manon1345 — 06-01-2011 22:56

"un homme est dans la rue, je veux le séduire. je marche et je commence à m'élever. Il ne faut pas qu'il voit ça! "
c'est un rêve que j'ai fait.
Dans le rêve, je décolle et j'essaye de m'empêcher.
Dans la vie, mon directeur me dit sans cesse quand vas tu décolle? et dans ma relation avec mon conjoint, j'ai une petite flamme en moi, alors que ça peut être un brasier! alors que l'on m'explique qu'est ce qui fait que ça ne s'étaint pas, mais que ça ne s'embrase pas non plus. triste histoire

Christelle Moreau — 07-01-2011 14:48

Que vaut il mieux à votre point de vue, une petite flamme constante qui permettrai de toujours avoir de la chaleur ou de la lumière ou un brasier qui permettrais d'avoir un bon coup de chaleur mais qui à la longue ne permettrais pas de la maintenir ou encore n'éclairerais plus car complètement consumé...

Bref, préférez vous la constance ou le dépassement de soi qui ne peu que s'essouffler à la longue ?

manon1345 — 07-01-2011 22:16

Merci de votre réponse. Formulée ainsi, votre question m'incite à dire : bien sûr je souhaite la constance qui dure. Mais, on m'a appris ou j'ai dû me le mettre dans la tête toute seule que le dépassement de soi était notre lot à nous les humains.
En tout cas, avant de savoir choisir un copain, je me souviens j'ai été au collège, et j'ai eu une forte émotion (je pense que j'ai dû pleurer) en écoutant le prof de Français nous lire l'épopée de Guillaument de Saint ex! Et en même temps votre réponse me laisse un peu pensive. Pour un coach, vous ne faites pas l'éloge du dépassement de soi!

Christelle Moreau — 07-01-2011 22:47

En effet, beaucoup se font trop souvent de fausses idées sur les coachs, leurs méthodes et leurs fonctions...
Allez chercher le meilleur de soi même ne veut pas dire s’essouffler, mais au contraire trouver le bon équilibre pour être bien et ce, dans tous les domaines.

manon1345 — 22-01-2011 14:18

je reviens sur ce fil car j'ai avancé dans la réflexion. je suis des cours de théâtre depuis septembre, on fait un travail sur le corps et j'aime ce type d'activité. je n'ai jamais été assidue dans quoi que ce soit excepté ce cours.
j'ai fait un rêve il y a deux jours : je marche et puis, je m'élève et je me trouve suspendue dans le ciel, et puis un groupe de 3 personnes me regarde et je me met à leur envoyer des bises et à  me mouver comme un astraunote qui découvre l'apesanteur avec délice.
ce groupe me fait penser à mes camarades de cours de théâtre et je pense que j'avais peur de m'élever dans le sens aussi de m'élancer dans la vie, dans l'amour, le désir et je prenai cet idéal de superflamme par peur. j'avais peur de sortir de l'ombre, de moi que l'on me coupe la tête. j'ai appris que les autres ne sont aps des géants ni un bloc lié contre moi, ils ne me sont pas également hostiles. ce que je veux dire, c'est que je réalise que mon image ce ne sont pas les autres qui me la donnent c'est ce que moi je leur montre. et être dans cette attente de l'autre, c'est une sorte d'aliénation à son regard, mais à sa demande. que pensez vous de ça. Est ce  qu'il faut voir un lien avec la castration? qu'est ce qui fait que l'on reste aliéné au désir de l'autre ? cet autre est-il toujours la mère? merci pour cet excellent site et pour le temps que vous prener pour nous donner des pistes.