis à l'intervention de  facteurs extérieurs à soi !
Marie-Thé.
Ps : je ne traduis pas explicitement ma pensée !

Manon — 15-10-2007 23:21

Et si le bonheur, être heureux ne dépendait uniquement de nous, si nous seuls avions le pouvoir de décider si oui où non nous souhaitons être heureux ?

Trop souvent nous nous imposons,  plus ou moins inconsciemment, des autolimitations dans l’accès au bonheur, ce sentiment de ne pas le mériter.

Bonne fin de soirée

Manon

georgesN — 16-10-2007 00:23

pour mettre mon grain de sel, nous avons tous une perception du bonheur par défaut:
nous avons tous dit un jour "aah! qu'est-ce qu'on était heureux en ce temps-là"
Nous disons beaucoup plus rarement, voire jamais :"comme je me sens heureux en ce moment". Pourquoi?
J'aurais tendance à suivre l'idée de Manon: on est heureux si on le décide. Deux appuis à cette piste:
une prière chrétienne (oh hé: i zont pas dit que des conneries depuis 2000 ans!) entendue je ne sais où :"mon dieu, pardonnez-moi d'avoir cédé à la tristesse"
et surtout une pensée récurrente chez un immense philosophe: Spinoza, pour qui la joie la gaieté devait être notre objectif permanent (on sait pas trop s'il était croyant ou athée, mais en tous les cas, il avait trouvé moyen de se faire excommunier par ses coreligionnaires juifs d'Amsterdam -oui, oui, y avait pas que les catholiques pour exercer  cette pratique charmante- ce qui me le rend encore plus sympathique !
Le plus étrange c'est qu'un éminent scientifique , neurologue, A.Damasio, lui donne totalement raison, pour des raisons scientifiques, dans un livre :"Spinoza avait raison" !!!

Christelle Moreau — 16-10-2007 10:28

Bonjour à tous,

il est juste dommage que ce livre n'apporte pas plus d'éléments que les deux précédents si riches et si complets. Mais je ne souhaite pas sortir du sujet...je créerais donc à l'occasion un forum "Livre" et cela me rendra probablement très contente.:)

Quant à A.Damasio pour ne pas que je reste trop sur ma faim ( je modère mes frustrations :) ) est vraiment passionnant dans sa thèse sur les origines de l'esprit et de la conscience, à découvrir et à s'imprégner...

Donc pour conclure, si vous n'avez pas lu les deux précédents, c'est un livre à ne pas manquer.

Manon — 16-10-2007 11:27

Hors sujet quoi que ! Mais votre idée de crée un forum livre je trouve cela super personnellement j’en serais très heureuse, pouvoir partager c’est lecture. Merci Madame Moreau

Manon

georgesN — 16-10-2007 12:56

comme vous êtes tranchante, Christelle ! chacun trouve son miel ou il peut même s'il y a des fleurs plus riches en miel que d'autres!
Je trouve que rien que pour l'idée d'un lien épistémologique d'un scientifique spécialiste du cerveau avec un auteur du 17è au travers de 350 ans, ça mérite plus de considération!
Pour nos lecteurs curieux : Spinoza est absolument indigeste pour tout non initié à la philo (et même pour eux!) mais allez voir le résumé de Wikipédia qui est bien fait.
Quant à Antonio Damasio, ses livres sont bien plus grand public (comme quoi les grands esprits savent être clairs et accessibles) et méritent d'être découverts :
L'erreur de Descartes (il prouve le lien entre émotion et cognition)
Le sentiment même de soi (qu'aime bien Christelle)
Spinoza avait raison , qui prolonge les 2 premiers et interroge sur le ...BONHEUR, justement !!

Christelle Moreau — 16-10-2007 15:46

Je ne voulais pas vous "couper" GeorgesN, d'ailleurs, je vais me permettre de rajouter que j'ai bien aimé les deux mais que le troisième par rapport aux autres...
L'erreur de Descartes (il prouve le lien entre émotion et cognition)
Le sentiment même de soi
Quant à Spinoza, pour en savoir plus sur lui je me permets de conseiller un livre de Roger Scruton qui se nomme tout simplement SPINOZA.
Bref, que du bonheur :).

Petus — 16-10-2007 17:47

Pour faiza : pour répondre à ta question, c'étais un lapsus inconscient, ou une ereur de frappe, si c'est un lapsus inconscient, je ne m'en suis pas rendue compte, et pour cause, puisque c'était inconcient .....mdrrrrr !

Si c'est une erreur de frappe , qui n'en fait pas ????
Je ne dabattrait pas plus sur le sujet car, nous avons tous notre propre interprétation de chaque mot, comme à chacun sa propre vérité !

Par contre je suis de l'avis de Manon, et de Georges que sur enchrit , sur "  Trop souvent nous nous imposons,  plus ou moins inconsciemment, des autolimitations dans l’accès au bonheur, ce sentiment de ne pas le mériter."

Oui on s'impose plus ou moins comme le dis si bien Manon , moi je le dis plus dirrectement, au bonheur !
Je me suis vue  être contente pour une personne sans pour autant l'être , car cette personne qui est ma belle soeur attendait un bébé alors que moi ça faisait trois ans que j'essayer d'en avoir un  et que je n'arrivais pas a en avoir( heureusement , aujourd'hui j'en ai deux) et c'est la que j'en revient à la phrase de Manon, ou l'on s'impose incosciement un bonheur alors que nous le sommes pas réellement !

Bien a vous

Bonne soirée,

Petus

faiza — 16-10-2007 23:01

il y a le lapsus et l'acte manqué, tout ce qu'on fait ce n'est pas de la nulité.
A force de vivre dans le bonheur, on devient triste, donc un mélange entre bonheur et malheur nous rendrait content de notre vie.
L'être humain a besoin de changement
Amicalement
faiza

Petus — 17-10-2007 07:35

faiza a écrit:

A force de vivre dans le bonheur, on devient triste, donc un mélange entre bonheur et malheur nous rendrait content de notre vie.

Oui peut être, mais à force de vivre dans le malheur , que se passe t'il , on devient comment ??? Avec un une envie forte de partir pour arrêter de souffrir ????

Bien a toi

Petus

faiza — 17-10-2007 10:01

j'ai dit il faut un mélange d'un peu de bonheur, un peu de tristesse, un peu de surprise....c'est la recette d'une vie équilibrée
Mourir pour arrêter de souffrir? qu'en sait on? peut être que la mort c'est pire!
Non faut pas résoudre ces problémes par la fuite, vaut mieux vivre ce qu'on a, et se dérie en fin de compte "j'ai fait tout ce que j'ai pu du temps qui m'a été donné et c'est ainsi la vie"
Se battre dans la vie y a pas plus beau.
faiza

georgesN — 17-10-2007 21:01

Pétus, un pur psy ne devrait pas vous dire ça, mais je le dis quand même: avez-vous déjà consulté un psychiatre? Un qui donne des médicaments(ou qui hospitalise, faut pas en avoir peur), mais qui ait une approche psy, en même temps. Çà existe, vous savez! Si vous n'êtes pas trop loin d'un ville importante -universitaire- au lieu de trainer une thérapie que vous semblez ne pas avoir INVESTIE, peut-être auriez-vous tout à gagner de ...vous renseigner, d'abord !

Petus — 17-10-2007 23:09

Cher George ,

Oui je vois une psychologue, et un pschiatre que me donne un traitement, et j'ai déjà été hospitalisé dans une maison de repos psychiatrique , et cela pendant 5 semaines !
Résultat, j'allais mieux que lorsque je suis entrée dans cet endroit mais lorsque je suis rentrée chez moi, je n'ai jamais retrouver ma place , alors plus question de se faire hospitaliser !
Désolée mais j'ai récolter plus de dégâts que de bien fait !!!!

Bien a vous

Petus !

faiza — 17-10-2007 23:28

peut être que tu es mal tombé c'est tout, faut pas se laisser abattre, voit un autre psy, c'est les 2 premiers contacts avec lui qui te donnera une bonne ou mauvaise appréciation. Saches que rester sans aide n'est pas une bonne solution
Amicalement
faiza

georgesN — 17-10-2007 23:29

c'est moi qui suis désolé Petus, mais j'insiste: j'ai l'idée que vous n'investissez pas votre psychologue(non?), alors auriez-vous le courage de lui en parler? d'en changer? d'essayer ailleurs? Ne faudrait-il pas envisager une thérapie familiale; savez-vous que vous pourriez très bien être le porte-symptôme d'une pathologie de votre groupe-famille? pire: le bouc-émissaire?Interrogez votre psychiatre: je n'aime pas cette idée que vous seriez la seule en souffrance...
Manon disait très justement que la souffrance (la souffrance psychique pire que les autres, comme la lèpre) fait fuir. De là l'idée que même votre époux pourrait bien gagner à vous suivre en séance

Petus — 20-10-2007 11:30

Bonjour faiza ,

Non je suis tombée sur de bon psy, à ma grande surprise agréablement !
Ils sont très bien tous les deux, et je n'ai rien à leur reprocher, car il font un travail formidable, et avec ma psy en 3 ans et demi on a abbatut de très lourds travaux sur moi, ne reste plus que l'enfance, mais là pour moi , c'est le plus dur ............

Merci faiza  pour ton attention, et pour me donner quelque tuyaux, mais je t'assure que j'ai de bon psy, là dessus , si quelque chose ne va pas, ce ne sont pas eux qui sont en cause mais moi !

Merci encore pour ta réponse .

Bien à toi

Petus

Petus — 20-10-2007 11:56

Bonjour Georges,

Merci pour votre réponse, vous n'avez pas a être désolé, pour moi, vous n'êtes en rien responsable.

Vous m'écrivez "mais j'insiste: j'ai l'idée que vous n'investissez pas votre psychologue(non?), alors auriez-vous le courage de lui en parler? d'en changer? d'essayer ailleurs?"  Oui vous avez peut être raison, je ne m'investie peut être pas assez avec ma psychologue, j'ai encore parfois très peur de lui dire certaines choses, peut être par peur de ce que je ressens actuellement . Le courage de lui en parler ? De quoi d'une autre hospitalisation ? Pour le moment je n'envisage pas d'autre hospitalisation, je ne peux pas, et doit rester auprès de mon mari , car il a besoin de moi actuellement , des problèmes familiaux viennent de surgir, et je me dois d'être à ses cotés comme il l'a été pour moi !
Changer de psy ou d'essayer ailleurs ? Non je n'en aurai pas le courage , désolée .

Vous me dites "Ne faudrait-il pas envisager une thérapie familiale" En effet on me l'a déjà suggéré, pas ma psy, mais des ami(e)s .........mais je ne sais pas si je suis prête pour ça, ça me fait un peu peur .

" savez-vous que vous pourriez très bien être le porte-symptôme d'une pathologie de votre groupe-famille? pire: le bouc-émissaire?" Désolée,  Georges, mais je pense ne pas trop comprendre ce que vous entendez par là ! Si vous pouviez m'éclairer un peu sur cette question cela me serait bienvenu.

"je n'aime pas cette idée que vous seriez la seule en souffrance...
Manon disait très justement que la souffrance (la souffrance psychique pire que les autres, comme la lèpre) fait fuir. De là l'idée que même votre époux pourrait bien gagner à vous suivre en séance"

Vous n'aimez pas l'idée que je sois la seule à souffrir,  mais malheureusement , cela ne concerne que moi dans cette souffrance dû au passé..........  Manon à raison, la souffrance psychologique ou psychique comme vous voulez , est la pire de toutes, c'est pourquoi dans un autre sujet je disait préférer la souffrance physique , car je la trouve extêmement légère , et si je puis dire , ne la sens presque pas par rapport à la souffrance psychologique !!!!!! Et en effet cette souffrance fait fuir , c'est exacte . Mon époux , pourrait en effait gangner à me suivre en séance, mais faudrait il encore qu'il soit lui même disposer à le vouloir, mais je sais que je mets en péril mon couple et ma famille , par ma souffrance, même si je ne dis rien, et comme l'on dit souffre en silence ............
Si cela devait arriver , alors je n'aurai plus rien à me raccrocher .........

Merci pour votre réponse Georges , vous avez des questions pertinantes, et qui font tilter de suite, ou avec un peu de recul , mais elles font effet !
Je vous remercie pour tout, et pour votre attention .

Bien a vous et bonne journée.

Petus

georgesN — 20-10-2007 15:19

je précise:
-dire à votre psy que vous ne vous impliquez pas assez avec elle: elle aura qq chose à en dire
-l'idée de la thérapie familiale (analytique ou systémique) est en lien avec l'idée du porte-symptôme:inconsciemment, le groupe-famille met en avant la souffrance d'un membre alors que la pathologie est plus diffuse et affecte d'autre membres; ou: (c'est l'approche systémique) c'est le LIEN qui est malade.
-le passé est toujours là mais ici et maintenant il y a des choses à dire et à faire où chacun à sa place, son rôle; vous risquez sinon d'être pas bien alternativement, votre mari et vous.

Petus — 20-10-2007 16:24

georgesN a écrit:

je précise:
-dire à votre psy que vous ne vous impliquez pas assez avec elle: elle aura qq chose à en dire
-l'idée de la thérapie familiale (analytique ou systémique) est en lien avec l'idée du porte-symptôme:inconsciemment, le groupe-famille met en avant la souffrance d'un membre alors que la pathologie est plus diffuse et affecte d'autre membres; ou: (c'est l'approche systémique) c'est le LIEN qui est malade.
-le passé est toujours là mais ici et maintenant il y a des choses à dire et à faire où chacun à sa place, son rôle; vous risquez sinon d'être pas bien alternativement, votre mari et vous.

Petus — 20-10-2007 16:30

Petus a écrit:

georgesN a écrit:

je précise:
-dire à votre psy que vous ne vous impliquez pas assez avec elle: elle aura qq chose à en dire
-l'idée de la thérapie familiale (analytique ou systémique) est en lien avec l'idée du porte-symptôme:inconsciemment, le groupe-famille met en avant la souffrance d'un membre alors que la pathologie est plus diffuse et affecte d'autre membres; ou: (c'est l'approche systémique) c'est le LIEN qui est malade.
-le passé est toujours là mais ici et maintenant il y a des choses à dire et à faire où chacun à sa place, son rôle; vous risquez sinon d'être pas bien alternativement, votre mari et vous.

Désolée pour le post précédant il est parti tout seul ................

Bonjour Georges,

Merci pour votre réponse, mais je n'ai pas de décodeur psy, désolée, je ne comprends pas tout ce que vous me dites. Pourriez vous avoir un language à ma hauteur, merci .
Si je rends mon entourage "malade, ou mal à l'aise, j'en suis fort désolée, mais je fais ce que je peux, pour l'éviter en me mettant dans ma bulle pour ne pas leur faire voir que je suis mal . J'essaye de faire de mon mieux pour alléger me malaise à la maison, et me mets de coté pour ne pas leur faire passer ce mal de vivre.

Bien a vous, et bonne journée

Petus

georgesN — 20-10-2007 17:34

en plus "clair": on dit (on=votre entourage) que vous n'allez pas bien alors que c'est peut-être les autres TOUT AUTANT QUE VOUS qui ont des soucis dans leur tête. Mais il ne faut pas penser en termes de "faute"  mais de "causes" ; il y a toujours interaction et les autres membres sont à considérer (=aider par la parole) en même temps que vous.
Pour parler encore plus simple: on vous fait peut-être "porter le chapeau"!...Quand vous vous êtes mariée, vous n'étiez pas comme aujourd'hui, sinon votre mari serait parti en courant! Quand vous avez accouché et nourri vos enfants tout allait bien? Alors ça veut peut-être dire qu'il y a qq chose qui s'est détraqué DEPUIS ?Non?
Mais bon sang, qu'est-ce que vous lui racontez, à votre psychologue ?!?

faiza — 20-10-2007 20:42

tu sais? je crois que tu es qu'au début de ta thérapie, tu as peur de dire des trucs, pas encore touché le vrai noeud (l'enfance)
Aprés tout c'est normal, petit à petit tu te sentiras en sécurité et tu pourras te lâcher et travailler sur des maux inabordables avant.
La période d'adaptation avec un psy est variable, elle peut aller jusqu'à 5 ans, ça ne vient pas tout de suite, chacun a son rythme et tu verras, puis l'hospitalisation c'est pas toujours une solution, c'est vraiment le dernier recours pour se protéger.
La famille comme l'a dit georges, peut jeter tout sur toi, c'est toi la malade, qui ne va pas bien, alors que le mal être est dispersé sur toute la famille.
Se mettre dans sa bulle est une faute, ne pas vouloir déranger ça dérange plus qu'avant; alors soit naturelle et dis toi, je suis la je les assume, qu'ils m'assument eux aussi
Et voila la vie familiale.
Courage

avicennefr — 21-10-2007 12:52

pour etre content il ne suffit pas de profiter des occasions de la vie, autrement dis si je cherche le bonheur à l'exterieur je serai comme celui qui cherche l'eau dans le desert alors qu'il porte une bouteuille d'eau sur le dos.
ETRE HEUREUX c'est identifier soi meme d'abord et savoir ce que je veux et ce que je peux.
QUI JE SUIS?qu'est ce que je cherche dans cette vie.
LA JOIE COMMENCE par là, à mon avis,elle est là, dans ma profondeur, elle hiberne, il suffit de l'eveuiller.
MAIS heutre heureux ça demande une degré de conscience pour que je puisse suivre le bon chemin.....DANS LE MONDE IL YA PLUS QUE SIX MILLIARDS DE PERSONNES, il ya aussi plus que six milliards de joies.MA JOIE c'est moi qui l'identifie à trvers mon identification, je dois penser ....QUELLE CONCLUSION?
JE PEUX ETRE L'homme le plus heureux du monde meme si je suis pauvre , et recproquement je pourrai avoir plusieurs tresors et etre le plus riche mais celà ne pourra pas créer ma joie.
ETRE HEUREUX C4EST ETRE EN HARMONIE AVEC SOI MEME ET SATISFAIT
ETRE HEUREUX C'est vivre ma liberté avec conscience et non inconsciemment
etre heureux c'est connaitre mes besoins et mes envies
etre heureux c'est de savoir quel chemin je dois choisir
BOUCHLAKA KHALIL