Bonjour,
je me présente rapidement : je suis une jeune femme de 26 ans (enfin plus si jeune que cela ;) ), j'ai suis officièlement diplomée "psychologue clinicienne" depuis octobre dernier (d'orientation analytique).
je me rend compte maintenant, après la baisse de régime due à l'arret des études où c'était vraiment speed et ou l'investissement était très grand, et le décès de mon grand père, d'un certain nombre de difficultés assez inquiétante. trop.
si cela vous semble nécessaire, je pourrais vous en parler, mais ce n'est pas pour mes difficultés que je souhaite m'entretenir avec vous.
voyant bien, que je ne pouvais pas psychiquement être disponible de facon "suffisament bonne" pour exercer mon métier auprès d'autrui, et que je ne pouvais plus supporter ma situation, j'ai donc chercher de l'aide. et la seule personne avec qui j'avais envie d'entamer un travail sur moi même, se trouve être un de mes anciens profs.
je ne l'ai vu qu'en cours, et jamais de discution personnelle avec lui, mais j'ai ressentis comme un besoin de sécurité, et réconfort dont j'ai besoin pour pouvoir m'ouvrir à un Autre. je lui ai expliqué sommairement mes soucis actuels, et il m'a juste répondu "appelez moi à mon cabinet", et je suis en panique.
d'abord parce qu'il va falloir que j'appelle. ensuite, parce que je ne sais pas si ca veut dire qu'il va accepter de m'aider, de m'offrir un espace où m'entendre parler en présence d'un tier, ou si cela signifie qu'il me dira non.
j'ai du mal à comprendre ce sentiment violent qui m'anime en ce moment : pour moi, il est primordial que ce soit lui ! (je pense que ca vient de mon histoire personnelle, et qu'un non de sa part, réactiverai beaucoup de question face à la perte, l'abandon dans ma personnalité)
pensez vous possible qu'il puisse y avoir un transfert aussi fort avec un prof (même si la qualité de prof, n'est pas loin du carisme paternel, soit dit en passant, que je ressens plus des sentiments maternants émanant de lui) ? quelqu'un à qui on a jamais vraiment parler, juste écouter ?
et vous, en une telle situation, accepteriez vous de "prêter" votre psyché à une de vos anciennes étudiantes ?
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout, et de vos réponses...
Déca-Danse
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Bonjour
Un premier rendez vous n'est pas engageant. Il s'agit justement pour vous et pour le psy, d'apprécier si un travail sera possible. S'agit-il d'un psychanalyste, d'un psychologue, d'un psychiatre?
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Il s'agit d'un psychologue clinicien et psychanalyste.
en réalité, je lui demandais une analyse.
cela fait longtemps que je souhaite commencer, un travail sur moi, en profondeur, tout en m'en donnant le temps, en y allant tranquillement...
pour la première partie de votre message... je dois dire que je préfèrerait tout net un "non", qu'une première rencontre qui me donnerai l'espoir dans la seule solution que j'ai trouvé envisageable, pour finalement, ce terminer encore par une déception. j'attendais une réponse courte à mon message "oui" ou "non", et je retrouve un "appelez moi". c'est très frustrant et angoissant pour moi, et ca me met un peu en colère (non, non, je ne me conduit pas comme une gamine de 5 ans qui fait un caprise ;) )
merci de votre réponse si rapide en tous cas.
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j'ai oublié,
j'ai lu un autre message quelque part dans le forum, ou le ressentis de la personne est quasi semblable au miens et où la réponse à juste été :
"dis maman, tu es sure que tu m'aimes, hein, n'est ce pas ?"
bien que j'ai trouvé cette réponse très juste au vu du message d'avant, mais un peu brutale... oui, j'avoue qu'elle s'applique bien à moi.
mais cette prise de conscience n'est pas une fin en soi...alors, où et comment est la suite ?
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