manon1345 — 29-07-2011 01:08

je suis en analyse depuis un moment (4 ans) sans oublier deux tranches précédentes de 2ans chacune. j'ai bien joué le jeu, j'ai apporté mes rêves, pris sur moi pour dire mes pensée les plus intimes, et mêmes des pensées méchantes dont je ne suis pas fière... j'ai donc joué le jeu de l'analyse sans artifice, avec authenticité. mais, malgré la douleur reçue, l'angoisse libérée qui m'a tenue des mois et des mois. je n'avance pas. je sens que je suis pire que ce que j'ai été avant toute analyse. mes problèmes me parraisent encore plus insolubles et l'analyse un détonateur qui révèle et ne calme rien. j'ai traversé des angoisses, des épreuves, et rien n y fait, je suis encore pire qu'avant sans aucune substance, plus faible et plus détruite; comment peut on croire à l'analyse si elle ne fait que révéler les dégâts et ne fait rien pour arrêter le massacre.  j'adhère à un fatalisme qui ne me permet que de constater les dégâts sans possibilités d'agir. je ne peux pas agir, changer les chsoes, aller de l'avant... toutes ces choses que je suis venue réclamer à l'analyse. Au lieu de cela, je suis consciente des dégâts (alors qu'avant je ,ne l'étais pas), pas je ne peux rien faire!
ce sentiment nouveau pour moi de fatalisme me pousse à suivre ce mouvement de destruction jusqu'à la fin (ma fin). comment les gens s'ensortent si même si on s'attaque à son angoisse sans peur et en acceptant la soufrance rien n y fait??

Thérapeute — 29-07-2011 10:41

bonjour,
très difficile de but en blanc de répondre à votre question, il y a beaucoup de parametres inconnus..
la, les causes qui font qu'un jour vous passez la porte d'un psy.
quelles pourraient être les défenses, résistances inconscientes qui pourraient faire que seule la souffrance est présente (mécanisme de défense paradoxal, le patient veut aller bien mais au fond de sa psyché ,quelque chose bloque, ne montre que le moche de l'analyse afin de protéger le vrai "truc"et donc de décourager et accuser l'analyse en cour) .
un exemple: ma mère n'a jamais été heureuse dans sa vie, alors moi je me l'interdit aussi mais bien sur sans avoir fait de lien avec elle.. schématisé mais tellement classique..
une petite chose qui me dérange dans vos propos:

a écrit:

. j'ai bien joué le jeu

, joué le jeu amène à ne pas trouver son JE... peut être aussi une des causes qui font l'état que vous décrivez ci-dessus..

Thérapeute — 29-07-2011 10:43

j'oubliais.. pourquoi ce titre pour votre post?:

a écrit:

malaise dans la civilisation

quel est le lien avec ce que vous écrivez ensuite??

manon1345 — 10-08-2011 23:30

merci pour votre réponse. oui je peux être très studieuse et faire ce qu'il faut. Je me orésente à mes séances, je suis ce qu'il faut faire, je manipule les concepts des spécialistes : castration, deuil, don, dette, manque, tout puissance, phallus. et je  my trouve. Mais vous avez raison, ce sont des éléments universels, lesquels peuvent aller avec mon histoire , moi en tant que sujet singulier. Mais je ne sais pas. Si je sors de ce que je lis en psychanalyse je me sens perdu. je ne sens rien à apporter de mon histoire. Le je est tellement pauvre et étiolé qu'il ne peut servir.

votre mère ne va pas bien ,v ous aussi... c'est notre lot à tous. la mienne a commencé à s'autodétruire quand j'avais 9 ans. elle a finit pas se suicider 14 ans après.

malaise dans la civilisation est le truc qui me choque, je sais que jepeux basculer et ne plus être de cette civilisation. cela tient à un petit shoiua
je vais vers le précipice sans aucune volonté

Thérapeute — 12-08-2011 12:43

a écrit:

votre mère ne va pas bien

... elle ve très bien merci! ;) , c'est pourquoi j'ai d'abord écris: exemple...

a écrit:

je suis ce qu'il faut faire, je manipule les concepts des spécialistes : castration, deuil, don, dette, manque, tout puissance, phallus

houlà !!!je suis ce et manipule  ce qui pourrait expliquer votre :

a écrit:

Le je est tellement pauvre et étiolé qu'il ne peut servir

vous ne vivez pas ,semble t'il, votre thérapie, vous la suivez.. comme un cours de psy.... ben çà marche mal... normal...