envies_2_bonheur — 10-05-2011 16:02

Parler sur internet, c'est à peu près tout ce que je n'ai pas encore essayé de faire pour m'en sortir !

Au fond du gouffre depuis fin 2007, les jours ont été faits de bas et de très bas avec quelques phases de "au niveau du sol".

Aujourd'hui, je ne sais plus quoi faire pour sortir la tête de l'eau.
Plus d'un an sous anti-dépresseurs, prise en charge par un psychiatre depuis quelques mois (séances qui me laissent plus vide en sortant qu'en entrant).
Des journées entières de procrastination devant la télé ou internet, incapable de reprendre le dessus plus d'un jour ou deux.
Tous mes efforts n'aboutissent à rien sauf à me faire descendre plus bas.

Je me suis battue toute ma vie mais là, je n'en peux plus.

Une vie de maman solo pendant 20 ans
Un cancer à 32 ans accompagné d'une ménopause irréversible
Une TSM en 1997 suivie d'un séjour en psychiatrie d'un mois (sur ma demande)
10 années où je continue à vivre avec seul moteur, rester sur terre pour ne pas faire de mal à mes parents et surtout à mon fils.
Ai repris mes études pour me dire que j'avançais.... et ai réussi mes examens
Ai ainsi pu obtenir un poste plus important dans la société où je travaillais depuis 1989. Puis un autre poste, puis un autre.
Me noyer dans le travail pour oublier que mon fils avait quitté le nid.
Tout donner, répondre à une charge de travail toujours plus importante....
Et puis, la peur, le sentiment qu'on voulait se débarrasser de moi, me pousser à la faute !
Cette peur n'était pas paranoïaque !
En 2007, la même semaine, mon fils m'apprend qu'il est muté à 800 km de moi, deux jours après, on m'apprend mon licenciement, 3 jours après, je dois faire piquer mon fidèle compagnon depuis 19 ans, mon chien adoré.
Ça en fait beaucoup pour une semaine !
Forte de tout mon passé, je décide de suivre mon fils avec la certitude que j'allais pouvoir recommencer ma vie ailleurs.... Mais l'expérience a été désastreuse : pas de travail, pas de logement, obligée de me mettre en colocation pour avoir un toit sur la tête. Mon fils quant à lui, poursuit sa route, part pour l'étranger quelques temps, revient en région parisienne, etc. Il vit sa vie et je suis à 100 % d'accord avec lui.
En 2009, décès en quinze jours de mon père. Là, c'est le gouffre qui s'ouvre !
Pour moi, le seul moyen de m'en sortir est de reprendre la maison familiale et je remonte donc dans ma région d'origine et m'installe en même temps, dans la maison de mon enfance.
Depuis, je m'occupe à en faire Ma maison mais, de jour en jour, je m'y épuise.
D'autant plus qu'en même temps, je recherche activement du travail afin de pouvoir vivre et surtout parvenir à emprunter la somme qu'il me reste à rembourser à mes frères !
En février, tout devient magique. Je trouve un poste pour un renfort d'équipe de 2 mois avec fortes perspectives de vision à long terme. Une fois encore, je donne tout ce que j'ai, sans compter mes heures.
A la fin de mon contrat, on me dit que celui-ci s'achève comme convenu mais qu'on me recontacte dans les deux mois et pour un cdi ! Alors, je refonce à mon carrelage, à mes aménagements, tout en gardant un œil sur pôle emploi et en postulant à des offres. Mais rien. Alors, les deux mois miroités arrivant à leur terme, je reprends contact avec mon employeur : un mail, deux mails, un message sur son portable, re-mail.
SILENCE RADIO ! Depuis, je suis comme congelée. Je n'arrive plus à réagir. Je suis obsédée par ma boite mail et mes téléphones.
Tous les échecs de ma vie remontent à la surface et tournent en boucle dans ma tête à en devenir folle.
Ce matin, j'ai tapé "envie de mourir" sur google : et voilà comment j'en suis arrivée à venir me confier sur ce forum.
Merci de m'avoir lue.

Nicole ROBBERECHTS — 03-02-2012 21:27

Bonjour

vous le savez sûrement mais vous avez de belles poussées d'énergie  et de désir de vire et puis brusquement celé s'effondre si ce que vous attendiez n'arrive pas.Il est urgent que vous puissiez comprendre cela et de vous faire aider car seule vous vous épusiez.