Gabie — 21-11-2010 00:35

Bonjour,

Je vais faire simple, du moins, je vais essayer !

J'ai avoué mes sentiments amoureux à mon psy il y a déjà 2 mois... parce qu'ils devenaient de plus en plus présents, et surtout qu'ils m'empêchaient de penser à ma thérapie quand je le voyais.
La première fois que j'ai abordé le sujet, il avait du mal a trouvé ses mots... La deuxième il a simplement dit, en gros, "qui je vous rappelle ?", "votre couple va pas très bien, c'est normal"... Je n'ai pas voulu détailler, ou poser de questions, car j'ai beaucoup lu au sujet du "transfert", et je pense avoir compris l'essentiel. Je n'ai rien demandé car je savais ce qu'il me dirait, justement "qui je vous rappelle ?". Il ne me rappelle personne... Il est, physiquement du moins, mon "homme idéal". Normal que j'ai flashé tout de suite...
Mais du coup, j'ai pas l'impression qu'on en a vraiment discuté. Ca ne m'a avancé à rien de le lui avouer.

Il me plait depuis le tout debut... Je lui ai dis que mes sentiments étaient plus forts que depuis le début de cette année... C'est pas tout à fait vrai, ils ont peut être augmentés. Je sais que je devrais lui dire, mais je n'ai pas pu car je culpabilise puisque je suis en couple, même s'il va mal... Qui allait mal dejà avant.

Plus le temps passe, plus j'en souffre... Je ne sais pas si je dois voir un autre psy pour l'oublier, me consacrer à ma thérapie en ne pensant qu'à ma thérapie, ou continuer avec lui car j'ai confiance en lui... Je me demande aussi si mes sentiments pour lui ne m'empêche pas de voir clairement ma vie avec mon conjoint ? Est-ce que finalement, voir un psy pour en souffrir, ça en vaut la peine de continuer puisque le but est d'avancer et d'aller mieux ? Ce sont des questions sans fin.

Je n'ai pas eu de réponses au sujet de mon questionnement sur la poursuite de ma thérapie avec lui ou non. Depuis le printemps dernier, je sors de mes séances souvent plus mal que bien, souvent parce qu'il me manque. Au début, quand je lui en avais parlé, il m'avait dit que si je me sentais à chaque fois mal, c'est qu'il fallait revenir sur certaines choses...
Par rapport à ma thérapie, je ressens le besoin d'avoir plus d'aide. Un rendez-vous plus long, ou plus souvent. Même si, forcément, j'aimerai le voir plus souvent, mieux le connaitre etc, (j'ai forcément pleins d'envies avec lui...) je suis dans une période difficile où je ressens encore plus le besoin d'être aidée. Des fois j'ai peur de continuer avec lui juste pour le voir... Je ne lui ai pas demandé d'augmenter mes séances, je n'ose pas, j'ai trop peur de me faire "jeter"...
A ce stade là, qu'est-ce qui est le mieux ?
Pouvez-vous m'éclairer ?

bernard trilles — 21-11-2010 22:59

Avouez lui Clairement vos sentiment sans détour, il est vrai qu'il s'agit d'un fort transfert mais celui ci peut nuire à la thérapie.
Dites lui une chose qui me parait très importante, même si ceci n'est pas évident ; que vous êtes tombée amoureuse dés que vous l'avez vu parce que c'est votre type d'homme.
En ce sens qu'un transfert à du mal à s'inscrire avant le moindre échange verbal.

Gabie — 22-11-2010 14:34

Je le lui ai déjà dit, que j'avais des sentiments pour lui et que c'était mon type d'homme...
Je lui dirai que c'est fort depuis le début mais que je me "contenais"...

a écrit:

En ce sens qu'un transfert à du mal à s'inscrire avant le moindre échange verbal

Excusez-moi, je n'ai pas compris ce que vous vouliez dire... Qu'un transfert se fait avec le temps ? Pas au premier coup d'oeil ?

Gabie — 24-11-2010 14:12

Je lui en ai reparlé...
Il est d'accord sur le fait que si ça m'empêche d'être "entière" à ma thérapie, il vaut mieux voir un autre psy... Je lui ai dit que j'irai voir un autre psy...
Sympa, je vais aller voir un autre psy, pour mes problèmes, et aussi parce que j'ai vu un psy !
Je dis ça juste parce que je suis encore énervée.
Je me dis que j'ai juste bien fait de le dire maintenant, que de laisser encore trainer...