Bonjour, Ayant besoin de réponse, je me permets de mettre ce message qui est un peu un doublon de celui mis sur une autre page du forum ... pour le moment sans réponse.
je suis analysante depuis 3 mois avec une psychanalyste qui n'a pas de plaque et est référencée sur internet dans activité "infirmière-sage femme". Je me pose des questions concernant sa déontologie en tant que praticienne.
En effet, étant à l'hopital pour l'opération d'un proche de ma famille en longue maladie, j'ai du annuler un rdv (qu'elle avait fixé unilatéralement à un jour et une heure particulière). La précédente séance, elle avait passé quasiment toute la séance sur le prix de sa parole et sur le fait aque je devais accepter d'investir sur moi, ce qui selon elle justifiait cette augmentation de tarif (car elle m'avait fait une faveur, je dois le reconnaître, en réduisant un peu le prix des précédentes séances), alors que mes conditions financières n'ont pas changées.
Bref je lui envoie un message pour lui dire que je ne pourrais etre au rendez-vous étant à l'hopital. Je l'ais plus tard au téléphone qui me demande ce qui se passe. je lui explique la situation en lui disant que ma priorité actuellement est la santé de cette personne et non le travail sur moi et elle me rétorque "qu'une analyse ne se finit pas comme ça par un coup de fil, que le cadre veut que on ait une nouvelle séance, ne serait-ce que pour lui payer ce que je lui dois (puisqu'elle considère que cette séance où j'étais à l'hopital, lui est due ... et la séance qu'elle veut m'imposer sans me laisser aucun choix de date, ni de dire non ... donc je lui devrais selon elle 2 séances).
Je me pose des questions sur la déontologie d'une telle psychanalyste, et des psychanalystes en général, qui semblent plus préoccuper par l'argent qu'on ne sait même pas s'ils déclarent, et pour lequel on n'a aucune "couverture" par la sécu ... et sur le fait que l'humain semble moins compter pour elle que l'appât du gain". Est-ce moi qui ne suis pas connectée à la réalité, ou bien outrepasse-t-elle ses droits en disant que je dois me plier au cadre (qu'elle ne m'a d'ailleurs jamais exposé explicitement), ni fait approuvé ? Que dois-je faire ?
L'argent est-il plus important pour les psys que l'aspect humain, puisqu'à aucun moment elle ne s'est inquiétée de la santé de la personne ni de savoir comment je vivais ça mais juste que je lui devais de l'argent selon elle (et, je rajoute, que je lui en devrais d'autant plus qu'elle me rajoute une séance sans me demander mon accord.. et qu'elle peut en rajouter finalement autant qu'elle veut unilatéralement puisque de toutes façons je n'ai pas mon mot à dire). Peut-elle vraiment me le réclamer ? bref je ne sais plus quoi penser, sauf que je n'ai pas l'intention d'aller à se rendez-vous et que je ne vois pas quel recours elle peut avoir pour exiger ces sommes, alors même que je ne suis même pas sûre de la légalité de son activité professionnelle puisque je n'ai aucune preuve qu'elle soit affiliée à l'Urssaff.
Je souhaite vraiment vos commentaires, car je ne sais plus quoi penser de cette psychanalyste, ni des psychanalystes en général que je supposais être dans une relation d'aide et non dans une relation hiérarchique et mercantile simple.
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Bonjour,
Et si vous lui exprimiez tout cela ? Il est important de tout dire à son analyste. Combien de temps cela fait il que vous travaillez avec elle ? Le cadre est nécessaire certes, mais il ne doit en aucun cas être imposé unilatéralement. C'est bien un accord, un rendez-vous, un engagement des deux côtés. N'hésitez pas à lui faire part de vos inquiétudes concernant sa déontologie, sa déclaration auprès des divers organismes, sa formation, etc... Elle sera en mesure de vous répondre clairement. Si ce n'est pas le cas, changez immédiatement de thérapeute.
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Merci de votre réponse.
Pour le moment le dialogue est bloqué avec elle, puisque ses seules interventions sont pour me dire qu'on arrête pas une analyse comme ça, qu'il faut un rendez-vous et que je lui devrais la séance manquée (puisque je suis à l'hopital tous les jours pour une personne de ma famille très malade actuellement) + le rendez-vous ... qu'elle avait au départ, sans me demander mon avis, fixer hier à 10 h auquel je n'ai pas été, et que je suppose elle va considérée comme séance due...donc elle doit considérée 3 séances dues.
ça fait 3 mois que je suis avec elle, mais je n'ai pas eu mon mot à dire pour le choix des dates de rdv, soit disant que je dois me plier au cadre et que étant en recherche d'emploi, je suis dispo à toute heure.
Pour le fait qu'elle n'ait pas de plaque annonçant son activité, elle m'a dit qu'elle n'en avait pas besoin, car le bouche à oreilles lui suiffisait ... mais je n'ai pas vraiment pu savoir si elle était affiliée à l'Urssaff ... et je dois dire que je ne me sens pas capable de lui demander directement.
Ce qui me choque c'est sa préoccupation que je considère bassement mercantile, alors qu'elle sait ma situation financière et ma situation morale face à la maladie de ce proche. Pas un mot pour s'inquiéter de l'aspect humain.
Comme vous le dîtes, il me semblait bien qu'un rendez-vous était un accord et donc un engagement bipartite, mais si je n'ai pas mon mot à dire, ce n'est pas le cas ...
Pareil pour ce qui est du fait que je peux exposer des choses, mais que je n'ai pas le droit de la "contredire" (du moins ce qu'elle considère comme de la contradiction), sous prétexte qu'une analyse n'est pas une discussion et qu'on doit en quelque sorte dire amen à la parole de l'analyste, parole qu'il considère comme valant chère.
Un cadre d'analyse s'expose et demande un accord, même si l'analysant est un peu au fait de ce qu'il peut être (ayant suivi des études de psychologie), me semble-t-il.
Je vous expose tout un peu dans le désordre, mais je suis assez désarçonnée par son attitude globale. Merci si vous pouvez me donner quelques éléments de votre appréciation sur ce que j'expose ici.
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