perdue — 28-09-2010 22:02

Bonjour,

je suis interne de médecine et je vis actuellement dans un internat avec environ 20 internes. J'ai commencé l'internat il y a 1 an et je m'aperçois que j'ai du mal à vivre en "communauté". Malgré mes efforts, je suis toujours rejetée et mise à l'écart. C'est le même scénario qui se reproduit sans cesse et je suis désespérée! Quand j'ai demandé à un des internes ce qui n'allait pas il m'a dit: "tu as un problème de contact", "tes comportements ne sont pas adaptés", "pose-toi des questions", "on ne t'apprécie pas en général pour ce que tu es", "je ne peux pas te donner d'exemple précis"...bref en gros ça voulait dire on ne t'aime pas! C'est dur à entendre "personne ne t'aime" ou "tout le monde de déteste".
J'ai souvent l'impression qu'il me prenne pour leur femme de ménage, une bonne poire, une serpillière...Ils me font des demandes abusives. Ils ne me respectent pas. Je me fait même traiter de conne! Mes objets disparaissent (vol?). Des rumeurs courent sur moi dans tout l'hôpital!
Et plus je reste polie, discrète et serviable plus le phénomène s'aggrave!
En fait je suis complètement sidérée par ce qu'il se passe. J'ai l'impression de vivre un cauchemard! Je ne sais pas quoi faire, je me sens impuissante.
D'où vient le problème? Suis-je un problème?

perdue — 30-09-2010 13:05

Bon, en fait je crois que j'ai déjà une partie de la réponse à ma question car j'en ai parlé à mon psychiatre hier.
Je pense que le problème est que je n'ai pas assez confiance en moi et que je ne m'aime pas assez. Petit à petit je vais apprendre à m'aimer et ainsi les autres m'aimeront telle que je suis. Mais c'est pas encore gagné car il faut déjà que je me pardonne à moi-même pour pas mal de choses et que je m'aime de façon "réflexe" ou inconsciente, sans avoir besoin de me le répèter...
Donc pour finir je souhaite à chacun d'entre nous de s'aimer suffisament pour être heureux et pouvoir aimer les autres!

perdue — 03-10-2010 11:55

Y a-t-il d'autres pistes à explorer?
PS: j'ai déjà vécu cette situation de rejet pendant des années au collège et franchement je ne veux vraiment plus avoir à revivre une telle situation à l'avenir. D'ailleurs je ne sais pas si j'arriverai à nouveau à supporter cette souffrance qui à chaque fois me destabilise et m'ammène à m'interroger sur l'intérêt de continuer à vivre...