Anonyme5 — 20-01-2010 17:10

Bonjour,
Tout d'abord je tiens à préciser que je n'ai jamais eu d'entretien avec un psy..chologue ou psy...chanalyste, etc.
J'ai 21 ans je suis étudiante en Master 1 en sciences humaines. Pour être tout à fait honnête j'ai toujours eu mes diplômes en faisant le minimum (10/11), sans aucun but, sans même me rendre compte que les études que je faisais étaient censées me mener à un métier particulier, étaient une aide pour rentrer dans la "vie active". Cette année, le travail demandé est beaucoup plus important et je ne fais absolument rien.
J'ai compris que je bloquais sur le travail à cause de la finalité des études qui ne plait pas.
Description d'une journée type : (du lundi au vendredi)
14h : réveil
15h : "déjeuner"
15h-19h : télé, ordi, musique (tout ça en même temps)
19h : douche
19h-4h : dîner, télé, ordi,
sachant que quand je me couche, je passe environ 2h à faire des mots fléchés jusqu'à ce que je sois épuisée.
J'ai oublié de préciser que je fumes vraiment beaucoup et que je n'ai aucune envie de  création, lecture, bref, la "léthargie" complète!
Alors, comme cela dure depuis environ 3 mois, j'ai eu le temps de réfléchir. J'aimerai beaucoup trouver une activité (métier) qui soit en accord avec mes convictions (j'avoue être très utopiste) c'est à dire obtenir le minimum vital sans avoir à culpabiliser de la provenance de mon argent, mon "salaire". Chaque fois que je vois un métier intéressant, c'est ce problème qui revient. J'ai conscience que je suis une privilégiée (boursière, j'ai la possibilité de "choisir ma formation" et de faire des études) mais je n'arrive absolument plus à me motiver.
Les épreuves de ma vie qui pourraient être en lien :
-parents pauvres, stressés et père violent (jusqu'à mes 12 ans).Depuis, leur situation ne s'est pas forcément améliorée mais mon père n'est plus du tout violent et j'ai de très bons rapports avec eux
-sorte de phobie scolaire de 15 à 17 ans (sans doute due à un choc émotionnel, j'ai appris la mort de mon oncle au téléphone alors que mon père dormais, j'ai du le réveiller tout en sachant ce qu'il allai appendre, papa en pleurs (ce que je n'avais jamais vu...stress, angoisse,incapacité à consoler, etc) que j'ai réussi à surmonter.
-première relation à mes 18 ans avec un homme de 35ans en couple avec deux enfants, j'étais très amoureuse mais lui ne me voulait que pour s'envoyer en l'air (= culpabilité, immoralité, immaturité...). J'étais sous son emprise, cela a duré 3 ans, pour le quitter j'ai du fuire la ville dans laquelle je vivais. C'est encore très présent pour moi aujoud'hui (cela fait 6 mois que c'est teminé mais je suis amenée à le revoir -en public- puisque nous sommes dans le même club de sport).
Pfiou! Bon alors, je sais bien, je n'ai rien vécu d'insurmontable, j'ai eu quelques poblèmes comme tout le monde, mais rien de bien méchant.
Ceci étant, aujourd'hui, je ne me vois aucun avenir, je n'ai même plus envie de sortir, je ne veux plus de contraintes, blablabla.
Il faut savoir que je suis bien entourée, j'ai des ami(e)s, des connaissances, donc aucun soucis de ce coté là.
Peut-être que je suis simplement fainéante. Je ne sais pas, je ne sais rien d'ailleurs!
Si vous pensez pouvoir m'aider, ou, s'il ya des choses que vous avez ressenti, j'aimerai avoir votre avis, sur l'utilité ou non de suivre une thérapie ou un truc comme ça.
Merci en tout cas d'avoir bien voulu lire ces brouillons d'écrits. :)
Clé