mimie — 13-07-2010 22:52

Bonsoir,
je me permets de vous écrire car je m'interroge conçernant ma fille de 4 ans et demi.
C'est une petite fille que je sens angoissée. Depuis toute petite je dois la rassurer constemment, lui dire que je l'aime(elle me le dit 20 fois par jour), la rassurée conçernant différentes peurs ( ex. peur qu'il nous arrive quelque chose à mon mari ou moi, peur importante des chiens, stress par rapport à certaines situations, ...) Il faut dire que ma fille a grandi avec un grand-père très malade qui nous a finalement quitté l'année passée. J'ai donc du faire face aux questions conçernant la mort et elle a  peur de la maladie. Ce qui m'interroge c'est qu'elle a un tic depuis une petit année. Elle se râcle la gorge.
Ma question est la suivante: Est-ce que je dois m'inquiéter de tout ça ou est-ce que ses angoisses et ce tic disparaîtrons avec l'âge si je la rassure suffisemment?
Mis à part cela c'est une enfant sociable ( Elle va depuis toute petite à la crèche) et agréable. Ces exlosions d'émotions sont parfois très difficiles à gérer mais je n'ai pas de grosses difficultés éducatives.
Je vous remercie d'avance de porter attention à ma question.

Christelle Moreau — 14-09-2010 10:18

Bonjour,

Votre fillette de 4 ans et demi est elle scolarisée, si oui , comment cela se passe t il en classe ?

Vous dites ressentir ses angoisses :
de son côté :
Verbalise t elle ses angoisse  ? Si oui de quelle façon ?

Que lui avez vous donner comme réponses sur la mort et ce à quelles questions ?
Je ne pense pas qu'il s'agisse de vous inquiéter, bine que cela soit, je pense déjà fait ... En revanche peut être serait il bon qu'elle puisse exprimer ses diverses angoisses avec une personne neutre, telle un/e psychologue ou un/e psychanalyste proche de chez vous. Car vous n'êtes en aucun neutre pour elle et face au décès de ce proche et de la maladie que vous avez du affronter à ses côtés.

Rassurer un enfant est essentielle mais faut il encore être en mesure de le faire sans lui transmettre nos propres angoisses.
Je me souviens d'une petite patiente phobique qui justement demandait constamment à son père s'il l'aimait avant de découvrir que son papa avait eu très peur de la perdre à la naissance et avait préféré fuir quelques jours pour prendre du recule face a une vilaine maladie qui touchait la petite et qu'il ne savait comment affronter...
Chaque parcours est différent et riche, je vous invite à me téléphoner pour en parler.

mimie — 14-09-2010 21:04

Bonjour,
pour commencer je vous remercie de votre réponse.
Vous me posez beaucoup de questions! Pour la première, elle vient de commencer l'école cet été. Je ne sais donc pas encore très bien comment cela se passe. En tout cas elle a beaucoup de plaisir a y aller et je trouve que depuis nous avons moins d'explosions d'émotions. Je parle d'émotions et non de colère car je n'ai pas l'impression que cela soit du caprice mais elle réagit plutôt à des choses que l'on ne comprend pas comme elle aimerait et qui l'a touche. En ce qui concerne ses angoisses elle en verbalise certaines. Par exemple si une voiture se parke derrière moi elle me tire vite pour que je ne me fasse pas écraser. Quand je me suis fait opérer elle était contente de voir que je rentrais en bonne santé. Quand je pars quelque part sans elle, elle ne pleure pas mais me dit au moins 20 fois qu'elle m'aime. Si je conduis elle me dis de mettre mes deux mains sur le volant, etc.. Pour de ce qu'elle ne verbalise pas je le sens quand elle se râcle la gorge. Pour le décès de son grand père nous lui en avons parlé le jour où il est mort, puis avons répondu le plus simplement à ces questions sans entrer dans les détails de l'incinération par exemple. Par contre elle a bien creusé et ce qui m'a étonné, c'est qu'elle a très vite integré le sens définitif du décès. J'ai déjà pensé consulter un psychologue avec elle mais j'ai peur "d'agrandir" un problème que peut-être tous les enfants rencontrent. La mort par exemple fait aussi parti de la vie et tout le monde ne doit pas consulter quelqun pour s'en remettre. Il faut parfois du temps, d'où mon interrogation de départ: A partir de quel moment faut-il vraiment s'inquiéter?