clo — 31-01-2010 14:52

Trois ans d'analyse, un nouveau travail, de nouvelles activités, et pourtant l'impression de ne plus avancer. Je dois être sur un pallier. J'ai du mal à me souvenir de mes rêves(de toute façon à quoi bon car je n'arrive pas à les analyser).Des actes manqués envers mon analystes (je n'enlève pas ma veste etc...) . Je le sens bienveillant, mais tellement silencieux! Je lui ai dit que j'étais angoissée de ne pas savoir quoi dire.

En fait, je voudrais être active (bonne élève?) pour faire progresser les choses, mais je ne sais pas si je dois réfléchir (d'abord en suis capable?).

J'ai peur en me laissant aller à  ne parler QUE ou beaucoup du quotidien de stagner et j'en ai mare de dépenser tout cet argent qui pourrait me servir à autre chose.

Emilie Baduel — 31-01-2010 16:19

En vous lisant, j'ai le sentiment que ce qui vous gêne aujourd'hui est de ne pas avoir "votre vie en main". Peut être, il s'agit pour vous d'être plus actrice de votre vie et d'être plus active. Pourquoi ne pas commencer par parler de votre ressenti ( que vous formulez très bien) à votre analyste ? ce serait un premier pas.

clo — 31-01-2010 17:16

merci pour la réponse. En effet j'ai cet immense désir de pouvoir être maîtresse de ma vie qui va avec la peur d'être emprisonnée par ,je croyais que c'était le quotidien, mais c'est peut être l'amour, de, pour ,mes enfants et mon conjoint et evidemment la culpabilité qui va avec!
Ouf, quelques séances bien remplies en perspectives ! merci

clo — 31-01-2010 17:24

c'est marrant comme certaines choses s'éclaircissent quand on essaie de les écrire.

Emilie Baduel — 02-02-2010 13:58

On dirait que de nouvelles perspectives et manières d'être s'offrent à vous ? Vous découvrez les bienfaits de l'écriture et le plaisir libérateur et réconfortant que cette activité peut produire. C'est réjouissant.
Concernant vos prochaines séances d'analyse, essayez de vous souvenir du principe du travail : dire tout ce qui vous vient même si cela vous paraît absurde ou insensé...avec à la clé, on vous le souhaite, la possibilité comme le plaisir de vous laisser aller.
Bonne continuation,