Esperanza — 25-09-2010 12:24

Bonjour,

Lorsqu'on fait le deuil, non pas d'une personne décédée, mais d'un désir non exhaussé par ex., le fait-on consciemment ?

Le faite de tourner la page, de ne plus penser à ce désir, de continuer son chemin, après une phase de chagrin, de tristesse, de sortir, de vivre tout simplement, peut-on prétendre avoir fait le deuil ?
Si par ex. ce deuil est le deuil d'un amour, lors d'une séparation avec la personne aimée, et que l'on pense de moins en moins à cette personne, que l'on ne souffre plus, le deuil est-il alors fait ?
Si alors on retrouve cette personne, avec le sentiment de toujours l'aimer encore, doit-on en conclure que le deuil n'a pas été fait ?

1) A quoi remarque-t-on qu'un deuil a été fait ?
2) Le deuil se fait-il consciemment ?
3) Faire le deuil est-ce une question de volonté

merci pour votre réponse
E

Thérapeute 2 — 03-10-2010 07:05

Bonjour

Précision importante, le deuil s'entend exclusivement face à la mort. Lorsque plus rien n'est possible. Dans la cas d'une relation amoureuse, et bien entendu quand l'autre est encore en vie, il est préférable de parler de renoncement. Ceci est différend et demande une progression de pensée différente également.

Esperanza — 03-10-2010 17:29

Bonjour Monsieur,

Merci de votre précision. Quel est ce genre de "progression de pensées différentes " un toute autre processus que celui dans la situation d'un deuil ?

Renonce-t-on consciemment même s'ill y a frustration ?

ou est-ce le temps qui nous aide à renoncer et lâcher prise ?

lorsqu'il y a eu renoncement, n'aime-t-on forcément plus la personne, même si on la revoit après un certain temps ?

ou aime-t-on la personne d'une manière différente ?

merci beaucoup de votre réponse
E