Je viens vers vous parce que je n’arrive pas à prendre de décisions dans la vie, c’est ce qui m’a conduite chez un psychanalyste. En fait lorsque j’ai rencontré mon ami (voilà 5 ans) j’avais 39 ans célibataire avec une histoire de 7 ans (mais sans avoir vécu avec cette personne) Cette rencontre a été un effet de détonation : je me réveillais, je voyais la vie, j’étais heureuse, j’existais. Seulement petit à petit les angoisses sont venues. Je n’arrive effectivement pas à m’engager avec cette personne, alors que je l’aime. Les raisons qui apparaîtraient lors de l’analyse, seraient que je me sens enfermée dans moi, préférant souvent la solitude, la rêverie, qui me permettent de penser que je suis libre. Une toute puissance : seule je suis capable de…à deux je me sens envahie. Cela est certainement du à une éducation « froide » basée sur le travail et le leitmotiv « marche ou crève » et « sacrifice », donc pas droit au plaisir. Pourtant je n’ai pas une jeunesse malheureuse, mais pas heureuse non plus tant je n’ai pas senti de joie. Une vision du couple parental : la mère « soumise » qui s’est souvent tue, niée devant un mari (mon père) autoritaire, égocentrique. En fait je me retrouve à être aussi égocentrique, bloquée dans l’avancement, tant j’ai rejeté la féminité (ce rôle de femme n’est pas fait pour moi) Faut-il accepter cet état de fait ce qui conduit en quelque sorte à vivre seule, sans amour ? C’est ma principale question, celle qui m’angoisse le plus : on s’aperçoit à un moment donné que la manière dont nous fonctionnons nous interdit l’amour, mais alors quel sens à donner à sa vie ? Merci par avance pour vos réponses. Rosette
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je n'aurai peut être pas dû écrire que je vois un psychanalyste pour pouvoir avoir droit à une réponse; dommage!!
C’est ma principale question, celle qui m’angoisse le plus : on s’aperçoit à un moment donné que la manière dont nous fonctionnons nous interdit l’amour, mais alors quel sens à donner à sa vie ?
je voudrais revenir sur cette phrase : ce que je voulais dire, c'est que notre égocentrisme dû à un type d'éducation conduit forcément à être condamnée à ne pas être aimée....
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Bonjour je reviens sur mon sujet : Est ce que cela pourrait être un problème de désir ? je désire mon ami, mais lorsque la réalisation de ce désir est possible, je ne désire plus, et donc préfère être dans une « attente » plutôt que dans la réalisation qui me fait souffrir ? Merci de m’éclairer sur ce point.
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