laly — 03-05-2010 15:45

Bonjour,
Il y a 1 an et demi, je me suis mariée avec l'homme de ma vie. Tout se passait bien. L'entente était parfaite, y compris avec ma belle-famille. Nous nagions en plein bonheur.
Notre mariage était parfait, sans accrocs. Mais le lendemain de nos noces, ma belle-mère me disait qu'elle avait perdu son fils et critiquait l'ensemble de ma famille et nos amis. 1ère cassure entre elle et moi.
Je suis tombée enceinte. Tout le long de ma grossesse, j'ai eu droit à des réflexions, des reproches de sa part. J'ai tellement stressée que j'ai fait une éclampsie. 2ème cassure.
Pour des raisons pratiques et financières, c'est ma mère qui garde mon bébé. Alors, j'ai constamment droit à des réflexions sur mon enfant ou sur moi. Parfois, j'encaisse, et parfois, je réponds.
Au fil du temps, je me suis donc bloquée sur cette femme, au point de ne plus l'apprécier et d'être froide en sa présence. Je ne veux même pas qu'elle garde mon enfant, et pourtant c'est sa mamie. Mon mari lui emmène autant que possible (1 à 2 fois par semaine) mais cela me ronge à chaque fois. Elle s'est équipée en puériculture autant que nous alors qu'elle n'en a pas besoin (rien ne sert, tout est neuf).
Il y à 2 mois, je suis tombée gravement malade. Je n'ai pas voulu qu'elle me voit souffrir. Elle n'a pas compris ma réaction. Même malade, je reste froide et me débrouille avec ma mère et mon mari pour mon enfant.
Mon mari est resté passif jusqu'à présent, mais maintenant il souffre de plus en plus de cette situation. Il veut que nous retrouvions notre bonheur, notre entente d'avant. Mais comment ? Je n'arrive pas à cerner ma belle-mère. En général, je suis ouverte aux gens et je n'aime pas envenimer une situation, mais là je bloque.
Merci pour vos conseils.

Diaz Carole — 07-11-2011 14:52

Bonjour,
Vous seriez tombées l'une et l'autre dans une forme de rivalité pour le même homme. Mais à y regarder de plus près, personne ne prend réellement quoique ce soit à l'autre. Votre mari le reste, son fils le reste également. C'est votre compagnon qui souffre au milieu de cette affaire. Peut-être que vous pourriez en parlez toutes les deux afin de vous rassurer réciproquement quant à la place de chacune...
Carole Diaz, Psychanalyste, Toulouse