voielactee — 11-03-2010 02:23 |
Bonjour à tous,
Je m'appelle Marc, ai 42 ans et viens de prendre conscience de l'enrayement d'un mécanisme.
La confiance en soi est comme un moteur qui tourne par l'injection d'un carburant qui est, en fait, le contentement que l'on retire d' « expériences du succès ».
Faute d'une suite progressive d' « expériences du succès », le carburant n'arrive plus au moteur qui s'immobilise.
Je voudrais vous demander votre avis sur ce que l'on peut faire quand l'immobilisation s'est faite depuis longtemps.
Merci de m'avoir lu et bonne continuation.
Marc
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Thérapeute 2 — 15-03-2010 18:48 |
Bonjour
Sauf que la mécanique d'un moteur est bien plus simple que celle d'un homme...Lorsque le flux de désir est arrêté, il convient de comprendre pourquoi, et pour faire cela la meilleure voie est d'en parler.
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voielactee — 17-03-2010 02:19 |
Vous avez raison : la métaphore s'arrête là.
Objet de ma question : les « compétences non développées » Ma question vise « l'assouvissement de la libido. »
À force d'assouvir cette libido avec des partenaires donnant confiance, une personne forgerait ses identités narcissique puis sociale.
Vis-à-vis des partenaires sexuels, je n'arrive toujours pas :
— à trouver une situation où je m'exposerais à autrui avec un risque acceptable ; — (faute de ce risque acceptable,) à m'abandonner sexuellement avec un inconnu ; — (faute de rencontrer quelqu'un de confiance,) à me bâtir mon identité narcissique.
Je me muscle pour tenter d'évacuer mon problème de la perception de mon physique, mais je pense qu'il campe dans le domaine cognitif, sur lequel je n'ai pas suffisamment d'emprise.
Voilà ma question, que je vous remercie d'avoir lue.
Marc
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Thérapeute 2 — 17-03-2010 23:07 |
Peut être serait il bon pour vous de moins analyser et de plus "penser" vos ressentis. Vous utilisez les fonctions raisonnables, structurées, presque mathématiques de votre esprit pour examiner des ressentis, qui par nature sont irrationnels, intraitables par la cognition. Une bonne solution, consiste à ne pas rationnaliser et à traiter par la pensée onirique ce que vous évoquer.
Il me paraît relativement habituel, de ne pas se laisser aller facilement avec une personne inconnue.
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voielactee — 17-03-2010 23:57 |
J'ai souhaité aller au fait, par souci de lisibilité et de concision pour vous, qui prenez du temps pour me lire.
Sans compter l'usage du forum qui insiste pour ne pas prendre un échange pour une thérapie personnelle.
Je vous remercie de m'orienter vers cette pensée onirique, sur laquelle je vais me renseigner.
Si nous parlons bien du fait de « se projeter soi-même dans une situation rêvée », je n'arrive pas à m'y voir : est-ce l'impuissance apprise ? —, mais j'y vois toujours jouir autrui, connu ou inconnu, mon cœur se serre, me dissuade de continuer, et l'expérience se solde par une grande tristesse et un sentiment de passer à côté de l'essentiel.
Parlons-nous bien de la même chose ?
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Thérapeute 2 — 20-03-2010 07:03 |
a écrit:mais j'y vois toujours jouir autrui,
Cette formulation est singulière. L'autre peut être sujet ou objet, on peut jouir d'autrui(objet) jouir avec autrui(sujet) , comment peut-on jouir autrui? Le problème que vous éprouvez se situe peut être ici.
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voielactee — 18-06-2010 02:39 |
(Retour après deux périodes, une d'examens puis une autre sans internet.)
Monsieur,
Je prends note de votre remarque : il est vrai que je me sens sans prise sur autrui : il ne me voit pas, je ne l'intéresse pas, je ne sais pas du tout quoi lui dire, je crois hautement improbable d'arriver un jour à le séduire et encore plus inattegnable de lui donner du plaisir.
En revanche, voir les autres ensemble ne m'est plus supportable.
Mais je brûle peut-être les étapes. Je me retrouve dans la définition de l'inhibition sociale.
Quel professionnel dois-je aller voir ? Un psychologue ? Un psychanaliste ? Un psychothérapeute ?
Aurais-je assez d'une moitié de vie qui me reste pour me déloger de ça que je n'ai pas voulu ?
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voielactee — 24-09-2010 20:20 |
Un salut amical à ceux qui me lisent,
Je voudrais relancer l'explication de ce qui me préoccupe. Je pense être inhibé socialement. Je vois les amoureux enlacés avec le même sentiment qu'un affamé sous la neige qui verrait à travers une fenêtre une tablée ripailler.
J'ai le sentiment que la fête n'est pas pour moi. Et dans mes fantasmes, c'est autrui que je vois jouir, jamais moi qui jouirait avec autrui.
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Thérapeute 2 — 25-09-2010 08:23 |
SI vous envisagez de consulter, prenez contact avec un psychanalyste ou un psychothérapeute. L'origine de l'inhibition sociale se trouve probablement dans votre enfance. C'est cette période de votre vie qu'il convient de comprendre.
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