Frztc — 20-12-2010 14:35

Bonjour à tous,

Si je viens ici, c'est que comme vous vous en doutez, ça ne va pas, ça ne va plus...
Je suis un jeune homme de 20 ans, sans emploi.
J'ai perdu mon père à l'âge de 8 ans qui s'est suicidé .

J'ai essayé de vivre tant bien que mal mon adolescence jusqu'à l'âge de 16 ans où je suis tombé en dépression, échec scolaire, prise de différentes drogues. Suite à un passage aux urgences après m'être évanoui au lycée suite à une surdose de cannabis et d'alcool, je consultais un psy au CMP de ma ville.
Au bout de quelques semaines, il m'a prescrit des anti-dépresseurs, moi ayant qu'une idée en tête j'ai tout pris avec de l'alcool. La dose n'était pas assez puissante, je me suis retrouvé aux urgences encore et ensuite en hopital psy dans une section ado.

Là j'ai commencé à remonter, à me battre pour ma mère et mes soeurs et j'avais des amis là pour moi.
Au mois de juin de cette année, je suis sorti avec une fille. Je l'aimais comme il n'était pas possible d'aimer, j'étais heureux avec, c'était mon bonheur.
Au mois de juillet, j'ai perdu mon cousin avec qui j'avais passé une bonne partie de mon enfance, suite à un accident à la con.
Ma copine et mes amis ont été là pour empêcher que je craque, mais j'avais changé sans m'en rendre compte.
Je me suis mis à reprendre du cannabis tous les jours, à boire tous les soirs, je partais en voiture dans un coin en foret et picoler jusqu'à l'ivresse et rentré en essayant de cacher tout ça à ma copine et mes amis.
Sauf qu'au mois d'aout j'ai eu un accident, j'ai eu le retrait de permis, et ma voiture morte. Heureusement, je n'ai blessé personne.

Mais je sombrais petit à petit, et les engueulades avec ma copine venait. Jusqu'au jour où j'ai appris (début novembre) qu'elle me trompait régulièrement avec d'autres mecs. De là a été la rupture et tout s'est écroulé. Ce qui me permettait de m'accroché n'était plus là. J'ai donc pensé à en finir par la noyade. J'ai pris mon sac de frappe assez lourd et l'ai emmené au bord d'une rivière pensant couler avec, mais ce sac a flotté, je suis donc rentré chez moi en pleurant et ai tout raconté à ma mère.
Elle m'a emmené aux urgences psy qui m'ont proposé l'internement que j'ai refusé.

J'ai vu ensuite mon medecin traitant pour mettre en place un traiteement de ludiomil, depakote et de tercian.
Je continuais à boire tous les jours jusqu'à l'ivresse, déprimant à plein dans ma chambre et j'ai décidé une nouvelle fois de tenter de mettre fin à mes jours en prenant tout ce traitement avec de la vodka.
Ma mère m'a malheureusement découvert trop tôt, j'ai été en réanimation où mon coeur a laché 3 fois mais m'en suis sorti après 6 jours de coma.

Ensuite j'ai fait une semaine dans une clinique psychiatrique, j'en suis sorti jeudi, et toujours la même, je me rachette de l'alcool pour me mettre complètement ivre. Sur facebook j'ai vu que mon ex copine sortait avec un nouveau mec, ce qui m'a conduit en plus à me couper les bras avec une lame de rasoir.
Samedi, après mettre bu pas mal de vodka, j'ai voulu me pendre. La corde au cou, sur le tabouret j'ai renoncé par peur de la souffrance de la pendaison.

Aujourd'hui, j'en suis là, complètement perdu, je ne vois pas comment je vais pouvoir m'en sortir. Mes amis sont là mais ça ne m'aide pas. Mon ex' copine m'enfonce en me traitant de ****, que je l'ai blessé, que domage que je me sois raté avec mes médicaments etc... alors que je ne comprends ce que je lui ai fait, et pourtant je l'aime encore...

J'ai perdu toute joie de vivre, ce que j'aimais faire avant je ne le fait plus, plus rien ne m'intéresse, je ne sais pas comment je vais pouvoir m'en sortir...
Si je me bats encore, c'est pour mon cousin, car il l'aurait voulu que je me batte, mais j'avoue que j'ai du mal..
Avant j'encaissais beaucoup,  je montrais pas trop quand je souffrais, maintenant je n'arrive même plus à le cacher, je pleure plusieurs fois par jour, toujours cette envie en moi d'en finir....

Je n'attends pas particulièrement d'aide ici, juste une envie de me libérer un peu...

Christelle Moreau — 14-01-2011 15:06

Bonjour , vous avez raison d'évacuer de tous les façons saines que vous pouvez trouver : écriture, dessins, peintures, danses, sports... mais il serait également judicieux d'en parler en parallèle et en tête à tête avec le thérapeute qui vous suit.