Vaness31 — 19-12-2010 08:45

Bonjour,

J'ai quelques petites questions,
On dit qu'une relation entre un psy et son patient est possible QUE si la thérapie est finie... Que dire alors si le patient est redirigé vers un autre psy pour poursuivre sa thérapie ? Est-ce possible ? Considère-t-on que la thérapie est "finie" ? Est-ce qu'un "break" est conseillé ? Est-ce que ça reste une relation "dangereuse" ?
Par rapport à votre déontologie, cela est-il possible ?

Christelle Moreau — 19-12-2010 10:19

Pouvez vous clarifier le terme valise de "relation" ?

Vaness31 — 19-12-2010 10:47

Je parle de relation amoureuse. De Vraie relation.

Après, je vous poserais les mêmes questions pour une relation amicale. Donc si vous pouviez me répondre sur ces 2 sortes de relation.

merci :)

Thérapeute 2 — 14-01-2011 00:09

Bonsoir

Une relation amoureuse entre un psy et un patient, même si la cure est terminée, s'apparente à l'inceste tout simplement.
Si votre question vous implique personnellement, il s'agit sûrement du mécanisme du transfert.

Vaness31 — 14-01-2011 11:51

Je peux comprendre s'il y a relation pendant la thérapie, que ça s'apparente à de l'inceste, un peu moins si cela fait un moment qu'elle est finie... pourtant, il ne faut pas le nier, certains le font (avoir une relation, pas une aventure) après la thérapie.
Je veux bien croire que le "transfert" parle. Peut on réellement parler de transfert si le psy plait depuis le 1er regard ?

Je vais peut être voir différemment sa phrase maintenant "vous n'auriez jamais du venir..."

Thérapeute 2 — 14-01-2011 17:54

Une telle situation ne devrait jamais se produire. La relation entre psy et patient amène souvent des dégâts importants chez les deux personnes.

Thérapeute 2 — 14-01-2011 17:56

a écrit:

"vous n'auriez jamais du venir...

Et comment auriez vous pu deviner? Il appartient au psy, de gérer la situation. Il doit la prendre en compte et la résoudre.

Vaness31 — 14-01-2011 21:28

a écrit:

Une telle situation ne devrait jamais se produire. La relation entre psy et patient amène souvent des dégâts importants chez les deux personnes.

Une relation amoureuse, je comprends, mais pourquoi même pas une amitié ?

a écrit:

Et comment auriez vous pu deviner? Il appartient au psy, de gérer la situation. Il doit la prendre en compte et la résoudre.

Peut être parce que je lui ai dis qu'il me plaisait depuis le début ? J'aurais pas du continuer parce qu'il me plaisait physiquement ?
C'est bien pour ça que c'est dur... et qu'aujourd'hui je n'arrive pas à trouver un autre psy... C'était bas comme réflexion. Je me sens lâchée dans ma thérapie.

Thérapeute 2 — 15-01-2011 13:40

Soyons clair,si cet homme vous plaît vous ne pouvez envisager une amitié, ce n'est pas ce que vous attendez.
Il est anormal que, connaissant votre intérêt pour lui, votre psy continue de vous écouter en analyse.

Vaness31 — 15-01-2011 20:49

a écrit:

Il est anormal que (...) votre psy continue de vous écouter en analyse.

Mais je ne suis plus en analyse avec lui...
Donc, il a eu raison de mettre fin à ma thérapie avec lui ? Et si oui, pourquoi ? Vous disiez :

a écrit:

Il appartient au psy, de gérer la situation. Il doit la prendre en compte et la résoudre.

Je n'y comprends plus rien... J'essaie juste de comprendre tout ça, et de savoir s'il a bien fait de me dire d'aller ailleurs, ou si c'était un manque de professionnalisme en sachant, comme vous le disiez, qu'il doit gérer la situation...

a écrit:

cet homme vous plaît vous ne pouvez envisager une amitié, ce n'est pas ce que vous attendez

Je le peux, ça m'est déjà arrivé d'être attirée par quelqu'un mais de préférer son amitié que rien. Tout se passe bien. C'est sûr, c'est pas une amitié très "proche", et c'est normal, et je n'espère plus rien. Mais ça me va. Son amitié me suffit. Je sais que c'est pas impossible, si je n'attends rien bien sur.
Aujourdh'ui je me pose juste des questions. Effectivement, je ne suis plus sûr de vouloir une relation avec lui. (raison vie perso) Mais je continue mes réflexions là-dessus...

Thérapeute 2 — 16-01-2011 00:17

a écrit:

Son amitié me suffit. Je sais que c'est pas impossible, si je n'attends rien bien sur

Voila peut être ici une  clé. Votre psy, s'il identifie un véritable sentiment amoureux (cela peut arriver) doit mettre avec tact un terme à l'analyse. Toutefois il doit s'agir d'un amour réel, il se peut que dans le cas que vous rapportez, il s'agisse d'un amour phantasmé. Alorsle psy doit gérer cet amour et vous aider à le comprendre.

Vaness31 — 16-01-2011 08:47

a écrit:

Votre psy, s'il identifie un véritable sentiment amoureux (cela peut arriver) doit mettre avec tact un terme à l'analyse

Avec tact, c'est pas franchement le mot...

a écrit:

il se peut que dans le cas que vous rapportez, il s'agisse d'un amour phantasmé.

Si c'est le cas, il ne m'a pas aidé à le gerer...
Comment savoir si c'est réel ou phantasmé ? Si on est attiré par quelqu'un mais qui ne se passe rien, on fini forcément par phantasmer, pour n'importe quelle relation (psy ou pas). On phantasme, ou on accepte et passe à autre chose...

Mon erreur c'est surement de ne pas lui avoir demandé des explications avant de partir, au lieu de me sentir "rejetée" et finir par me poser mille questions... J'ai juste "si c'est trop dur, aller voir un autre psy", et "vous n'aurez jamais du venir".

a écrit:

Voila peut être ici une clé

Oui, c'est mon idée, et je la préfère... Mais c'est aussi accepter d'avoir "rencontré" mon homme idéal (physique au moins) en acceptant rien de plus... Et je suis même pas sur d'avoir rien qu'une amitié, j'aurai peut être juste des souvenirs...

Ce qui est agaçant, c'est d'avoir vu un psy et d'en ressortir avec d'autres soucis...