sunshine — 24-09-2010 08:19

Bonjour,

Suite du message que j'ai laissé hier soir. J'ai 47 ans et un enfant de 22 ans.

Je vais de plus en plus mal. Je dors très peu, je cogite, j'ai des pulsions de colère
que je m'efforce de retenir : envie de me balancer par la fenêtre, traverser la vitre, me jeter du haut d'un pont, me balancer sous une voiture.
J'en ai parlé à mon psy encore hier qui me dit que ce sont des caprices.

Je ne vois pas d'issue à mon travail. Il me dit que tout vient de moi, que c'est moi qui ai organisé tout ça. Je lui demande de m'aider il me dit que c'est à moi de trouver. Je suis perdue déprimée angoissée et j'ai des pulsions d'en finit.

à celà s'ajoute une grand stress, j'ai perdu mon neveu il y a 2 semaines, il s'est sucidé.

Je voudrais des calmants, quelque chose pour tenir, il ne veut rien me donner.
Le medecin traitant veut me faire hospitaliser, le psy dit non que ce serait une énorme erreur et que j'en serai au même point en sortant.
Je suis perdue, je ne sais pas qui est ds le juste. Et si ce psy se trompait sur toute la ligne.

Je ne demande pas la lune, je veux juste pouvoir dormir, je plus avoir ces spasmes dans tout le corps, vibrations etc et être présente à la maison pour mon fils.

Merci de m'aider car je ne sais pas ce que je vais devenir.

georgesN — 24-09-2010 08:28

faites confiance. Votre psy est médecin: il ne prendrait pas le risque de vous laisser en danger. Qu'il vous "houspille" est sa façon d'agir: il vous connait mieux que moi !
Si vous ne dormez pas, levez-vous, faites qq chose, occupez-vous l'esprit

sunshine — 24-09-2010 08:43

Merci pour vos 2 réponses.

Je connais dans la journée des pics de colère et d'anxiété qui se calment en fin d'après-midi pour ressurgir dès le matin. Une grande impatience, colère.
Il parait que la patience s'apprend, je crois que le chinois serait plus facile pour moi.

Je suis désemparée pour ma vie professionnelle, je ne tiens pas spécifiquement à mon emploi mais ça m'occupe l'esprit et j'ai besoin comme tout le monde d'argent.
Je n'arrive pas à prendre de décision au niveau de mon travail. Je voudrais partir car le travail en lui-même est inintéressant et je n'ai pas de possibilité d'évolution en interne. J'ai envie d'une grande bouffée d'air et de repartir en intérim comme avant.
Le psy me laisse seule face à moi et ça m'est très difficile, j'ai peur de faire une mauvais choix.
J'ai toujours travaillé en intérim, et la fois où je me suis retrouvée en cdi comme maintenant, j'ai ressenti exactement la même chose. Sensation d'emprisonnement au travail. Je ne suis pas paresseuse mais je ne supporte pas la vie en entreprise avec toutes les contraintes, les injustices, les ragots. J'ai envie de prendre le large devenir fleuriste, travailler dans la nature. Je ne sais plus quoi faire.

Tout ça est décousu, mais ça me soulage d'écrire.

Merci pour votre aide.

georgesN — 24-09-2010 09:13

pensez-vous que vos séances d'une 1/2 heures soient "analytiques"? Vous entez-vous seulement écoutée et soutenue dans vos soucis quotidiens ou est-ce que vous abordez des zones plus floues de votre passé?

sunshine — 24-09-2010 09:24

Les séances se font en face à face. Le psy n'oriente pas ne me demande pas ce qui s'est passé au quotidien.
Je lui ai demandé d'intervenir car je me sens seule, je lui ai demandé quelle était cette thérapie, il m'a dit école Freudienne, thérapie analytique.
Je reste toujours sur ma faim, il me dit qu'il intervient que s'il le juge nécessaire or j'ai vraiment besoin d'un échange. Je me sens trop seule dans cette thérapie et je le lui ai déjà dit. Il m'a dit qu'il fallait parler parler mais je lui ai demandé ce que ça pouvait apporter, il m'a dit un seul mot "patience", que je voulais des résultats immédiats. Quand il intervient c'est pour me faire des remontrances sur mon impatience et je culpabilise et tourne en rond.
Je ne me sens pas comprise et ça me fait très peur.

georgesN — 24-09-2010 09:31

mais vous, arrivez-vous à dire des choses que vous ne pouviez même pas imaginer auparavent? Avez-vous le sentiment d'avoir des choses à dire et qui ne "sortent pas"?

sunshine — 24-09-2010 09:39

Non je n'ai pas ce sentiment. J'ai déballé toutes mes frayeurs d'enfance, mon père dcd d'un infarctus devant moi, mon sentiment de culpabilité, l'ambiance avec mes soeurs, ma mère, ma peur de devenir folle, mon insatisfaction constante professionnelle, mon constat de pb de maintien de relation amoureuse car impatience avec les hommes.
Rien d'autre ne vient, ni en rêve rien.
J'ai envie de prendre un baluchon et partir loin au fond d'une forêt ! C'est puéril mais c'est ce que je ressens.

georgesN — 24-09-2010 09:42

c'est déjà beaucoup
avec votre, vous arriverez à faire des "ponts-de-sens" qui vous aideront à mieux savoir qui vous êtes, pourquoi vous êtes dans cette impatience et ce que vous désirez profondément. Mais vous fait-il parfois des interprétations qui vous parlent?

georgesN — 24-09-2010 09:43

manque un mot: avec votre "psy"

sunshine — 24-09-2010 09:56

des ponts-de-sens ce sont des liens, des logiques ?

J'ai peur de découvrir parfois qui je suis vraiment, j'ai peur de me connaître.

Pour les interprétations : parfois oui, souvent je me prends tout en plein figure quand il me balance que l'ambiance professionnelle c'est moi qui l'ai créé par mes retards (voir 1er message sur les retards au travail).
Sur bcp de sujets abordés, je me sens culpabilisée, comme si tout était de ma faute dans ses interprétations. Il me dit c'est vous qui ... comment voulez-vous qu'on ne vous rejette pas si vous ... etc...

Je me sens incomprise et lui ai dit. Je lui ai dit que j'en avais assez qu'il pointe du doigt mes côtés négatifs, jamais jamais un encouragement. Ah oui un seul, reprendre des cours de guitare.

Je lui ai dit que je pensais que ce type de thérapie n'était pas faite pour moi, que je me sentais de plus en plus mal et qu'il me dirige vers une thérapie TCC, il est contre me disant que mes peurs vont se déplacer, que ds mon cas ce n'est pas adapté.

C'est dur cette fermeture d'esprit, ça je lui ai balancé. Il ne veut absolument pas communiquer avec le médecin traitant. Il est obtus et fermé sur sa position d'analyse freudienne.

georgesN — 24-09-2010 10:10

je n'ai pas de jugement à porter sur ce confrère et même s'il semble vous traiter un peu durement, c'est votre ressenti et il a ses raisons. Mais il n'est pas votre père et vous avez parfaitement le droit d'exprimer vos sentiments négatifs comme positifs à son endroit!
Pour les TCC il a tout à fait raison!

sunshine — 24-09-2010 10:18

Merci de prendre du temps pour me répondre.

Ce dont j'ai peur, c'est de péter les plombs et de devoir me faire hospitaliser (ce que souhaite le medecin traitant) car je suis dans un état de tension et de colère quasi permanent.
Je dois reprendre le travail mercredi mais je n'arrive pas à profiter de ce temps libre pour me détendre et relativer. Je sais ce qui m'attend au travail mercredi => une collègue qui ne souhaite pas me voir dans son équipe et qui sabote en permanence les efforts que je fais pour m'intégrer.

Je fais un peu de sophro avec une sophrologue près de chez moi, les techniques de relaxation m'aident un peu.

georgesN — 24-09-2010 10:37

une approche "médecine douce" -ostéo, homéo pathie, phythothérapie- pourrait peut-être venir aussi complémenter utilement votre psychothérapie.
M'intéressant à la colère, votre "cas" m'intéresse. Sauriez-vous mettre un nom, une cause à votre colère ? (si ça vous gêne vous pouvez m'écrire en mail personnel)

sunshine — 24-09-2010 10:50

Merci pour votre message.

Je vous écris sur votre mail. Ce sera plus facile pour moi.
Oui j'ai une grosse colère en moi dès que je ressens un sentiment d'injustice
qui me fait bouillir, pleurer.
ça pourrait être intéressant de connaître la source.

georgesN — 24-09-2010 10:55

ça serait pas intéressant: ce serait capital!!!

sunshine — 24-09-2010 11:11

Je viens de vous écrire par mail.