Any — 16-06-2010 15:00

J'ai 14 ans. Je vois un psychanalyste lacannien depuis environ Fevrier, pour des problêmes de crises qui s'apparentaient à de la spasmophile, à ceci près que je restais consciente lors de ces crises.
Tout se passait bien, jusque Avril ou Mai environ.
A paritr de cette date, il y eut un "couac". Il ne s'est rien passé de particulier, mais, petit à petit, il s'est, (involontairement je pense) accaparé mon esprit tout entier. Il m'obsède.
J'ai d'abord pensé à un mécanisme d'identification, mais non, c'est une obsession, dans tout son ridicule et son omniprésence.
La veille des rendez-vous, j'ai un peu de mal à m'endormir. Pendant toute la semaine, rares sont les cours où je peux me concentrer sans penser à lui. A vrai dire, c'est un enfer. Un jour même, j'ai passé tout un mercredi à stresser pour un RDV du Jeudi.
J'ai RDV avec lui dans moins d'une heure, et j'ai l'impression que je vais vomir.
Je ne lui en ai pas parlé, car je trouve cette sitution ridicule. J'ai peur qu'il ne pense lui aussi à un mécanisme d'indentification, ce que moi, je refuse de croire ou d'entendre!
Je souffre... Est-ce qu'un psy au moins pourrait m'aider?
Merci d'avance.
Any

georgesN — 16-06-2010 15:14

votre souffrance semble bien réelle. Or le but d'une thérapie, même s'il n'est pas d'être "gentil" avec le patient, n'est pas non plus de le plonger dans l'angoisse à chaque séance.
Dans l'immédiat je pense que le mieux est de ne pas aller à ce RV, invoquant un malaise (réel!!) pour vous en excuser. Puis de réfléchir; à plein de choses: pourquoi cette thérapie, dans quel but; qui est ce psy, comment l'avez-vous connu, qui vous l'a conseillé et quelles sont ses références professionnelles. C'est sans doute quelqu'un d'estimable, mais il faut vous donner le temps de vous poser et de peser le plus et le moins de cette thérapie. Tenez-nous au  courant si vous le souhaitez.

Christelle Moreau — 18-06-2010 11:00

Any,

j'ai lu votre autre post.
Lui avez vous parlez de votre "tendance à vous autopersécuter" pour reprendre vos termes ?
Réussissez vous à tout dire en sa présence ?
Je vous invite à lui parler aussi de ce que vous qualifié d'obsession de pensées le concernant. Ceci est un mécanisme fréquent pour ne pas dire très fréquent qui peut en étant verbalisé s'atténuer.
N'essayer pas de penser à sa place ( il va penser que ...) vous n'êtes pas psy et même si vous l'étiez il faudrait lâcher prise afin de vous livrer et d'être vous même sans essayer de penser pour l'autre...
Bon courage à vous pour TOUT DIRE, cela fait partie des clefs !