alexandra56 — 27-06-2007 21:01

moi personnellement je suis dans un etat d'envie de mort je voulais savoir si quelqu'unserai passer par là et savoir comment vous vous en etes sortis merci beaucoup

Christelle Moreau — 27-06-2007 22:45

SI VOUS PENSEZ AU SUICIDE
LISEZ D'ABORD CECI
Si vous vous sentez suicidaire, arrêtez-vous pour lire ce qui suit. Cela ne vous prendra que cinq minutes. Je ne veux pas vous dissuader de la réalité de votre souffrance. Je ne vous parlerai ici que comme quelqu'un qui sait ce que souffrir veut dire. 

Je ne sais pas qui vous êtes, ni pourquoi vous lisez cette page. Je sais seulement qu'en ce moment, vous la lisez, et c'est déjà une bonne chose. Je peux supposer que vous êtes ici parce que vous souffrez et que vous pensez à mettre fin à votre vie. Si cela était possible, je préférerais être avec vous en ce moment, m'asseoir avec vous et parler, face à face et coeur ouvert. Mais puisque ce n'est pas possible, faisons-le par la biais de cette page. 

J'ai connu un certain nombre de personnes qui voulaient se tuer. J'ai moi-même été dans ce cas. J'ai donc idée de ce que vous pouvez sentir. Je sais que vous n'êtes pas capable de lire un gros livre, alors je vais faire court. Pendant que nous sommes ici ensemble pour les cinq prochaines minutes, j'ai cinq choses simples, pratiques, à vous dire et que j'aimerais partager avec vous. Je ne discuterai pas de savoir si vous devriez vous tuer ou pas. Je pense juste que si vous y pensez, vous devez vraiment souffrir. 

Bien, vous lisez encore ce texte, et c'est très bon. J'aimerais vous demander de rester avec moi jusqu'à la fin de cette page. J'espère que cela veut dire que vous êtes au moins un peu incertain, au fond, quelque part à l'intérieur de vous, de savoir si oui ou non vous allez vraiment mettre fin à votre vie. On ressent souvent cela, même dans l'obscurité la plus profonde de désespoir. Etre dans le doute concernant sa mort, c'est normal. Le fait que vous êtes encore vivant à cette minute signifie que vous êtes encore un peu incertain. Cela veut dire que pendant que vous voulez mourir, au même moment, une partie de vous-même veut continuer à vivre. Tenons-nous à cela, et continuons quelques minutes de plus. 

  Commencez par penser à cette phrase : 
"Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face."

Dans le suicide, il ne s'agit que de cela. Vous n'êtes pas une personne haïssable, ou folle, ou faible, ou incapable, parce que vous vous sentez suicidaire. Avoir des idées noires ne veut même pas dire que vous voulez vraiment mourir - cela veut juste dire que vous avez plus de douleur que de ressources pour la prendre en charge maintenant. Si j'empile des poids sur vos épaules, vous vous écroulerez au bout d'un moment si j'ajoute suffisamment de poids... quelle que soit votre volonté de rester debout. (C'est pourquoi il est si inutile que les gens vous disent : "debout, garde le moral!" - vous le feriez, évidemment, si vous le pouviez.)   

N'acceptez pas que quelqu'un vous dise, "il n'y a pas de quoi être suicidaire pour cela." Il y a différentes sortes de souffrances qui peuvent mener au suicide. Qu'une douleur soit supportable ou non diffère d'une personne à une autre. Ce qui peut être supportable pour quelqu'un peut ne pas l'être pour vous. La limite où la douleur devient insupportable dépend du genre de ressources dont vous disposez. Les individus sont très différents dans leur capacité à supporter la douleur. 

Quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face, le résultat, ce sont des pensées suicidaires, des "idées noires". Le suicide n'est alors ni faux ni vrai; ce n'est pas un défaut de caractère; il n'y a pas à le juger moralement. C'est simplement un déséquilibre de la douleur par rapport aux ressources qui permettent de les affronter. 

Vous pouvez survivre à des sentiments suicidaires si vous faites l'une ou l'autre de ces deux choses:
(1) Trouver un moyen pour réduire la douleur,
ou 
(2) Trouver un moyen pour augmenter vos ressources pour y faire face.
Ou les deux à la fois. 

Voici les cinq choses à prendre en considération dont je vous parlais tout à l'heure. 
1      La première chose que vous avez besoin d'entendre, c'est de savoir qu'on s'en sort. Des personnes qui souffraient autant que vous en ce moment, s'en sont sorties. Vous avez donc de très fortes chances de vous en sortir. J'espère que cette information peut vous donner un peu d'espoir.
2      La deuxième chose que je veux vous suggérer est de vous donner du recul. Dites-vous, "j'attendrai 24 heures avant de faire quoi que ce soit." Ou une semaine. Souvenez-vous que sensations et actions sont deux choses différentes - que vous ayez le sentiment de vouloir vous tuer, ne signifie pas que vous devez le faire maintenant. Mettez du recul entre vos sensations suicidaires et un passage à l'acte. Même si ce n'est que 24 heures. Vous en avez été capables 5 minutes en lisant cette page. Vous pouvez le faire encore 5 minutes en continuant à la lire. Continuez et prenez conscience du fait qu'alors que vous vous sentez encore suicidaire, vous n'êtes pas, en ce moment, en train d'agir en ce sens. C'est très encourageant pour moi, et j'espère que cela l'est pour vous.
3      La troisième chose est ceci: on pense souvent au suicide pour trouver un soulagement à sa douleur. On ne veut pas mourir mais arrêter de souffrir. Souvenez-vous que le soulagement est une sensation. Et vous devez être vivant pour la ressentir. Vous ne sentirez pas le soulagement que vous cherchez si désespérément, si vous êtes mort.
4      La quatrième chose est ceci: certains réagiront mal à vos sentiments suicidaires, parce qu'ils sont effrayés ou en colère; ces personnes peuvent même augmenter votre douleur au lieu de vous aider, en dépit de leurs intentions, en disant ou faisant des choses irréfléchies. Vous devez comprendre que leurs réactions négatives ont à voir avec leurs propres peurs, pas avec vous. 

Mais il y a aussi des personnes qui peuvent être avec vous pendant ces moments si difficiles. Ils ne vous jugeront pas, ne chercheront pas à vous contredire. Ils feront simplement attention à vous. Trouvez-en une. Maintenant. Utilisez vos 24 heures, ou votre semaine, et dites à quelqu'un ce qui se passe pour vous. Il est normal de pouvoir un jour demander de l'aide. Appelez une ligne d'écoute spécialisée (SOS Suicide Phénix, SOS amitié, appelez un centre spécialisé près de vous, ou regardez dans l'annuaire), appelez un psychothérapeute (psychanalyste, psychologue, psychiatre), quelqu'un qui est capable de vous écouter. Mais surtout ne portez pas le fardeau supplémentaire d'essayer de vous charger de cela seul. Juste parler de ce qui vous a conduit là peut vous enlever une grosse part de la pression qui vous pèse, et c'est peut-être juste la ressource supplémentaire dont vous avez besoin pour retrouver l'équilibre.
5      La dernière chose que je veux que vous sachiez maintenant est ceci: les sensations suicidaires sont, dans et par elles-mêmes, traumatisantes. Après leur disparition, vous avez besoin de continuer à prendre soin de vous. Commencer une thérapie est vraiment une bonne idée.
Bien. il s'est écoulé quelques minutes et vous êtes encore avec moi. J'en suis vraiment heureux. 

Puisque vous avez été jusqu'ici, vous méritez un cadeau. Je pense que vous devriez vous récompenser en vous donnant une portion de ressources supplémentaires pour affronter la douleur . Souvenez-vous, plus haut vers le début de la page, j'ai dit que l'idée est de s'assurer d'avoir plus de ressources que de douleur. Alors donnez-vous en une supplémentaire, ou deux, ou dix...! jusqu'à ce qu'elles surpassent vos sources de douleur.   

Maintenant, si cette page a pu vous apporter un quelconque soulagement, la meilleure et la plus grande ressource que vous pouvez trouver, c'est quelqu'un a qui parler. Si vous trouvez quelqu'un qui veut écouter, et si vous lui dites comment vous vous sentez et comment vous en êtes arrivé là, vous aurez vraiment augmenté vos ressources. Heureusement, la première personne que vous choisirez ne sera pas la dernière. Il y a beaucoup de gens qui aimeraient entendre ce qu'il en est pour vous. Il est temps de commencer à en chercher une autour de vous. 
Et maintenant, j'aimerais que vous appeliez quelqu'un, en cliquant ici vous trouverez tous les numéros adéquates :
http://w4-web143.nordnet.fr/contacts/co … m_aide.htm

Christelle Moreau — 27-06-2007 22:52

Et puisque nous nous connaissons déjà Alexandra, je réitère ma proposition , en l'attente de vous lire.

alexandra56 — 29-06-2007 00:12

mon ami n'arrete pas de me dire que je m'enferme dans une bulle avec lui seul et personne d'autre ne peux y acceder je commence am'en rendre compte mais je n'arrive ps a changer ça me fais du mal de savoir qu'il doit faire quelque chose sans moi

Jil — 29-06-2007 00:13

Hmmm... votre ami n'a pas d' "influences" sur vous ? du type gothique/satanistes, attiré par la mort ???

alexandra56 — 29-06-2007 20:42

pourquoi il aurait des "influences" de ce genres il m'ouvre les yeux sur le fait que j'ai construit une bulle dans laquelle seuls nous deux pouvont rentrer a cause de mon mal-être

AINOUS — 29-08-2007 22:21

Ne serait ce pas plutot un amour fusionnel construit sur une dépendance affective ?
On nait de deux, un pere, une mère. il y a surement eu un manque ou une autorité paternel qui se retrouve chez l'autre.

Macao — 30-08-2007 11:42

"surement", peut-être pas !
J'ai vécu un truc comme ça avec une nana completement possessive, elle voulait que l'on face tout ensemble, eque je lui rende des conte de tout.
Au bout d'un moment je m'y suis habitué,  mes potes la trouvait completement folle.
Et puis un jour, elle a décidé d'aller voir un psy pour tout , pas que ça, mais elle était violente , elle aussi.
Et son psy lui a dit que c'était parcequelle avait été trompé par son premeir amour, alors elle n'avait pas confiance.
Alors tu vois marieThé, rien avoir avec son père.
Je crois que c'est en cherhcnat qu'on trouve.
Mais bon, elle a trouvé aussi le fairt quelle m'aiamait pas et elle m'a quitté.
Enfin, c'était pout dire, rien à voir avec les parents pour elle tout du moins.
ça c'est à alexandra56 de dire pas à nous.

Thérapeute — 10-09-2007 13:16

Bonjour Alexandra, êtes vous toujours sur les forums? Pourriez vous nous donner de vos nouvelles..?

Galaad — 11-09-2007 10:09

Oulà, l'admin devrais passer par là. Le cri du second message n'était pa nécéssaire Christelle (quand je dis crier je parle de TOUT CE QUI S'ÉCRIT AINSI. Mais on peut trouver une raison valable avec le thème du sujet.

Macao, je ne sais pas si on peu éditer les messages, mais le votre aurais besoin d'un bon repassage, on y sent encore de la colère.

(désolé pour l'intermède, mais administrant moi-même un forum je remarque assez vite de tels problèmes, bien que là j'ai du retard)

Christelle-Moreau PSY — 12-09-2007 21:57

Galaad : Je pense que le plus important est de lutter contre le spam et les trolls en tous genres. Pour ce qui est des majuscules, il suffit de ne pas en abuser. Il faudra que nous établissions une charte pour se permettre d'être inflexibles. Mais nos utilisateurs sont plutôts intelligents et respectueux, on ne va pas trop mettre la pression pour le moment :)

Pour ce qui est de Macao, je ne vois pas o_O Bonne continuation tous,

Christelle Moreau — 27-09-2007 14:58

Le fait de s'exprimer en majuscule ou en minuscule n'est jamais un problème, Galaad...
Quant à Alexandra, je vais juste me permettre de dire que j'ai eu des nouvelles.

Marie-F — 01-10-2007 18:21

Je m'excuse d'utiliser le post d'Alexandra pour poser ma question mais j'avais moi-même commencé un post et comme il portait le même titre, voilà: Est-ce que certaines étape de la psychanalyse peuvent amener à des idées de suicide ? Ça devient une obsession au point où je me suis procuré des livres pour choisir la meilleure méthode et m'assurer de ne plus me réveiller. Pourtant, je ne veux pas mourir, ni attirer l'attention. Voilà pourquoi je demande si ça peut n'être qu'une étape ?

Thérapeute — 01-10-2007 19:03

bonjour Marie-F, je ne pense pas que ce soit un problème d'aller sur le post de quelqu'un d'autre, qu'en pense notre Admin?
Oui il est possible qu'à certains moments d'une thérapie des idées morbides viennent, en avez vous parlez à votre thérapeute? Etes vous sous traitement si oui ,vérifiez qu'il n'engendre pas ce genre d'idées, certains médicaments ont été retirés du marché pour ces raisons..
Il serait difficile je pense de vous écrire plus de choses en réponse à votre post sans que vous même ne nous en ayez dit plus sur vous et les questions au dessus.
Sinon juste que oui cela peut être une étape.. ou en êtes vous de votre travail, qu'affrontez vous en ce moment?? Quel deuil n'arrivez vous pas à faire? Voila une sacrée cohorte de questions ...
Bon courage.

Marie-F — 01-10-2007 19:09

Merci pour la réponse. Non, je ne prend pas de médicament, je ne suis ni dépressive ni suicidaire (jusqu'à maintenant du moins). Je n'ai aucune idée de ce qui provoque ça. Mais je suis un peu rassurée par votre réponse.

Thérapeute — 01-10-2007 19:11

êtes vous en thérapie? si oui et il me semble que c'est le cas , en avez vous parlé à votre psy?

Marie-F — 01-10-2007 19:14

Non. On a vaguement parlé d'un moment d'arrêt alors j'ai peur qu'il me l'impose si je lui parle de ces idées. Et je ne veux surtout pas me retrouver seule avec tout ça, c'est difficile. Les thérapies sont difficiles.

Thérapeute — 01-10-2007 19:15

avez vous un médecin traitant qui est au courant pour ces envies? Au cas ou il y a deux trois bons antidépresseurs pour soulager çà si çà devient récurant..

Christelle-Moreau PSY — 01-10-2007 19:17

Dans la mesure où le post est visiblement abandonné par l'utilsateur original, cela ne crée pas d'interférences dans la discussion.

Par contre, nous ne faisons pas l'économie des sujets, et -sans vouloir offenser personne- il y a de fortes chances pour que pas mal de titres de sujet se ressemblent sur ce forum... Nous n'en tiendrons pas rigeur biensûr, mais ça rend les choses plus lisibles.

Thérapeute — 01-10-2007 19:17

hum et si c'était ce qui a amené à suivre une thérapie qui était vraiment le difficile de l'histoire? :-)
que voulez vous dire par:
On a vaguement parlé d'un moment d'arrêt alors j'ai peur qu'il me l'impose si je lui parle de ces idées

Marie-F — 01-10-2007 19:22

Je me plaignais d'être fatiguée et il a suggéré qu'on s'arrête pour un moment, qu'on reprenne plus tard. Je suppose que cette nouvelle obsession est aussi en lien avec la fatigue d'où ma peur de me retrouver seule face à tout ça.

Pour admin, c'est bon, j'ouvrirai la prochaine fois, désolée.

Thérapeute — 01-10-2007 19:22

peut être alors  glisser quelque part que si une personne a un sujet similaire qu'il est simple de se créer son post en personnalisant un peu son titre, ce qui en plus pourrait lui donner toute son importance et respecter son Je...

Thérapeute — 01-10-2007 19:26

C'est un peu étonnant de la part d'un pro de juste suggérer à un patient de "décrocher" des séances quand celui ci a ce genre d'idées morbides!, je ne sais si d'autres confrères suivent notre dial, mais j'aimerai leur point de vue..

vous dites nouvelle obsession, remplace t'elle une autre?
si ce n'est indiscret ou délicat d'en parler sur ce post, ou en êtes vous de votre travail thérapeutique? ou qu'est ce qui aurait pu les déclancher?

Marie-F — 01-10-2007 19:38

Il ne sait pas pour mes idées morbides, je pense qu'il a seulement voulu que je me donne la permission d'un repos temporaire. Je suis plutôt celle qui prend tout au pied de la lettre et qui lui prêtre des intentions qu'il n'a pas.
C'est difficille d'expliquer en ce qui concerne la thérapie, il faudrait reprendre du début. Disons que la culpabilité m'étouffe. Et pour une faute réelle, malheureusement. J'ai l'impression de m'y perdre malgré mes efforts pour passer à autre chose.
Merci beaucoup de toutes ces réponses.

Thérapeute — 01-10-2007 19:46

Peut être est'il le mieux placé pour vous comprendre et vous aider.. vous savez nous autres, les seuls vrais outils dont nous disposons (hormis nos compétences et expériences,etc..) ce sont les mots et maux que vont nous donner les patients, bien sur nous pouvons par recoupement, écoute du non verbal,etc.. comprendre et aider à verbaliser mais si le "gros" ou le sous jacent n'est pas exprimé... çà complique et fausse le travail..
dans le cadre d'une grosse fatigue liée aux séances , oui il est possible de suggérer une pose (très courte) mais aussi de conseiller une aide médicale (je ne suis pas un fan des médocs loin de là, mais la morbidité est un domaine dangereux)..
tous vos mal êtres seraient 'ils liés à cette faute réelle??

Marie-F — 01-10-2007 20:03

Non, je ne pense pas, disons que ça s'est ajouté au reste. Quoiqu'il est difficile de vraiment savoir, je n'avais pas de but précis en allant en thérapie, sauf celui d'être enfin heureuse.

Christelle Moreau — 02-10-2007 16:18

Bonjour,

Je me permets de m'immiscer .
Quelle intention prêtez vous à votre thérapeute qu'il n'aurait pas Marie-F ?

Est ce depuis votre arrêt momentanée de thérapie que vous vous sentez avoir des "envies de suicide" ?

car vous dites :

Marie-F a écrit:

Et je ne veux surtout pas me retrouver seule avec tout ça, c'est difficile. ... puis, ....où ma peur de me retrouver seule face à tout ça.

Et si vous lui passiez un petit coup de fil, pour lui exprimer vos nouveaux ressentis, qu'en pensez vous?
Il connaît votre histoire et comme la dit ABD : la morbidité est un domaine dangereux... Il est donc préférable de ne pas laisser cela de côté, surtout si vous employer le terme : obsession...

D'autant plus que votre "appel" et très confus, 

Marie-F a écrit:

je me suis procuré des livres pour choisir la meilleure méthode et m'assurer de ne plus me réveiller...puis...J'ai l'impression de m'y perdre malgré mes efforts pour passer à autre chose.

Vous employez le terme "perdre" et je pense qu'il prend tout son sens ici.

Vous avez peur de perdre votre écoute...donc votre but, puisque c'est avec cette écoute que vous vous êtes proposée... que vous souhaiter atteindre ce dernier, qui n'est quand même pas moindre, puisqu'il s'agit de votre bonheur...

Si mon approche vous parle, passez lui un petit coup de fil.

Marie-F — 02-10-2007 21:17

Merci, j'ai bien lu votre réponse. Je ne suis pas en congé de psy actuellement j'ai seulement peur qu'il me l'impose parce que je suis effectivement fatiguée. Mais je me trompe peut-être en disant envies de suicide. Ce n'est pas une envie, sinon je ne m'en serais pas inquiétée, mais plutôt une inquiétude face à des idées fixes, une obsession, c'est vrai. Comme une porte de sortie mais que je n'ai pas du tout l'intention d'utiliser.

Manon — 02-10-2007 21:35

Si je puis me permettre d’intervenir Marie F, je comprends votre peur mais personnellement je n’ai encore jamais entendu qu’un psy impose quoi que ce soit à ses patients ?

Les professionnels de ce site pourrait t’il nous donnez leurs avis SVP Merci.

Bonne soirée
Manon

Christelle Moreau — 02-10-2007 22:13

Bonsoir Mesdames,

effectivement Manon, le psy n'impose pas il suggère tout au mieux insuffle , propose mais n'impose pas.

Même lors d'une suggestion médicamenteuse le psy n'impose pas, alors pour le reste...

Dans ordonnance , il y a ordre, me direz vous, mais le patient est à même de décider si il souhaite accepter et parvenir à un mieux être ou décliner et stagner ou encore pire ...s'enfoncer.

Lui SEUL est maître de sa thérapie et du chemin qu'il lui reste à parcourir, n'est ce pas Manon ... :) je crois que cela doit vous parler.

Manon — 02-10-2007 22:25

Merci  Madame Moreau pour votre réponse mais rassurez moi j’ai eu une vision, ou j’ai pourtant bien lu une réponse de L’Admin. Technique réponse très proche de la votre ?????

Merci Admin. Technique, toujours présent pour répondre au plus vite a nos interrogations.
Vous êtes précieux a se forum.

« Lui SEUL est maître de sa thérapie et du chemin qu'il lui reste à parcourir, n'est ce pas Manon ...  je crois que cela doit vous parler. »

Non désolée cela ne me parle pas, nous n’avons pas le même sens de l’humour.

Bonne fin de soirée à tous les deux
Manon

Christelle Moreau — 02-10-2007 22:39

Effectivement , nous n'avons pas le même sens de l'humour, car lorsque je vous lis, je n'ai pas envie de rire.

Je suis ravie que cela ne vous parle pas, cela me conforte dans l'idée que je me fais de vous.

A bon entendeur :)
Je ne plaisante toujours pas, je souris.

L'admin n'a pas répondu à votre question chère Madame, mais le site est actuellement en structuration et vous devez effectivement avoir vu mon message en mode admin avant de l'éditer, car je suis aussi une des administratrices de ce site, mon message s'étant effacé, je l'ai juste reformulé :)

L'admin n'effectue pas de réponse centrée sur la personne mais bel et bien sur le technique. Une bonne soirée à vous.

avicennefr — 15-10-2007 13:46

je sais bien a quel point tu souffres,au point que tu te sents ou bien faible ou incapable de s'affreenter aux obstacles.J'ai dejà rencontré de tels gens qui etaient à quelques millimetres de la mort mais ils se sentent bien maintenant et ils sont heureux et acceptent la vie .
ALEXANDRA ,crois tu que la mort met fait à nos problemes?
si c'est la realité j'aurais me suicider avec toute volonté.
CE que je vous demande maintenant c'est de lire attentivement ce que je veux vous dire,ouvres moi ton esprit et suppose que je suis ton ami, ton cher ami, je veux pas distraire le temps à te raconter du bla bla.
ALEXANDRA JE SAIS QUE TU ES VIVANTE à l'instant et celà prouve qu'il ya quelque chose au fond qui te pousse à ne pas etre decisive,certainement pleine de choses t'attirent vers cette vie, les gens qui t'aiment , les souvenirs et de droit d'etre là.
OUVRES BIEN LES YEUX ET LIS CES MOTS:j'ai droit à la mort, j'ait droit à la vie ,je dois poser la question:laquelle compte plus pour moi?
LIS CETTE PHRASE DE MEME/MON DEVOIR M4APPELLE ENVERS LES GENS QUI M4AIMENT;je dois vivre pour leurs yeux, je ne veux pas les laisser souffrir à cause de mon absence.
CERTES? nous rencontrons des problemes dans la vie,certes nous tombons dans l'angoisse et parfois la depression ou on se sent faible, incapable de faire les choses, on perd de l'energie, la concentration,les capacités intellectuelles et meme les capacités sexuelles, mais nous devons que celà et reversible et nous pouvons avec volonté et assistance des gens doués de s'ensortir, oui tu es capable de vivre et non uniquement de vivre mais aussi de toucher la joie et d'etre enthousiaste etg pleine d'espoir.
LE BIEN EST PARFOIS AU FOND DU MAL, nous devons traverser le mal pour aboutir au bien nous devons sentir les piqures et les giffles de la fatalité avec l'esprit d'un sportif qui perd un match mais pas une colmpetition.
ALEXANDRA, tu as droit de mettre fin à ta vie mais tu n'as pas que cet arme pour s'en servir, la vie et belle et merite de souffrir pour elle,tu dois attraper tes reves et meme s'ils n'existent pas tu dois les creer
JE VEUX TE RACONTER L'histoire d'un  homme qui perdait sa femme qu'il aimait à folie dans un terrible accident, il avait un fort desir de se suicider pour la rattraper:un jour il pensa de supposer qu'elle est encore vivante , il commença à ecrire des lettres à sa femme morte et de repondre à sa place comme si elle existe,alors il la pu creer de nouveau et vivre pour elle et non mourir pour la rattraper; jusqua le jour ou il a rencontré une nouvelle copine qu'il aimait ........TU VOIS TU PEUX t'ensortir, tu peux toucher la joie , tu peux penser à la vie, oublis l'idée de suicide ca pourra beaucoup t'aider, sois optimiste et meme si tu es incapable d'etre debout il ya des gens qui te prennent la main et t'aider, meme dans l'obscurité il ya la lueur des bougies, ouvres les yeux pour bien voir, ouvres le coeur pour aimer.
FIDELEMENT
BOUCHLAKA KHALIL

Christelle-Moreau PSY — 21-10-2007 16:23

Bonjour Monsieur Bouchlaka Khalil,

mise en garde IMPORTANTE :

abuser du titre de POETE tant que vous le souhaitez sur ce forum cher Monsieur, quant aux titres de PSYCHOLOGUE et de PHARMACIEN, ils sont tous deux régis par une loi qui stipule clairement que toute personne utilisant ces titres sans en être véritablement détenteurs pourra être punit sévèrement par la loi.

Nous vous demanderons donc de cesser immédiatement de vous annoncer en tant que tel sur ce forum ou de bien vouloir vous inscrire en nous faisant parvenir une copie de vos titres et certificats, ainsi nous protégeons nos utilisateurs.

Très cordialement et en vous remerciant de votre précieuse participation sur nos forums.

PS :  Pour une bonne lisibilité merci de ne plus abuser de majuscules, en d'autres termes, arrêter d'hûrler !

alexandra56 — 04-01-2008 01:32

bonjour tous le monde désolée je n'avais plus internet je pense que AINOUS a peut etre raison j'ai de gros probleme relationnelle avec mon pére et ça mebrise le coeur tous les jours j'y pense je ne comprend pas pourquoi il ne me considere pas comme mes freres mes freres sont des dieux pour lui et moi il dis toujours que je suis une bonne a rien etc un jour un psy m'as dis qu'il ressentais une réél passion pour lui alors que pour moi je ne l'aime pas c'est bizzare mais ça me pertube de jour en jour

Gilbert Lazar — 12-01-2008 08:59

La mort porte de sortie... Et si ce n'était qu'un passage quine résoudra rien ? C'est fort d'expériences "reçues" et vécues de tentatives effectives de suicide que je peux vous répondre, entant que thérapeute mais aussi de thérapisé.
De quoi avez vous réellement envie ? De mourir ou de faire uen pause dans votre vie ? De repos et d prise de distance ou de disparaître ? A vous lire, ces sentiments et ressentis semblent se mêler. Mais je me trompe peut être.
Gilbert

mansa — 12-01-2008 12:34

bonjour
la vie est tres importante pour y mettre fin. je ne sais pas ce dont vous souffez mais apprenez que beaucoup de personnes souffrent plus de vous et en plus de cela vivent dans la misere. il faudra affronter la vie. les obstacles, on les contourne , les problèmes, on les résoud et les difficultés, on les surmonte. un conseil, quitter votre région, aller dans un pays du sud, et vous trouverez un sens à votre vie et vous renoncerz au suicide.

Thérapeute — 12-01-2008 12:47

Bonjour Mansa,
juste une question, je reprends vos mots:
" je ne sais pas ce dont vous souffez mais apprenez que beaucoup de personnes souffrent plus de vous"
si vous ne savez pas ce dont souffre Alexandra comment faites vous pour savoir que d'autres souffrent plus qu'elle ?

faiza — 12-01-2008 20:07

Pourquoi quand on est fort déprimé on ne veut pas prendre de traitement? ça peut nous aider mais on refuse?

Christelle-Moreau PSY — 12-01-2008 22:20

faiza a écrit:

Pourquoi quand on est fort déprimé on ne veut pas prendre de traitement? ça peut nous aider mais on refuse?

Ce sujet est tellement intéressant que nous venons d'en créer une discussion, pour y répondre, c'est ici : http://www.psychanalyse-en-ligne.org/fo … 3015#p3015

Bien-sur, ce sujet n'ayant certainement pas été posté par hasard ici, nous informons les utilisateurs de cette discussion, qu'ils peuvent aussi y répondre ici.

alexandra56 — 20-03-2008 12:55

bonjour tous le monde désolée je me suis un peu isolée pendant cette derniere periode je voudrais repondre a la personne qui au dessus de ce message a écrit que des personnes souffrait plus que moi
je suis d'accord mais en partant de ce principe les autres n'ont pas le droit de souffrir je trouve cette réfléxion un peu facile et surtout trés égoïste désolée je pense que toi aussi tu as deja souffert dans ta vie.
mise a part cette réflexion merci a tous les autres j'ai vu un psy qui m'a dit que je souffrait d'une depression lié aux saisons et a un probleme suite a des plaie venant de mon passé