patrimoine — 13-02-2008 16:05

Pourquoi la plupart des psy. refusent de croire qu'un suicide peut être un acte philosophique?

Une personne qui se donne la mort parcequ'elle est triste, déçu de la vie, dépressive là oui c'est bien un acte pathologique!

Mais une personne qui se donne la mort pour des croyances religieuses, sectaire, patriotiques ou médical... n'est-ce pas un acte philosophique? Un militaire allant à la guerre en sachant qu'il a 99°/° de chance d'y laisser sa peau, est un héros. Un homme se tuant  pour une religions, est classé par ceux qui n'en font pas parti ,comme,  excusez moi de l'expression mais "comme un taré".
Touts ces personnes ont choisi de mourir, de façon différentes,ils ont réfléchi avant d'agir, au même titre que le simple citoyen qui a posé le pour et le contre, choisit sa propre façon de le faire, la  date.

Pourquoi la mort fait-elle autant peur à certaines personnes et pas à d'autre?
Ne sommes nous pas dans un monde libre de pensées, d'agir, d'écrire? Un monde où notre corps, notre vie nous appartiennent

penau xavier — 13-02-2008 17:09

Peut être parce que la philosophie des psy est plutôt une philosopie de l'humain pro-vie?

Comme l'individu est lié, relié, dépendant, attaché au(x) contexte(s) qui l'entour(ent), sa liberté et son appartenance à son seul lui-même sont  forcément relatives, ne croyez vous pas?

Je vous invite à réfléchir sur l'articulation de sens entre ces quelques mots extraits de votre post : libre, sectaire, philosophique, religieux.

a écrit:

99°/° de chance

Chance?

Se donner la mort et être tué est ce vraiment la même chose?

Que notre vie nous appartienne signifie t'il obligatoirement que notre mort nous appartient aussi?

Et vous Patrimoine qu'est ce qui vous intéresse tant dans ce sujet oh combien... complexe?

Bien à vous

patrimoine — 14-02-2008 10:02

Se donner la mort et être tué peuvent être assimilé, peuvent être vus de la même façon
* une personne qui va à la guerre en sachant qu'elle risque d'y laisser sa peau; peut  être vu comme un suicide; car elle sait qu'elle va faire face à la mort et elle y va, elle pourrait refuser, dire non! A vous de méditer<une personne qui va à la guere est un héros, et celle qui refuse est un lâche<
*Un islamiste qui ACCEPTE de devenir une bombe humaine(attentat suicide) devient un héros, un mathyre pour ses compatriotes, sa famille. Mais un "taré" pour les autres!
*Les membres, de groupuscules dérivant d'une quelconque religion, se donnant la mort au nom de celle-ci. Sont soit des fanatiques ou soit des endoctrinés. Pourquoi ne peuvent-ils pas, tout simplement être eux-même? Ils l'ont adopté cette croyance, ils l'ont voulu!
*Monsieur X , un citoyen comme un autre, qui juge qu'il a assez vécu, qui pose le pour et le contre, qui y réfléchit durant quelques temps. Il choisit la méthode, le jour, le lieu.
A vos yeux de psy. doit-il forcément souffrir d'une pathologie

Notre vie nous appartient donc notre mort AUSSI. Elle fait parti intégrante de NOUS . Pourquoi ne pas devancer la mort?
Accepter la vie c'est avancé, c'est refuser la mort.  Echangeons les mots
Accepter la mort c'est avancé, c'est refuser la vie.
Nous allons tous mourir un jour ou l'autre n'estce pas?
Accepter sa mort n'est ce pas contôler son excistance?
Marina

georgesN — 14-02-2008 10:11

de grands noms ont fait face à la mort volontaire. Ça va de Socrate à Deleuze.
Mais tout votre discours repose sur un présupposé (concept cher à Deleuze, justement!): vous présupposez que la question du déterminisme est tranchée et que vous êtes libre.
Répondre que le kamikaze est déterminé (par l'endoctrinement fanatique) alors que le philosophe est libre dans son choix ne serait pas une réponse ...philosophique ! Il subit lui aussi d'autres déterminismes!

patrimoine — 20-02-2008 15:59

bonjour

Xavier Penau
Pouquoi ce sujet serait complexe? Vouliez-vous dire plutôt TABOU? Un sujet qui ferait polimiquer certains d'entre vous? Cela devrait-il remettre la définition du libre arbitre? Du choix du pourquoi le suicide est effectué?
Pour répondre à votre dernière question:
* 1°expérience de la mort était à l'adolescence, voiture contre vélo(moi), et ce que j'y ai vu et ressenti, je ne pourrai jamais l'oublier
* 2°expérien......TS sauté d'une falaise et rejetée par les vagues(lors d'une tempête) sur la plage d'à coté.....autres sensations...
*  un enseignement philosophique sur le thème de la mort (2 ans)

Aujourd'hui je cherche juste à comprendre et comparer les opinions de professionnels et de simples gens  qui ont fait des TS

Georges N

Vous dîtes que  le philosophe subit lui aussi d'autres déterminismes, mais lesquels? Et pour le simple citoyen?

penau xavier — 20-02-2008 16:48

a écrit:

Pouquoi ce sujet serait complexe? Vouliez-vous dire plutôt TABOU?

Je disais bien COMPLEXE et non pas Tabou.

a écrit:

comparer les opinions de professionnels et de simples gens

et

a écrit:

le philosophe

... et ...

a écrit:

le simple citoyen

S'agirait-il pour vous de deux mondes différents aux regards de la vie et de la mort?

a écrit:

ce que j'y ai vu et ressenti, je ne pourrai jamais l'oublier

Fascination attirante peut être bien ... mais l'entre deux n'est pas la mort.

patrimoine — 20-02-2008 17:30

Le philosophe je le compare à un rêveur, à quelqu'un qui a une vue un peu fatasmagorique de la vie. Le simple citoyen, a des idées plus terre à terre, prenant  la vie comme elle vient.
Professionnels= phrases préconçues, idées inculquées par vos "péres", réponses médicales et froides. Pas de ressentis personnels. Vous classez, dès que l'on sort de vos normes, vous parlez de pathologie. Vous répondez à une question toujours par une autre.

Il est vrai que l'entre deux n'est pas la mort. Pourquoi empêchez le curieux de faire cette expérience, tout les suicidaires (comme vous dîtes) ne souffre pas tous de pathologie, n'est-ce pas?

penau xavier — 20-02-2008 17:35

a écrit:

Il est vrai que l'entre deux n'est pas la mort. Pourquoi empêchez le curieux de faire cette expérience,

Empêcher l'expérience de l'entre deux ou empêcher l'expérience de la mort?
De l'une le curieux peut revenir, de l'autre pas!

patrimoine — 20-02-2008 17:52

pourquoi pas les deux. Si la personne est consciente des de ce qu'elle fait!

Christian Bodin — 20-02-2008 18:12

Bonjour Patrimoine,

en retour de vos messages, je peux souligner les idées suivantes.

1) L'ENGAGEMENT du militaire n'a rien d'héorique. Il sait que son activité comporte des risques et il les accepte. Les héros, ils sont dans les cimetières et c'est grâce à eux si nous sommes là aujourd'hui.Le militaire, que j'ai étais durant plus de Quinze années, mesure le risque de sa fonction et son travail, est de se préparer au cas où. civis pacem parabellum . S'il doit etre envoyé sur des terrains en conflits ou en guerre, il répond à la notion d'engagement qu'il a accepté.Donc il prend la mesure de son activité professionnel.J'ai sauvé trois vies, félicités et décorés, je ne me considére pas comme un héros.

2)Pour ce qui est de la bombe humaine dont vous parlez, c'est souvent un endoctrinement initial qui est à l'origine. Meme si l'interessé croit en ses convictions, on retrouve pratiquement à chaque fois, la notion de manipulation mentale.

3)Pour les menbres de sectes, ou les groupes sectaires, c'est du même ordre. On retrouve à chaque fois la notion de fragilité mentale ou psychologique, temporaire ou constante, chez les adeptes. Et, croyez moi, il faut etre entouré de trés bon professionnel et d'une famille solide pour s'en sortir.Et la plupart du temps, ces personnes, à l'inverse de votre phrase, ne sont pas eux memes.

4) Pour monsieur X qui choisit l'heure de son départ, le sujet est ici trés vaste.Mon ancienne activité m'a mis, deux fois, en face de personnes préparant leur passage à l'acte immédiat.Les deux ont effectué leur geste devant moi.Dans les deux cas, leur volonté d'en finir était clair. De toute façon, lorsqu'une personne fait ce choix, si ce choix est fixe et déterminé, l'acte est inévitable. Alors, dire que tous sont atteint de pathologies, je ne sais pas. Par contre, aucun d'entre eux n'était heureux.

Maintenant chaque individu est maître de ses choix et de ses décisions.
Si vous voulez de plus amples renseignement à ce sujets, outre les divers colloques et conférence sur le sujet, il exite un auteur dont le nom est MARTIN MONESTIER est qui a synthétisé le suicide sous toutes ses formes. N'hésitez pas à vous renseigner.

Cordialement

patrimoine — 20-02-2008 19:14

Mais que pensez-vous du militaire qui part en disant: je vais mourir pour mon pays
la famille catholique et celle  islamique sont-elle comme vous dîtes endoctriné, est-ce de la manipulation mentale de croire en quelque chose et de vivre ou mourir pour cette croyance.
Vous avez sauvé trois vie, c'est génial, moi j'ai  été pompier durant quatre ans ,je suis intervenue tellement de fois sur des accidents que je ne les ai pas comptés, avec l'équipe nous en avons nous aussi sauvé des vies, et perdu malheureusement! pas de médaille pas de félicitation; juste le plaisir d'avoir fait ceci  et rien ne vaut ce sentiment.
Vous dîtes que deux personnes ont voulu se tuer devant vous et comment avez-vous réagi?

Christian Bodin — 20-02-2008 19:56

Ok pour un peu de nostalgie.Mais juste un peu.

A l'époque je n'avais aucune notion de psy.....en tant que professionnel. Jétais en travail analytique , sur le divan, avec un freudien.

Pour mes réactions, ce fut  trés simple.

Pour le premier, chute de 8 étage, atterit à mes pieds. Rien à faire. Les interventions s'enchainant, pas le temps de penser ou d'avoir d'état d'âme.

Pour le deuxième, TS avec un fusil à canon scié. Réaction de protection physique et nettoyage de ma tenue obligatoire.

Voilà, ce sera tout.

Cependant, pour en revenir à vous, il y aune phrase qui est interpellante/

a écrit:

Pourquoi la mort fait-elle autant peur à certaines personnes et pas à d'autre?

Vous vous situé ou?

patrimoine — 20-02-2008 20:04

Je n'en ai pas peur et n'en  vois pas la raison d'en a voir peur

Christian Bodin — 20-02-2008 20:20

Merci de votre réponse

penau xavier — 20-02-2008 21:35

a écrit:

Professionnels= phrases préconçues, idées inculquées par vos "péres", réponses médicales et froides

Cet avis là n'engage que vous. Que cherchez vous précisément sur ce forum? Notre autorisation d'être libre ? Notre reconnaissance du fait que vous l'êtes? Que nous validions votre perception des choses ?

La liberté est une chose, le prosélytisme une autre.

patrimoine — 27-02-2008 18:06

bonjour
je viens de récupérer mon ordi., il souffrait d'une pathologie du style viral et très destructeur.

M PENAU Xavier
je ne faisais pas de poxélytisme, loin de moi cette idée. C'était juste de la curiositée et histoire de comparer l'enseignement que j'ai eu avec celui de psy et d'autres personnes. Je ne cherchais pas à savoir qui avait raison ou faux! Oui je suis une personne libre, pourquoi pas vous?

M BODIN Christian
je viens de commander le livre  "Suicide" de MONESTIER Martin. J'espère qui est bien car le prix lui est abominable!!!
Merci

patrimoine — 19-05-2008 15:59

bonjour, je suis Pati l'amie de  Marina

elle s' est faite hospitalisée, mais est très mal tombée, dès le premier jour ils l'on mis en isolement, aucune visiste autorisée,elle est sortie qu'elle temps par la suite complètement détruite. Elle a réussi par me parler de certaines choses du style qu'ils l'on fait dormir quelque jours et sous perfusion, lorsqu'elle parlait de son passé ils l'a traitaient de menteuse, que se qu'elle avait vécu n'était pas la vérité et lorsqu'elle tenait tête et donnait des noms qui auraient pu leur prouver de sa bonne fois, ils l'asommaient avec un piqure et si elle se défendait, elle était attaché au lit . Un membre de sa famille s'était présenté pour discuter avec le psychiatre  et a été refoulé à la porte en lui disant que son passé devait resté derrière
c'est un autre membre de la famille indirecte qui a réussi à la faire sortir, mais trop tard, elle ne mange presque plus, fait des cauchemards et refuse de faire confiance à quiconque. Un psychiatre clinicien d'un autre hopital propose son aide, mais elle crêve de trouille, elle ne veut pas revivre ce qu'elle a vécu.
Je voudrais savoir si elle arrivera un jour à lui faire confiance, car il a l'air très doux et patient, mais elle ne veut plus voir quique se soit, elle sort à peine de chez elle?
Que puis-je faire concrètement pour elle?
Y a t'il beaucoup d'hopitaux qui utilise ces méthodes là: cassé les gens pour les remodelé, est-cela une déprogrammation?

Thérapeute — 19-05-2008 17:31

a écrit:

Y a t'il beaucoup d'hopitaux qui utilise ces méthodes là

oui il y en a Hélas!!