Bonjour,

J'ai commencé une psychanalyse y a quelques mois. Entre autres problèmes, j'ai déjà vécu des situations de transfert et de dépendance affective très difficiles avec des amies (je recherche une mère un peu...en plus je suis infantiliste), j'y suis encore en ce moment, avec l'amie en question qui veut couper les ponts et je le vis très mal.
Mais j'ai un soucis, c'est que je ne veux pas ressentir ce genre de choses pour ma psy, je trouve ça humiliant, en plus payer quelqu'un pour ça je trouve ça vraiment glauque enfin bref...si la guérison passe par là alors c'est pas gagné parce que vraiment, non...
Pour l'instant y a rien de ce genre, je pense pas beaucoup à elle, quelque fois je ressors énervée ou honteuse des séances parce que je trouve ça ridicule d'en être là, et je lui en veux un peu d'essayer tout le temps de me faire parler, je trouve ça impudique, je m'écœure d'en être là en fait.
Mais en tout cas, le transfert avec l'analyste, c'est vraiment obligé ???

Bonjour,
Mais  ces phénomènes de dégôut de honte, d'humiliation, de glauque, c'est cela même votre transfert à votre analyste. Laissez-vous porter, de toute évidence c'est déjà en place.
Le transfert n'est pas synonyme d'amour comme vous l'entendez peut-être....
Carole Diaz, psychanalyste, Toulouse