Qu'est-ce que le "contre-transfert" dont on parle tant? Comment réagit l'analyste à ce que lui raconte son patient? cela fait-il écho à son histoire?

J'aimerais bien savoir ce que la mienne pense de moi, j'ai toujours eu l'impression qu'elle m'appréciait (même si elle ne dit rien ou parfois me félicite simplement en me disant que j'avance vite). Un psy doit-il apprécier son patient pour que ça marche (de même qu'on choisit un analyste avec qui on se sent bien)?

Que pensent les analystes de leurs patients?

a écrit:

Qu'est-ce que le "contre-transfert"

le transfert que le psy va faire sur son patient.
alors le psy se doit de s'interroger fermement, car cela veut dire qu'il a identifié au travers du patient(e) quelque chose quil le touche lui dans Son histoire, qu'il n'a pas fini l'analyse qu'il se doit déonthologiquement d'avoir fait avant d'accrocher sa plaque!
et dans certains cas il devra mettre fin à la thérapie engagée avec ce, cette patiente ..

d'accord, merci.

Et sinon, faut-il que le psy "s'entende bien" avec son patient, qu'il l'apprécie pour que ça marche? on dit qu'il faut trouver "son" psy, est-ce pareil pour les psys? cela veut-il dire que quand ça marche le psy nous aime bien?

a écrit:

s'entende bien"

c'est mieux s'il l'entend bien!

a écrit:

le psy nous aime bien

hon hon, nous sommes là pour une écoute neutre et bienveillante, donc dégagée d'affect...
sinon imaginez à la fin de la journée c'est nous qui ferions des dépressions !! ;)

c'est possible que ce soit totalement neutre? Ma psy m'a dit que face à certaines choses vraiment dures, c'était le corps qui réagissait, c'était parfois éprouvant physiquement (elle n'a pas précisé plus)

a écrit:

elle n'a pas précisé plus

elle a bien fait..
oui neutralité au maximum, mais il y a aussi l'humain en dessous..

merci!

pas de quoi ! ;)