antoniomanuel — 07-02-2008 12:44

BONJOUR A TOUS! Je suis actuellement en arrêt pour longue maladie souffrant d'une recto_colite hémorragique ulcéreuse en poussée évolutive. Le traitement par fortes doses de cortisone qui va être changé au profit d'immunosuppresseurs m'a provoqué des troubles du comportements alimentaires comme la boulimie avec régurgitation et l'anorexie. Sur un site où DAVID SERVAN-SCHREIBER répondait en direct aux questions des lecteurs de son nouveau livre ANTICANCER, j'obtins de lui une réponse concernant la relation entre l'écriture et la maladie. Je restitue ce bref échange avec le psychiatre sur le blog que j'ai créé, sur lequel je tente par l'écriture, à visée littéraire et esthétique autant que heuristique, de trouver un sens à ma vie bouleversée par la maladie depuis plus de 15 années:http://www.antoniomanuel.over-blog.com
J'aimerais connaître votre opinion quant au pouvoir curatif de l'écriture envisagée comme une sorte de thérapie.
Merci beaucoup pour votre réponse, TRES CORDIALEMENT, ANTONIO MANUEL.

maille — 07-02-2008 12:53

Décrire ne peut pas pas faire de mal. Raconter par le texte permet de comprendre avec le recul une "évolution" de la maladie. L'écrit permet de relativiser, et surtout de voir les "exagerations" de nos mots.
C'est une thérapie possible mais c'est surtout de prendre sur vous, de vouloir, qui peut permettre de ce sortir du cycle de l'ano et de la boulimie.
C'est difficile mais c'est possible !
Bon courage (je tiens à preciser que je ne suis pas psy)

pacapache — 07-02-2008 20:12

J'écris énormément aussi et celà me libère et j'apprécie de coucher sur le net ou sur papiers mes délires ou mes réflexions, mes nouvelles, tjs dans les tiroirs....
L'écriture peut se révéler un exutoire à pas d'auditoire ou à une percée dans le noir.
Bien à vous
Pascale