toutiquanti — 11-03-2011 11:40

Nous sommes dans une grande maison l'hiver avec des amis, ce serait un gite.
L'ambiance est festive et chaleureuse, en cuisine on prépare le repas, un feu brûle dans une des deux cheminées. Nous sommes heureux.
Nous partons faire une promenade dans la neige. Au retour un groupe de militaire, genre milice allemande vient pour un problème de cable électrique, enfin c'est ce que nous croyons. Car au lieu d'ajouter le bout de cable qui manque, ils le coupe, nous privant ansi d'électricité avec moquerie.
Nous sommes sidérés, mais comptons sur le père biologique de mon enfant, (qui est électricien), pour réparer les dégats. (Dans la réalité, ma vraie vie, c'est un copain qui n'est pas prêt à reconnaitre l'enfant que je porte parce qu'il sait que nous n'aurons pas de relation amoureuse, elle a existé par le passé mais pour moi c'est fini, son choix de se désinvestir de la vie de l'enfant m'a un peu contrariée sur le coup, mais au fond je l'accepte bien) . Donc dans le rêve ce copain manque de matériel, c'est pas sur qu'il répare les dégats.
Revenus au gite, nous nous apercevons que le feu s'est éteint et visiblement, nous ne pourrons pas le rallumer, je pense à un "maléfice". Une copine que je n'identifie pas  amis son bébé dans une voiture au garage, le temps de partir je ne sais ou. C'est bizarre parce que je le sais comme si je regardais un film, mais dans mon rêve personne le sait, même pas moi.
Pourtant, à un moment j'arrive à m'en apercevoir, ou deviner, je ne sais pas trop, et je trouve le bébé sans savoir si il dort ou si il est en hypothermie.
Dans la maison c'est la panique, il fait froid mais encore jour, la nuit arrive, comment allons nous faire pour dormir et nous réchauffer?
Toujours dans mon rêve je suis ancré dans l'idée que le maléfice n'existe pas, ma force de conviction aide un des hôtes à allumer le feu dans la deuxième cheminée, puis la première...après que nous ayons pensé...en faire un dehors...

Je me réveille avec l'idée que nous quitterons la maison sans dégats ni drame (la vie reprend avec le bébé comme si rien ne l'avait concerné), je ne sais pas si l'électricité a été réparée mais ça ne semble pas important, mais je reste profondémment mal à l'aise et angoissée, d'ailleurs je le suis toujours et je ne sais pas pourquoi. Peut être d'avoir ressenti un "acharnement contre le bonheur"?

Thérapeute 2 — 22-03-2011 18:48

Bonsoir

L'électricité, dans nos ressentis moderne, est source de chaleur, de nourriture, d'eau...en somme, elle pourvoit beaucoup à notre vie.
Votre maternité semble découler d'une histoire singulière... Peut on voir là une piste?

toutiquanti — 22-03-2011 22:05

Je ne sais pas, je voulais ajouter après la description de ce rêve un élément qui m'est revenu: voyant les militaires "moqueurs" couper le cable, je fais le tour de leur véhicule, ce qui me couvre du regard de mes amis, pour contester avec colère. Leur menace de me tuer si je continue me fait capituler et retourner auprès du groupe de mes amis, impuissante.
Au fond, ce coté "rigide, menaçant et moqueur méchant" correspond à ce que m'ont inspiré, et m'inspirent encore mes parents. En fait je crois que ces militaires pourraient représenter mes parents qui coupent le cable...tout comme explique que j'attende de l'aide ou de la bienveillance d'eux (militaires-parents?) au départ, ce qui m'est souvent arrivé dans la "vraie vie", espoirs déçus...
En fait quand vous évoquez "chaleur et vie", j'en ressens une forte émotion...mais je ne sais pas de quoi...J'ai reconstruis un environnement bienveillant avec des amis, loin de la famille, ce à quoi correspond très bien mon rêve.
Cet enfant est mon troisième, mais le premier pour lequel j'ai renoncé de me lier à un homme par la maternité.

Thérapeute 2 — 23-03-2011 20:15

a écrit:

mes parents qui coupent le cable...

...le cordon ombilical?

toutiquanti — 24-03-2011 09:50

Et? Je leur reprocherai de le faire? de le faire sans ménagement? pourtant leur manque de respect à l'égard de mes choix de vie a fait que j'ai mis de la distance après plusieurs conflits. Je ne peux pas dire que ça me rende heureuse, mais ça a été vital pour moi.